Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Jean-François Guerry et Bernard....
ADN

ADN

Extraits d’une réflexion de Bernard un lecteur sur l’Article du Monde des religions et plus…

Note introductive : Le texte original a été un peu modifié dans sa forme pour une lecture accessible à tous, l’esprit en étant conservé.

JF Guerry.

Symbole du GADLU

J'entends souvent utiliser de façon erronée sur l'évolution en général, et sur la sélection naturelle en particulier, mais également pour répondre à un questionnement qui m'est personnel sur la notion de Grand Architecte De L'Univers.

Dans mon for intérieur ces deux entités, ADN et Grand Architecte De L'Univers reviennent sans cesse pour s'opposer.

J'ai appliqué ce que nous appelons une démarche maçonnique pour concilier ce qui me paraissait être des contraires afin de sortir de ma dualité.

Parlons d'abord du Grand Architecte De L'Univers.

« La Franc-maçonnerie proclame, comme elle a toujours proclamé, l'existence d'un principe créateur, sous le nom de Grand Architecte de l'Univers »

Le contexte social, économique et politique est l'un des plus troublé et des plus riches de l'histoire européenne au moment où cette affirmation est datée.

ADN D'OR

Les travaux des scientifiques ont pour point commun une remise en question de dogmes comme celui de l'origine des espèces avec Charles Darwin (1859) ou celui de la génération spontanée avec Louis Pasteur (1862). Une autre avancée fondamentale est celle de Claude Bernard concernant la méthode scientifique expérimentale(1865)

La géologie connaît également de grands bouleversements avec l'anglais Charles Lyell qui fait entrer la géologie dans l’ère moderne en réfutant l'âge de la terre donné par la bible.
La découverte en 1856 d'ossements proches de ceux d'humain dans la vallée de Neander près de Düsseldorf, que l'on nommera Néanderthaliens, relance le débat sur les origines de l'homme.

C'est la recherche du fameux « chaînon manquant » terme inventé justement par Charles Lyell.s

En 1866 Ernst Haeckel, un biologiste allemand définit le terme d'écologie à partir du grec oïkos (la maison, habitat) et logos (science, connaissance) pour rendre compte des relation de tout être vivant y compris l'Homme avec son milieu.

En abolissant les frontières traditionnellement installées entre le végétal et l'animal, ou encore entre l'animal et l'humain il affirme une même unité de la nature.
Ce biologiste appartient au courant « monisme », position philosophique qui affirme l'unité indivisible de l'être, s'opposant au dualisme qui distingue le monde matériel et le monde spirituel .
Dans le domaine philosophique Auguste Comte cherche au moyen de sa « philosophie positive » à lutter contre la métaphysique, trop abstraite, et contre la théologie, c'est à dire l'idée de Dieu fondée sur des croyances invérifiables.
Dans le domaine politique Karl Marx rédige de nombreux articles et entame la rédaction du « Capital ».

Symbole du GADLU à l'œuvre

L'effervescence intellectuelle de l'époque est considérable.

Toutes ces découvertes dans le domaine des sciences de l'Homme et de la nature au sens large ont pour conséquences de relancer d'un point de vue philosophique le débat sur la séparation ou non de l'esprit et de la matière mais également sur la place de l'Homme dans l'évolution et donc la place de l'Homme au sein de la création

La conséquence est que de nombreux Frères de cette époque ont remis en cause le fondement de la croyance en Dieu, inhérente à la Franc Maçonnerie.

C'est donc dans ce contexte qu'au cours du convent de Lausanne la notion de principe créateur est accolée à la notion de Grand Architecte de L'Univers.
Il est à noter, et c'est fondamental que les termes de principe et de créateur ont des minuscules après avoir pris à un moment une majuscule !

Mais qu'est-ce qu'un principe créateur ?

Les s’étaient donné pour tâche de connaître le principe de toute chose, l’arkhè, le principe premier.
Ils entendaient par là, l’étude de ce qui était le fondement de l’existence de toutes les réalités empiriquement observables. En clair les principes sont les causes premières.

La minuscule au mot principe doit nous renvoyer à sa définition. Je cite : une loi, ou une règle définissant un phénomène dans un domaine d'études. comme dans le principe d’Archimède.

Les s’étaient donné pour tâche de connaître le principe de toute chose, l’arkhè, le principe premier.Ils entendaient par là, l’étude de ce qui était le fondement de l’existence de toutes les réalités empiriquement observables. En clair les principes sont les causes premières. Le mot "arkhè" nomme à la fois le commencement et le commandement, comme dans la racine du mot Arkhètekton, qui veut dire architecte.

Le Grand Architecte de L'Univers est principe créateur, mais créateur de quoi ?
Créateur de la terre et de l'Univers, créateur de la vie et donc de l'Homme ou s'agit il d'un autre type de création ?

(D'un point de vue sémantique, le Larousse donne comme exemples de citations la création de l'univers mais cite l'apparition de l'homme et non sa création. Pierre Larousse lui même FM est mort en Janvier 1875.

Pour certains, il y a analogie entre le Big Bang et le premier jour de la Genèse, moment où Dieu sépare la lumière des ténèbres, le fameux fiat lux.

C'est ce parallèle que fit le pape Pie XII dans un discours en 1951.
Georges Lemaître, l'un des pères de l'astrophysique, dont les travaux sont en partie à l'origine du Big Bang et chanoine de son état, fit connaître son désaccord au pape . Pour Georges Lemaître le Big bang est le commencement de l'Univers et non sa création ! Le pape par la suite modifia son discours.

De même, j'entends également dire que l'Homme est au sommet de la création et qu'il est le résultat d'un plan pré-établi.

Cette réflexion est en tout point identique aux propos des créationnistes.
Pour les créationnistes toutes les espèces sont apparues ex nihilo dans leur état actuel à des moments différents de l'histoire de la vie et nient ainsi toute évolution.

Aux États-Unis à la fin des années 1980 le créationnisme a été « repeint » en intelligent design ou dessein intelligent.
Plus subtile, cette pseudo-science prétend que « certaines observations de l'Univers et du monde du vivant sont mieux expliquées par une cause intelligente que par des processus non dirigés tels que la sélection naturelle »

Certains mouvements intégristes religieux, juifs, chrétiens, Musulmans ou les Témoins de Jéhovah, soutiennent également cette idée.

Le tribunal fédéral de Harrisburg en Pennsylvanie a conclu le 20 Décembre 2005 dans son verdict que le « dessein intelligent » n'était pas de la science, mais une forme modifiée de créationnisme sous un nouveau label, et qu'il possède une nature religieuse évidente.

Mais qu'est-ce que cette sélection naturelle qui fait tant peur aux créationnistes et à ces intégristes de tout poil ?

Le principe, et non la théorie, de la sélection naturelle a été formulé dans le même temps par Charles Darwin et par Alfred Russell Wallace en 1859 pour expliquer l'adaptation des êtres vivants à leurs conditions d'existence, mécanismes que l'on appliquera ensuite à toute l'évolution du vivant et à partir duquel les scientifiques allaient élaborer la théorie synthétique de l'évolution après que la nature chimique de l'hérédité, l'ADN, soit connu.

Dans une population, qu'elle soit animale, végétale ou même bactérienne, aucun individu n'est identique à un autre.
Cette diversité provient du matériel génétique, les gènes, qui sont constitués d'ADN.

Des accidents aléatoires, les mutations, modifient la molécule d'ADN donc les gènes. Ces mutations peuvent être neutres, bénéfiques ou au contraire entraîner une déficience.

On parle bien de mutations, donc de mutants et non de « variant » comme le fait le politiquement correct actuel, ce qui permet de ne pas affoler le quidam...ex « variant delta » ou « omicron »

Lorsque l'environnement d'une population change seuls les individus qui possèdent des allèles (version d'un gène) leur donnant un avantage adaptatif subsistent.
Ces individus dont la fréquence augmentent vont se reproduire entre eux.
Le caractère adaptatif ainsi sélectionné se propage modifiant l'ensemble de la population, on parle alors de sélection naturelle.

Un exemple concret de cette sélection naturelle est la résistance aux antibiotiques de certaines bactéries, ou la résistance des moustiques aux insecticides.

Il suffit au départ que quelques individus possèdent par le fait des hasards des mutations une mutation leur permettant de survivre aux antibiotiques ou à un insecticide pour que ces individus se reproduisent entre eux donnant de plus en plus d'individus résistants.

Dans le langage courant on dira de manière erronée que les bactéries ou les insectes en question sont devenus « résistants ».

Dans le langage courant on dira de manière erronée que les bactéries ou les insectes en question sont devenus « résistants ».

Comme vous le voyez ce ne sont pas les « plus forts » qui gagnent mais les mieux adaptés qui survivent et se reproduisent.

La variabilité des individus d'une population s'explique par une succession de hasard : hasard des mutations, hasard de la formation des gamètes (la méiose ) hasard de la reproduction et hasard des modifications de l’environnement.

Cette variabilité est accrus par d'autres phénomènes comme l'incorporation de portion d'ADN par les virus ou les bactéries qui nous infectent (la transmission horizontale ) ou par l'épigénétique (c'est à dire la capacité de certains gènes de s'exprimer en fonction de l'environnement)

Ainsi vous l'avez compris, iI n'y a pas de déterminisme à partir d'un héritage génétique.

Le débat entre inné et acquis s'est estompé. La façon dont les cellules et donc les organismes utilisent leurs gènes dépend de l' histoire des organismes et de leur environnement, au sens large, qui sélectionnent les organismes les mieux adaptés.

Les gènes ne sont pas les acteurs des modifications du phénotype observé mais ils constituent un répertoire de possibilités et de contraintes.

L'hérédité telle qu'elle est comprise actuellement et donc l'évolution n'est pas un déterminisme, bien au contraire, tous les champs du possible sont ouverts à la vie.

L'ADN responsable d'un déterminisme est une vision obsolète.
Nous sommes le fruit de l'action des hasards de l'environnement au sens le plus large du terme, sur la matière appelée ADN.

Comme je l'ai dit précédemment, l'autre idée reçue concerne la place de l'Homme dans l'évolution.
L'idée d'évolution est apparue, dès 1809 avec Lamarck (
suite aux travaux de Buffon) et non avec Darwin. Et l'on a admis rapidement que l'Homme faisait partie de cette évolution, sa place étant fixée naturellement au sommet de celle-ci.

Cette évolution est souvent représentée tel un arbre généalogique avec à la cime de cet arbre, l'Homme.

Le débat entre inné et acquis s'est estompé. La façon dont les cellules et donc les organismes utilisent leurs gènes dépend de l'histoire des organismes et de leur environnement, au sens large, qui sélectionnent les organismes les mieux adaptés.

Les gènes ne sont pas les acteurs des modifications du phénotype observé mais ils constituent un répertoire de possibilités et de contraintes.

L'hérédité telle qu'elle est comprise actuellement et donc l'évolution n'est pas un déterminisme, bien au contraire, tous les champs du possible sont ouverts à la vie.

L'ADN responsable d'un déterminisme est une vision obsolète.
Nous sommes le fruit de l'action des hasards de l'environnement au sens le plus large du terme, sur la matière appelée ADN.

Comme je l'ai dit précédemment, l'autre idée reçue concerne la place de l'Homme dans l'évolution.
L'idée d'évolution est apparue, dès 1809 avec Lamarck (
suite aux travaux de Buffon) et non avec Darwin. Et l'on a admis rapidement que l'Homme faisait partie de cette évolution, sa place étant fixée naturellement au sommet de celle-ci.

Cette évolution est souvent représentée tel un arbre généalogique avec à la cime de cet arbre, l'Homme.

En réalité, tout être vivant qui vit dans l'actuel, c'est à dire toute espèce présente en ce moment sur terre, de la moindre bactérie à l'Homme en passant par la fourmi sont au même niveau par rapport à l’ancêtre commun à toutes les espèces que l'on appelle LUCA pour Last Universal Common Ancestor apparut il y environ 3,5 Milliards d'années.

Notre arbre évolutif ou phylogénétique n'a donc pas du tout la forme d'un arbre mais plutôt la forme d'une sphère, ou d'un buisson, avec en son centre LUCA .
En un mot il s'est écoulé autant de temps, 3,5 milliards d'années, entre LUCA et une bactérie actuelle qu'entre LUCA et l'Homme actuel. Dans l'actuel il n' y a donc pas d'espèces évoluées et d'autres non évoluées mais des espèces différentes, chacune adaptées à leurs milieux.

Sigmund Freud considérera que la science avait infligé de grandes blessures narcissique à l'humanité :
-la première est la blessure copernicienne, la terre n'est pas le centre de l'univers,
-la deuxième est la blessure darwinienne, l'Homme n'est pas le résultat d'une Création en six jours, mais il n'est qu'une espèce ayant évolué parmi d'autres.

Ceci étant dit vous comprenez que pour moi le Grand Architecte De L'Univers n'est pas ce dieu créateur.

Par contre j’ai toujours appris et enseigné que l'on ne pouvait pas définir un concept par une négation. Alors comment définir le Grand Architecte De L'Univers ?

Le Grand Architecte De L'Univers est l'affaire de chacun, un point de référence personnel et jamais comme un dogme à vocation universelle car la recherche de la vérité ne peut être soumise à aucune limite ce qui implique le droit et le devoir d’interpréter le concept du Grand Architecte De L'Univers et les symboles selon sa conscience.

En fait, le concept de Grand Architecte de l'Univers n'est pas d'origine maçonnique. Il relève de la philosophie et de la théologie.

L'idée d'un Être Suprême dont l'intelligence ordonnerait l'univers, comme pourrait le faire un « grand architecte » ou un « grand horloger », est déjà présente chez Cicéron (106-43 av JC) » Le Grand Architecte De L'Univers est l'affaire de chacun, un point de référence personnel et jamais comme un dogme à vocation universelle car la recherche de la vérité ne peut être soumise à aucune limite ce qui implique le droit et le devoir d’interpréter le concept du Grand Architecte De L'Univers et les symboles selon sa conscience. Ce Grand Architecte est ici conçu comme l'intelligence, le principe de ce qui est, et en particulier du bel ordonnancement de l'univers Cette idée est reprise au 18 ème siècle dans le concept de religion naturelle en opposition aux religions révélés (judaïsme, christianisme et islam).

Dans notre imaginaire, l'architecte est celui qui conçoit et trace les plans ce qui induit dans notre esprit un déterminisme. Le Grand Architecte de l'Univers détermine l'Univers, détermine le vivant, et donc détermine notre propre vie. En trois mots comme en un « tout est écrit C'est justement cette notion de déterminisme liée au Grand Architecte de l'Univers et donc opposée à mon libre arbitre qui depuis mon entrée en Franc Maçonnerie me pose question.

J'ai peut- être trouvé un élément de réponse à propos d'un événement qui s'est produit avant le covid, en avril 2019, un temps qui nous semble déjà infini... lors de l'incendie de Notre Dame de Paris.

A cette occasion l'histoire de sa construction a été rappelée . C'est Maurice de Sully Évêque de Paris qui prit la décision de construire la cathédrale et qui traça les plans initiaux. Au cours des siècles, des ajouts et des modifications n'ont pas cessé d’apparaître comme le transept, la somptueuse rosace de la façade nord ou la fameuse flèche qui s'est effondrée. Le résultat final, tel que nous le connaissons actuellement, est donc très différent de l'idée de départ de Maurice de Sully. Pendant des siècles la notion d'architecte n'impliquait pas obligatoirement un déterminisme mais laissait au contraire une grande liberté de création aux successeurs. En fait les plans de l'architecte, comme la vie, évoluent.

Rien n'est figé, si j'ose dire, dans la pierre.

La question n'est pas de savoir si pour tel ou tel d'entre nous le symbole du Grand Architecte De L'Univers peut se confondre avec le dieu de leur foi, mais bien de maintenir

en tout état de cause l'autonomie du symbole et par là même de garantir à chacun sa pleine liberté de conscience et la singularité de sa recherche spirituelle » écrivait Jean Verdun, un passé Grand Maître de la Grande Loge de France, en 1982.

Cette remarque rejoint le NOMA, No Overlapping Magisteria ou non recouvrement des magistère énoncé par Stephen Jay Gould ( Paléontologue américain spécialiste de l’évolution 1941-2002)

Le NOMA prône le respect mutuel sans empiétement quant aux matières traitées entre deux composantes de la sagesse dans une vie de plénitude comprise, répond au pourquoi. :

La première est notre pulsion à comprendre le caractère factuel de la Nature , c'est le magistère de la science. La seconde est une base morale pour notre action et notre besoin de trouver un sens à notre existence, c'est le magistère de la religion ou celui au sens plus large de la spiritualité. Je me suis toujours appliqué ce principe de non recouvrement des magistères en disant que la science répond au comment, alors que la spiritualité ou la religion si elle est bien Ce principe de non recouvrement rejoint la position de Theilhard de Chardin dont les travaux, sur l'Esprit et sur l’Évolution ont longtemps été taxés d'hétérodoxie par les autorités vaticanes. Ses œuvres, publiées post-mortem, se sont trouvées condamnées par le Saint Office, successeur de l'inquisition.

Pourtant, de nos jours les idées de Theilhard de Chardin sont citées en référence dans des publications des papes Benoît XVI et François. Theilhard de Chardin définit l'Hominisation, le passage de l'animal à l'Homme, par l’apparition de l'Esprit.

Dans mon for intérieur c'est ce principe créateur, celui de l'apparition de l'Esprit qui est le mystère » ultime, c'est Grand Architecte De L'Univers.

C'est l'Esprit qui nous fait Homme.De même que Theilhard de Chardin, je pense qu'un jour nous connaîtrons le comment de cette Hominisation mais je ne pense pas que l'on puisse connaître le pourquoi, si tant est qu'il existe.

comme vous le voyez je n'ai pas de réponse toute faite à vous apporter, et c'est tant mieux. J'ai frappé à la porte du temple pour quitter la rive qui m'est connue et rassurante du comment pour me diriger vers la rive que je sens instable et fragile du pourquoi .Cette démarche je la fais sans illusion car pour moi, celle du mystère de l' Esprit. Je pense que ces questions valent d’être posées mais je sais aussi qu'elles n'ont pas de réponse. Je sais que même l'initié le plus abouti se heurtera toujours à la question de la nature du Grand Architecte De L'Univers, et donc L’homme est savant tant qu’il cherche à savoir. C’est quand il croit savoir qu’il est ignorant. Poser la question ADN vs GADLU prend pour moi tout son sens, car cela m'aura permis au moins de concilier ce qui me paraissait être des contraires et ainsi de rendre mon pavé mosaïque un peu plus uniforme. C'est donc en pleine conscience et en gardant mon libre arbitre que maintenant je vis dans « l'acceptation heureuse de mon ignorance.

 Avec l'aimable et gracieuse autorisation de Bernard. B...  

À tous ceux qui souhaitent obtenir ce texte de Bernard B... merci d'écrire à l'adresse mail suivante: 

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

Et d'indiquer dans votre mail le mot de passe du Maître Maçon.
ADN ET GADLU

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

Voir les commentaires

Publié le par Source le Monde
LE GADLU selon William Blake

LE GADLU selon William Blake

Un article intéressant du Monde des Religions que nous transmet Egidio un lecteur du Blog.
Merci à Egidio !!

 

  • LE MONDE DES RELIGIONS  -  Sciences

« S’il existait une preuve de l’existence de Dieu, tous les scientifiques seraient croyants »

« Le doute est inhérent à notre vitalité humaine », assure l’historien des sciences et théologien Jacques Arnould, selon qui « la foi est une immense curiosité ». Dans un entretien au « Monde », il renvoie dos à dos les fondamentalistes religieux et les « scientifiques militants et dogmatiques ».

Propos recueillis par Gaétan Supertino

Publié le 05 mars 2023

Ancien dominicain, historien des sciences et théologien catholique, Jacques Arnould confronte depuis trente ans sa foi « au terrain », auprès notamment des astronomes, physiciens et autres ingénieurs du Centre national d’études spatiales (CNES), au sein duquel il travaille en tant que chargé de mission éthique.

Il vient de publier Dieu n’a pas besoin de « preuves » (Albin Michel, 200 pages, 19,90 euros), un « manifeste » faisant l’éloge du doute et du mystère, tant en matière de science que de religion. Dans un entretien au Monde, il met en garde contre les prétentions des sciences, comme des religions à confondre une preuve avec un acte de foi.

Votre livre est le dernier d’une longue série récente sur le sujet des rapports entre science et foi, démarrée en octobre 2021, avec la sortie de l’ouvrage controversé, mais à succès, Dieu. La science. Les preuves. L’aube d’une révolution (Guy Trédaniel), de Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies. Qu’entendez-vous apporter de plus ?

Mon livre n’est pas directement une réponse à ces ouvrages. Mais leur succès démontre que le dossier intéresse nos contemporains et qu’il est tout sauf clos. J’avais envie de participer à cette réflexion en tant qu’acteur qui s’intéresse depuis trente ans à ces questions, au contact des scientifiques.

Depuis que je suis ainsi engagé sur le terrain des relations entre science et religion, je reçois toutes sortes de critiques. D’un côté, certains croyants me reprochent d’être trop « collé » aux scientifiques, disent que je suis « vendu à leur cause », que je ne supporte plus la liturgie ni Dieu.

Et, d’un autre côté, il y a des scientifiques qui me voient comme une taupe du Vatican et me demandent pourquoi je continue d’aller à la messe le dimanche, etc. Au-delà de mon cas personnel, ce sont des positions que l’on entend souvent dès qu’il est question de rapport entre foi et raison. J’avais envie de faire entendre un autre son de cloche.

Votre ouvrage renvoie dos à dos les fondamentalistes religieux, tels que les créationnistes qui vont jusqu’à nier toute théorie de l’évolution, et certains scientifiques fermés à toute idée de religion ou de foi. Peut-on vraiment les mettre sur le même plan ?

Il y a, en effet, chez beaucoup de créationnistes, des postures très malhonnêtes, des gens qui nient des avancées scientifiques indiscutables. Mais il y a aussi des scientifiques qui ont des positions militantes et dogmatiques, et qui mettent de l’huile sur le feu. J’évoque par exemple Richard Dawkins, l’auteur de The God Delusion [2006, paru en français sous le titre Pour en finir avec Dieu, Perrin, 2018].

Ce généticien de renom a pris la plume pour décortiquer, de manière assez précise, tous les méfaits des religions et les impasses dans lesquelles elles ont pu conduire dans l’histoire de la pensée. Ce scientifique a entamé une croisade contre les croyants, allant même jusqu’à créer une association pour soutenir les prêtres qui n’auraient plus la foi.

« La foi est une immense curiosité et la transcendance, ce qui donne du goût à la vie »

Mais autant sa critique des religions s’entend parfaitement, elle est argumentée, autant me semble-t-il être dans l’excès et tomber dans un certain dogmatisme lorsqu’il pose la question de l’existence de Dieu. Cela contribue, d’une certaine manière, à alimenter les contre-réactions des créationnistes. Dawkins est le plus connu mais il n’est pas le seul. Il y a un discours, encore vivace, dans la sociobiologie par exemple, consistant à dire que la science va tout expliquer, qu’elle va diriger le monde, remplacer les religions, voire la philosophie. Mais sur quels arguments une telle prétention repose-t-elle ? Absolument aucun.

La science reste incapable de démontrer l’existence de Dieu, comme de la nier. Les scientifiques appartiennent au monde, ils ne pourront jamais en sortir et prendre suffisamment de recul pour l’observer tout entier. Il restera toujours du mystère. Pour paraphraser William Blake (1757-1827), aucun scientifique ne pourra jamais« tenir l’infini dans la paume de [sa] main » ni voir « le monde dans un grain de sable » [Auguries of Innocence].

Votre livre fait un vibrant éloge du doute. Nos sociétés ont-elles oublié ses vertus ?

L’absence de doute ouvre la porte aux gourous, aux hommes providentiels, et l’histoire nous a maintes fois montré à quels drames cela pouvait nous mener. Le doute est ce qui nous meut, y compris en science. Ce qui anime un scientifique, c’est l’idée de répondre à la question : « Ma théorie tient-elle le coup ? » Cela me paraît être le moteur principal de toute recherche.

Cela vaut pour la foi aussi. Le doute est inhérent à notre vitalité humaine, intellectuelle, spirituelle, même psychologique. L’absence de doute signifierait s’inscrire dans un ordre parfait, immobile. Je ne connais qu’un seul état ainsi fait : la mort. La foi est selon moi une immense curiosité. Cela nécessite de reconnaître que nous ne savons pas tout. Et que nous ne saurons pas tout dans cette vie.

Je partage le malaise de certains catholiques, qui se demandent où vont nos sociétés, notre monde, qui estiment que le doute domine d’une manière exagérée, qu’il n’y a plus aucune certitude ni aucun repère. Mais la solution consiste-t-elle pour autant à se contenter de « réaffirmer les dogmes et s’y tenir », comme on peut entendre parfois ? Selon moi, c’est une vision mortifère du dogme.

Le dogme est un phare. Il est bon de l’avoir en vue, pour nous guider. Mais nous pouvons nous en éloigner, nous en rapprocher, partir et revenir, explorer, naviguer. Le risque est, certes, de parfois perdre le phare de vue, de sortir de la zone catholique, voire chrétienne, de manquer de repères au moment de prendre des décisions fortes. Mais nous ne devrions pas avoir peur de l’hérésie, ni pour nous-mêmes ni pour les autres. Même si, malheureusement, les procès et les condamnations existent encore aujourd’hui. Rien ne nous oblige à nous immobiliser.

Selon moi, sortir de nos certitudes pour nous laisser la possibilité d’être touché par quelque chose que nous ne maîtrisons pas, qui nous dépasse, c’est le cœur même de l’idée de transcendance. Et c’est ce qui donne du goût à la vie.

Dans cette optique, vous mettez en garde contre les dangers du « concordisme », et citez en exemple une célèbre bourde commise par le pape Pie XII (1876-1958). Pouvez-vous nous expliquer de quoi il s’agit ?

Ce que j’appelle le « concordisme », c’est la tentative de faire concorder ses croyances avec une vérité scientifique. La bourde de Pie XII en est l’une des illustrations les plus célèbres. En novembre 1951, il reçoit un groupe d’astronomes au Vatican. Devant eux, il se félicite des dernières découvertes scientifiques sur l’émergence de l’univers et il évoque le Big Bang. Il conclut en disant, en substance : « Voilà ce que nous attendions de la science. » Selon lui, le Big Bang venait démontrer le récit de la Genèse, le Fiat Lux [« Que la lumière soit »] divin.

Georges Lemaître (1894-1966), chanoine catholique, astronome et père de la théorie du Big Bang, eut beau mettre le pape en garde, rappeler que l’on ne parvient pas à expliquer comment le Big Bang a pu avoir lieu, que cela ne reste qu’une hypothèse mathématique, rien n’y fit : Pie XII n’est pas revenu sur ses propos.

Ce type de discours s’entend encore aujourd’hui. D’ailleurs, je comprends très bien qu’on puisse être enthousiasmé, émerveillé par la beauté de l’univers. Le mythe du Big Bang constitue une magnifique histoire. Mais n’oublions pas que nous ignorons tout du temps zéro de l’univers. Nous ne sommes même pas certains qu’il y en ait véritablement un. Y placer Dieu reviendrait à faire de lui un « bouche-trou », un deus ex machina qui viendrait pallier notre ignorance.

Que l’idée du Big Bang nourrisse la foi d’un croyant qui, par un acte de foi, y confesse une action divine, est une chose. Mais vouloir l’imposer aux autres comme une preuve de l’existence de Dieu en est un autre. S’il existait une preuve de l’existence de Dieu, tous les scientifiques seraient croyants. Or, il y a certes d’éminents scientifiques qui ont la foi, mais il y en a aussi beaucoup qui ne l’ont pas.

Qu’en est-il des miracles ? Ne sont-ils pas perçus, par ceux qui y croient, comme des preuves de l’existence du divin ?

De nombreux médecins m’ont dit qu’ils rencontraient tous les jours ou presque des cas de guérison inexpliquée, sans qu’ils aient eu besoin d’intervenir. Parmi eux, certains vont attribuer cela à la chance, d’autres à une raison que nous ne connaissons pas encore ; d’autres enfin attribueront leur guérison à Dieu, à la Vierge ou à une intervention divine. Je ne vois aucun mal à cela : si cela vient d’eux-mêmes, que cela les aide à grandir dans leur foi, tant mieux. Mais nous ne pouvons pas affirmer ensuite que cela prouve que Dieu existe.

Au fond, qu’est-ce qu’un miracle ? C’est quelque chose que la science ne peut pas expliquer dans l’état actuel des connaissances, suivi d’une démarche croyante. Cette dernière est la donnée la plus importante : c’est l’acte de foi qui fait le miracle. Dans les Evangiles, Jésus guérit une dizaine de lépreux. Mais il n’y en a qu’un seul qui remercie Dieu. Les miracles ne sont des preuves que pour ceux qui y décèlent une action divine ; pour les autres, ils ne sont qu’un événement encore inexpliqué par la science.

Qu’est-ce que la neurothéologie, que vous évoquez dans votre livre ?

Les neurobiologistes s’intéressent depuis longtemps à la religion, à la manière dont le cerveau réagit lorsque nous nous mettons en état de prière ou de méditation par exemple. Ils ont constaté que ces pratiques nous plongent dans des états de conscience particuliers, que des lumières bien précises s’allument à ces moments-là dans le cerveau.

« Notre cerveau est remarquablement adapté à la pratique religieuse »

Certains en ont conclu que Dieu est une invention de notre cerveau. Les tenants de la neurothéologie proposent quant à eux une autre conclusion : selon eux, notre cerveau est remarquablement adapté à la pratique religieuse. Il y a des tuyaux dans notre cerveau qui sont particulièrement opportuns pour aborder le rapport à Dieu et à la transcendance. Est-ce l’œuvre d’une intelligence supérieure ?

Encore une fois, selon moi, c’est une question de foi. La neurologie ne peut ni prouver ni nier l’existence de Dieu. Elle nous aide à mieux nous connaître nous-mêmes, et c’est déjà remarquable !

La pensée du prêtre jésuite Pierre Teilhard de Chardin (1881-1955) est, selon vous, précieuse pour penser les liens entre science et religion. Pourquoi ?

Il a vécu à une période-clé, la première moitié du XXᵉ siècle, qui a vu s’élaborer de nombreuses théories scientifiques décisives : le Big Bang, la génétique, l’évolution, la préhistoire, etc. Il a lui-même contribué, en tant que paléontologue, au développement de ces sciences qui, aujourd’hui, nous permettent d’avoir une idée un peu plus claire sur l’origine de notre espèce.

Il n’a pourtant jamais cessé d’être croyant. Face à ce monde que nous savons désormais potentiellement infini, en évolution, vieux de plusieurs milliards d’années, offrant la possibilité d’existences extraterrestres et mettant ainsi en cause le sens littéral des récits de la Genèse, il n’a pas cessé de développer une réponse chrétienne. Comme Paul de Tarse [né au début du Ier siècle et mort vers 67] ou les Pères de l’Eglise avant lui, il va se demander : quelles sont les limites de l’œuvre de Dieu ? Lui n’en voyait aucune.

Son idée était de ne jamais réduire l’action de Dieu à ce que nous percevons de nos petits problèmes de terriens aujourd’hui. Qui sommes-nous pour dire ce que Dieu a les moyens de faire ou non ? Ne sommes-nous pas, apparemment, insignifiants au regard de l’univers ? Sans tomber dans le dogmatisme, restant dans une démarche de foi, non de preuve, Pierre Teilhard de Chardin est utile pour comprendre comment la science peut interroger la tradition, ouvrir des perspectives nouvelles ou en redécouvrir des oubliées.

Gaétan Supertino

Un autre texte sur les femmes et les religions.
Marie Madeleine à la Grotte de la Sainte- Baume

Marie Madeleine à la Grotte de la Sainte- Baume

Ce très beau tableau, qui ornait autrefois la chapelle Saint-Charles du couvent des Carmélites de la rue Saint-Jacques, n’a pas encore trouvé son attribution exacte. Il a été réalisé par un élève de Le Brun, d’après les dessins du maître. L’ensemble de la chapelle, dédiée à la sainte, avait été conçu par Le Brun lui-même à la demande de l’abbé Le Camus, libertin converti grâce aux écrits du cardinal de Bérulle, figure éminente de la Contre- Réforme en France. Marie-Madeleine, dont la dévotion était particulièrement importante dans le milieu des Carmélites, est ici représentée dans la grotte de la Sainte-Baume où elle se serait retirée après sa venue en Provence. Madeleine méditant sur la vanité de la vie terrestre incarne la pénitence aux yeux des fidèles. La discipline, petit fouet avec laquelle elle se flagelle, ainsi que le cilice, étoffe de crin qu’elle porte à même la peau, sont les instruments de sa mortification. Le visage baigné de larmes, elle tient un crucifix et un crâne, symbole de vanité. L’expression d’extase de la sainte est en tous points conforme au canon fixé par Le Brun pour exprimer les passions. Sa longue chevelure dorée, répandue sur ses épaules, ainsi que le drapé de son habit, savamment disposé, expriment tout autant que son visage l’abandon de la sainte. Mais cette œuvre vaut surtout par son merveilleux paysage montagnard qui occupe la presque totalité de la composition. La grotte, plongée dans l’obscurité, s’ouvre par degrés successifs sur un ciel éblouissant, métaphore de la lumière divine. Le magnifique chardon au premier plan, véritable nature morte, est par ailleurs chargé d’une riche valeur symbolique. Recouvert d’épines, il évoque d’abord la Couronne qui ceint le front du Christ sur la Croix. Mais, ne se fanant pas une fois coupé, le chardon est aussi un symbole d’immortalité. Saisi à la Révolution, ce tableau est envoyé à Grenoble dès 1799.

Les religions légitiment-elles l’inégalité entre hommes et femmes ?

Analyse

Virginie Larousse

Les religions sont très marquées par une pensée patriarcale, où les femmes sont considérées comme inférieures aux hommes. Mais les traditions religieuses n’ont fait que sacraliser des usages séculaires, appelés aujourd’hui à être réinventés, analyse Virginie Larousse, responsable du « Monde des religions ».

Publié le 08 mars 2023

 

 

De fait, les religions du Livre sont très marquées par une pensée patriarcale, où les femmes sont considérées comme inférieures aux hommes, auxquels elles doivent être soumises, tandis que le pouvoir religieux et l’accès au sacré sont réservés aux hommes.

Il faut souligner que ce sort peu enviable réservé à la gent féminine n’est pas exclusif aux monothéismes : force est de constater que toutes les grandes traditions religieuses, y compris le bouddhisme tibétain, que l’on a tendance à idéaliser, sont empreintes d’un vieux fonds de misogynie plus ou moins latent.

Des textes à contextualiser

Cependant, les textes religieux sont le fruit de leur époque. La notion d’égalité entre l’homme et la femme est récente. La première Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, due à Olympe de Gouges, date de 1791 et de la Révolution française, période peu favorable à la religion (en l’occurrence catholique).

 

 
Les grands textes fondateurs des religions émanent de civilisations ou d’époques où cette notion n’avait aucun sens. Quand l’apôtre Paul écrit : « Le chef de la femme, c’est l’homme » (1 Corinthiens 11, 3), ou encore « que vos femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis de parler » (1 Corinthiens 14, 34), il ne fait qu’exprimer une évidence pour ses contemporains.

 

Par ailleurs, le message des grands livres religieux est loin d’être exclusivement misogyne. Ainsi, Jésus était très proche des femmes, à une époque où elles étaient pourtant reléguées au second plan. Marie-Madeleine, premier témoin de la résurrection du Christ, selon les Evangiles, n’est-elle pas parfois surnommée l’« apôtre des apôtres » ? Quant à Paul, il a une affirmation très forte, affirmant qu’« Il n’y a plus ni homme ni femme » (Galates 3, 28), exprimant là l’idée qu’hommes et femmes sont égaux en Christ.

 

Mahomet, de son côté, a limité à quatre le nombre d’épouses pour chaque homme (Coran 4, 3), alors qu’il n’y avait pas de limite de nombre auparavant. Ce faisant, il énonce une règle sociale destinée à protéger les femmes de la promiscuité et les hommes du célibat forcé.

 

Par ailleurs, lorsque le Coran fixe la part d’héritage des filles à la moitié de celle des fils, (Coran 4, 11 et 12), il oblige les familles à verser une part aux filles, ce qui pouvait ne pas être le cas du tout à l’époque. Quant au fameux voile dit « islamique », la coutume de se voiler remonte à l’Antiquité, donc bien avant l’islam, et n’a initialement rien à voir avec la religion.

Une conception occidentale du féminisme

Malgré la structure patriarcale des trois religions monothéistes, des femmes ont pu accéder à des possibilités d’action, dans un cadre religieux ou grâce à leur culture. Moniales musiciennes du Moyen Age, religieuses missionnaires, supérieures de congrégations catholiques du XIXe siècle aux pouvoirs parfois importants, femmes protestantes et juives engagées vers 1900 dans le combat pour l’émancipation du « sexe faible » et, plus près de nous, théologiennes féministes revisitant la Bible, le Talmud ou le Coran, rabbines ou imames : ces situations incitent à nuancer la vision critique du rôle des religions dans l’asservissement des femmes.

A l’heure actuelle, si le voile, parfois imposé aux femmes contre leur volonté, reste un symbole d’oppression pour beaucoup, certaines musulmanes le portent tout en affichant leurs convictions féministes, bousculant les conceptions occidentales traditionnelles du féminisme.

Au fond, les traditions religieuses n’ont fait que sacraliser des usages séculaires. Les textes sacrés sont le fruit d’une époque et d’un contexte, et leur lecture ne saurait être immuable.

 

Cet article a initialement été publié dans la Lettre Laïcité & Religions n ° 1, septembre 2015, éditée par « Le Monde des religions »

 

 

Virginie Larousse

Etty Hillesum Le Coeur vibrant de la baraque

Etty Hillesum Le Coeur vibrant de la baraque

Etty Hillesum.

Juive hollandaise.

1941.

Elle vit à Amsterdam, où les mesures restrictives sont de plus en plus austères contre les juifs.

Elle se met à écrire un journal, qu'elle tiendra pendant trois ans.

Puis des lettres écrites depuis le camp de Westerbork où elle est déportée en 1942.

Plus d'un an plus tard, elle meurt à Auschwitz ;

mais de son passage sur cette Terre, son journal reste une trace indélébile.

Il était pressant pour moi de porter cette parole sur un plateau de théâtre, au travers d'un 'seule en scène' d'une durée d'une heure.

Depuis plus d'un an que je travaille sur ce texte, "la voix" d'Etty et son message d'espérance qui jaillit de son journal ne cesse de m'animer.

Il ne manque plus qu'une dernière résidence de création pour mettre ce spectacle sur pied, et qu'il puisse inspirer à son tour des spectateurs!

" Ce matin en longeant à bicyclette le Stadionkade, je m'enchantais du vaste horizon que l'on découvre aux lisières de la ville et je respirais l'air frais qu'on ne nous a pas encore rationné. Partout, des pancartes interdisaient aux Juifs les petits chemins menant dans la nature. Mais au-dessus de ce bout de route qui nous reste ouvert, le ciel s'étale tout entier. [...] Je suis une femme heureuse et je chante les louanges de cette vie, oui, en l'an de grâce 1942, la énième année de guerre. "

Méditer avec Etty Hillesum chaque jour 

 

28- Février - Agrandir les réserves d'amour.
Il faut contribuer à agrandir les réserves d'amour sur cette terre. Chaque petite proportion de haine que l'on ajoute aux haines déjà trop nombreuses rend ce monde encore plus inhospitalier et invivable.

 

 

29- Février Être en chemin.

 

Je suis en chemin et me sens guidée au long de ce chemin. Je retrouve toujours mes souvenirs et sais dès lors mieux que jamais comment agir. Ou plutôt je sais que devant toutes situation je saurai comment agir.

 

1- Mars- Abriter la richesse.

 

Combien chaque jour apporte de richesses nouvelles! Merci de m'avoir donné assez d'espace intérieur pour les abriter toutes.
DE L'EXISTENCE DE DIEU

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Astuce : cliquez sur les images pour les aggrandir.

 

FAITES CONNAÎTRE LE BLOG À VOS AMIS.

Voir les commentaires

Publié le par Jean-François Guerry
MORALE, ÉTHIQUE, VERTU !

MORALE, ÉTHIQUE, VERTU !

La morale n’est pas une branche de la philosophie, mais la philosophie première.

                                               Emmanuel Levinas- Conclusions de Totalité et infini.

 

Le triangle formé par ses trois mots ressemble à un triangle équilatéral tel que le décrit la géométrie d’Euclide, avec ses trois côtés égaux, où plutôt de même longueur. Chaque côté, n’ayant pas la même densité, comme dans la devise républicaine, on commence par la liberté de la morale, l’éthique de l’égalité, et « la vertu » de la fraternité. Mais le Franc-maçon voit sans doute abusivement des triangles partout. J’aime aussi à imaginer qu’au centre de ce triangle, il y a un point unique où se trouve une harmonie, un milieu. Un endroit invisible entre l’équerre et le compas, un endroit qui lumineux qui attire le regard. Puisque l’on est dans les triangles, il paraît que le plus sublime est le triangle isocèle, nommé aussi triangle d’Or. Dans lequel le rapport de la longueur du côté double à la longueur du côté de la base est le nombre d’Or phi des grecs, nommé ainsi en mémoire du sculpteur Phidias qui décora le temple du Parthénon sur l’Acropole d’Athènes.

J’aime bien ce triangle d’or dans lequel je vois les deux jambes du compas de l’homme, plus ou moins écartées reposant sur la terre prêtes pour un voyage ou un tracé imaginaire. Au centre je vois le cœur de l’homme et au sommet à l’intersection sa tête qui tutoie les étoiles. Puisque l’on est dans le sublime, ce qui élève l’homme, ce qui le fait passer de sa position horizontale à la verticale, de l’humus qui la fait et le nourrit au spirituel qui l’anime et le dirige vers la Connaissance qui le rend plus radieux que jamais. Cette métamorphose humaine, fait appel à ses sentiments les plus élevés, éduqués et maîtrisés, à la partie la plus mystérieuse de son esprit, capable de faire de lui autre chose que de la matière et qui lui permet de marcher sur ses deux jambes sans vaciller.

Après ses deux premiers pas l’homme en fait un troisième, il se stabilise pour regarder autour de lui après avoir découvert le meilleur de lui-même, il part à la conquête du monde par cinq pas, puis peut-être sept pas et plus. Une marche qui s’allonge, demande des étapes, des retours, des repos, mais qui ne s’interrompt qu’avec un ultime pas au-delà de l’horizon terrestre. Cette procession, ses pas multipliés prend l’allure d’une ascension solennelle spirituelle. Nos corps transportés sont de plus en plus légers et nos cœurs grandissent de plus en plus, les chemins qui étaient tortueux, sinueux deviennent de plus en plus droits. Une voie royale sur laquelle nous sommes guidés par l’œil et l’intelligence du cœur. Notre regard convertit ne voit plus les mêmes choses, ou les choses de la même manière pour plus précis, nous passons du visible à l’invisible, ce qui nous semblait loin, trop loin se rapproche de nous, devient plus présent plus réel et nous oblige. C’est à cette lente procession que nous invitent nos Sœurs et nos Frères quand ils nous tendent leurs mains fraternelles. C’est l’initiation maçonnique.

À propos de la philosophie Ludwig Wittgenstein disait : « La philosophie n’est pas une doctrine mais une activité. » Un de mes Frères J. H dit : « La Franc-maçonnerie n’est pas une école de pensée, mais une école à penser. » Nous pouvons rajouter que cette école à penser nécessite une activité, et que cette activité est la pratique d’une morale, qu’à titre personnelle l’on peut qualifier d’éthique, dans une morale universelle commune à tous les hommes de bonne volonté et libres. Cette éthique est peut-être une forme d’aristocratie de la morale commune, ou une morale qui permet de vivre dans une société particulière, l’éthique permettant la construction du lien social. Les deux morale universelle et éthique exigent la pratique des vertus à hauteur d’homme, sans rien de trop, se défiant de l’hubris qui guette toujours. Cette pratique des vertus, exigeante pour nous-mêmes, n’est possible qu’avec l’aide de nos Sœurs et nos Frères, ils nous aident à gravir les marches qu’ils ont montés avant-nous, ils nous aident à acquérir notre liberté de penser par leurs encouragements, leur tolérance sans faiblesse.

LES VERTUS

La Franc-maçonnerie a pour devise, la devise républicaine qui initie la liberté de penser, c’est aussi avec la liberté que commence la morale. Cette volonté du faire le bien, le beau, ce qui au fond de nous, nous semble juste. Cette morale qui parle à notre conscience profonde et nous guide vers le bien, pour peu que nous soyons préparés, réceptifs. Le premier pas, nous guide vers le cabinet de réflexion, pour une visite à l’intérieur de nous-mêmes, un inventaire. Nous sommes venus dans ce cabinet noir de notre propre volonté, poussé par le désir, par notre raison pas par hasard. Nous ne sommes pas venus pour briller vis-à-vis des autres, mais pour nous confronter à notre être, à notre vécu. Là, nous déposons tous les masques de nos apparences devenus dérisoires. Face à nous-même dépouillé, paradoxalement nous pressentons que nous allons découvrir je ne sais quelle richesse inconnue. Les paroles de vérité qui sont notre dignité, dans ce regard de soi à soi, ce face à face. Rien d’extérieur ne guide notre main, pour écrire notre testament, seul notre esprit parle en nous, ce ne sont parfois que quelques mots, quelques balbutiements de notre vérité. À ce moment-là, c’est notre esprit tout court, seul qui parle en nous. Cet esprit comme le dit Spinoza qui nous fait « Bien faire et se tenir en joie », parce qu’il est libre, libéré. Je sais dès lors, à cet instant dans la profondeur de ce cabinet noir, ce que je dois écrire, ce que je me dois d’écrire, ce que je dois faire moi. Je suis séparé des autres, capable de régler mes problèmes en me regardant dans le miroir. Le triangle, morale, éthique, vertu commence à naître grâce à ma raison. C’est ce que E. Kant a démontré : « L’état moral, qui convient à l’homme et où il peut toujours demeurer, c’est la vertu, c’est-à-dire la moralité dans la lutte,… » À cet instant, je change, je sors de l’enfance de l’inconséquence, je mûris, je me construis imperceptiblement encore. Mais déjà, je trouve les réponses à ma question que dois-je faire ? La règle d’or associée au sublime triangle dit à ma conscience : Fais aux autres ce que tu voudrais qu’ils te fassent. Immédiatement l’on peut trembler de doute, en suis-je capable ? Suis-je capable de vivre cette morale, suis-je capable d’être ainsi désormais ? Même après de longues années de pratique et d’ascèse maçonnique, les mêmes questions restent posées à l’homme sincère, qui ne peut que répondre, j’essaye, je me répare, si je ne puis totalement me reconstruire, je suis sur le chantier du matin au soir car le temps presse. La pratique de la morale universelle, de l’éthique personnelle et des vertus est un chemin vers un but inatteignable, avoir l’humilité de le reconnaître est déjà un grand pas.

Une manière d’essayer d’atteindre ce but, de vivre moralement bien c’est de vivre comme le dit le philosophe Alain en partie selon l’autre, plutôt que totalement Tout seul. C’est bien la spécificité de l’initiation maçonnique qui a pour fondement, pour pierre angulaire la Fraternité. On devient un peu plus vertueux, si l’on ne fait pas seulement le bien par rapport à soi, mais aussi par rapport aux autres, là est la morale et l’éthique.

Au jeune initié la Franc-maçonnerie demande de pratiquer la vertu et fuir le vice, c’est une manière de lui dire que pour mériter le nom de Frère, ses pensées et ses actions doivent se faire en référence à la morale qu’il ressent dans sa conscience. « La conscience morale effective est une conscience agissante. C’est en cela justement que consiste l’effectivité de sa moralité. »  G W F Hegel- Phénoménologie de l’esprit. Ou encore comme le dit E. Kant « Agis de telle sorte que tu traites l’humanité, aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours aussi bien comme une fin et jamais comme un moyen. » E. Kant- Fondements de la Métaphysique des Mœurs.

Pratiquer la morale, avoir pour maître une éthique et préférer les vertus aux vices. C’est le seul moyen de vivre un peu mieux en harmonie avec les autres et de mettre de la joie dans tous les cœurs.

                                            Jean-François Guerry.   

MORALE, ÉTHIQUE, VERTU !

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Astuce : cliquez sur les images pour les aggrandir.

 

FAITES CONNAÎTRE LE BLOG À VOS AMIS.

Voir les commentaires

Publié le par Jean-François Guerry.
Première de couverture.

Première de couverture.

LE FINIS TERRAE de Pierre Coïc.

Là, ou finit la terre et se lève l’écume de la mer dans le pays de Finistère, le pays des rêves et de la vie ; chaque parcelle de terre même si elle ne borde pas la mer, elle sent bon l’iode. Plobannalec-Lesconil dans le pays Bigouden, là les coiffes des femmes défient le vent du large, le pays revendique son appartenance à la terre et la mer.

Pierre Coïc enfant du pays par sa mère, a voulu nous laisser une trace pour remonter le temps, inscrire dans le présent la force de son pays et regarder son avenir en s’inspirant du passé. La période du confinement l’a rapproché un peu plus de ses origines avec son livre « Si nos ancêtres nous contaient… », dans ce temps de respiration il a approfondi et tissé les liens avec son pays.

Son livre est l’histoire de cette commune d’abord tournée vers la terre, puis dont les hommes à force de regarder la mer sont partis à sa conquête. Vous lirez le récit précis de la vie de cette commune, son histoire, vous verrez pourquoi les femmes se promènent fièrement avec leur coiffe haute devenue emblématique de la Bretagne. Ces coiffes menhirs qui tutoient le ciel.

Les très nombreuses illustrations de ce livre, réveilleront pour beaucoup des souvenirs, la précision des faits, des dates, des noms animera les conversations. Toutes les cartes postales réunies par l’auteur colorent la vie de la commune, les jeunes générations y chercheront les fragments de leurs habitations.

Pierre Coïc souligne avec justesse, qu’à l’époque il n’y avait pas d’agriculteurs, encore moins d’exploitants agricoles, mais simplement des cultivateurs, des hommes près de leur terre mère, chaque champ avait un nom. Les hommes avaient un rapport à leur terre, ils étaient de la terre. Les autres étaient des travailleurs de la mer, devenus des marins. Vous verrez comment les Pardons et les défilés se sont parfois mêlés pour arracher aux patrons des conserveries quelques centimes, la terre et la mer ont rougis ensemble sous les coups de la misère. Il semble que l’histoire se répète inlassablement.

Au-delà donc des faits historiques, des statistiques. Pierre Coïc nous montre la vie sociale de l’époque avec ses joies et ses misères. Il nous montre la fierté de ces femmes et de ces hommes qui portent haut la gloire au travail. L’histoire contée de ces gens est aussi un peu la nôtre.

LIRE : Pierre Coïc – Si nos ancêtres nous contaient Plobannalec-Lesconil. 157 Pages 18€ Éditions Coollibri.com. www.coollibri.com

Pierre Coïc

Pierre Coïc

Cartes postales anciennes.
Cartes postales anciennes.
Cartes postales anciennes.

Cartes postales anciennes.

Résumé
c'est l'histoire d'une commune, qui en 1836 ne comptait que 1 676 habitants principalement regroupés sur Plobannalec et dont la vocation était essentiellement agricole. L'espace mer (Lesconil) était à l'époque pratiquement inexploité. C'est l'activité naissante de la pêche qui transformera radicalement cette commune qui connaîtra un essor assez exceptionnel entremêlé d’anecdotes particulières. Une histoire relatée sur quelques cent années à compter de 1836, dans une écriture simple. En fait, un mémoire historique et sociologique appuyé sur des bases généalogiques. un livre de 160 pages comprenant du texte et des photos anciennes.
LE FINIS TERRAE DE PIERRE COÏC - Si nos ancêtres nous contaient Plobannalec- Lesconil.

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Astuce : cliquez sur les images pour les aggrandir.

 

FAITES CONNAÎTRE LE BLOG À VOS AMIS.

Voir les commentaires

Publié le par Jean-François Guerry
Saint-Pierre de Rome

Saint-Pierre de Rome

Je relève un article du média Vatican News sur le net le 26 Février 2024, qui semble daté du 15 novembre 2023. Que faut-il penser de cette volonté de communication du vatican? 
Vatican News semble relayer la parole de l'église.

 

Le Vatican a-t-il toujours peur des Francs-maçons ? 

 

Y-a-t'il  dans ces déclarations un rayon de la Lumière ? Par Saint-Jean !!

 

Jean-François Guerry.
Vatican News selon Wikipédia.
Vatican News est le portail d'information officiel du vatican Saint-Siège, servant de source d'informations sur les activités, déclarations et événements liés à l'Église catholique mondiale et aux opérations du Saint-Siège.

 

En tant que membre du Dicastère pour la communication il joue un rôle central dans la diffusion des contenus multimédia pertinents pour les fidèles de l'Église catholique ainsi que pour le grand public intéressés par les affaires du vatican...

Fondation du Vatican Actualités

Le 27 juin 2015, le pape François , par une lettre apostolique motu proprio (« de sa propre initiative ») , a créé le Secrétariat pour les communications de la Curie romaine , dans le but d'unifier et d'optimiser la communication du Vatican. Le site Internet News.va et le Conseil pontifical devraient éventuellement y être intégrés. [5] Le site Vatican News indique cette date comme le début de la publication. [1]

VATICAN NEWS- !!! Publication sur le net le 26 février 2024.
Mgr Antonio Staglianò Président de l'Académie Pontificale de théologie.

Mgr Antonio Staglianò Président de l'Académie Pontificale de théologie.

Mgr Antonio Staglianò, président de l'Académie pontificale de théologie.  

VATICAN

Mgr Staglianò: Église et franc-maçonnerie sont profondément inconciliables

Dans une interview accordée aux médias du Vatican, le président de l'Académie pontificale de théologie réitère les raisons de l'incompatibilité entre la foi catholique et la pensée maçonnique. Mgr Antonio Staglianò, souligne que « notre idée de Dieu n'est pas dictée par la raison humaine, mais par la révélation ». « Les fidèles qui adhèrent aux loges sont en état de péché grave: ils ne peuvent pas recevoir la communion», a-t-il affirmé. 

Federico Piana - Cité du Vatican

« L'hérésie maçonnique est une hérésie fondamentalement alignée sur l'hérésie arienne ». C’est ce qu’a laissé entendre le président de l'Académie pontificale de théologie, évoquant clairement aux médias du Vatican l'inconciliabilité entre l'Église catholique et la franc-maçonnerie. « Après tout, a déclaré Mgr Antonio Staglianò, c'est précisément Arius qui s’imaginait que Jésus était un "Grand Architecte de l'Univers", (comme la franc-maçonnerie considère l'Être Suprême, ndlr), niant la divinité du Christ ». C'est pourquoi « le Concile de Nicée, dont nous célébrerons bientôt le 1700e anniversaire, affirme avec force la vérité sur Jésus qui est engendré, non pas créé, il est Dieu né de Dieu, Lumière née de Lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu ».

« Le Grand Architecte de l'Univers »

Et c'est précisément l'idée de « l'Architecte de l'Univers » ou du grand « Horloger » défendue par la franc-maçonnerie qui est incompatible avec l'idée catholique de Dieu. « Cette idée, a expliqué Mgr Staglianò, est le fruit d'un raisonnement humain qui tente d'imaginer un dieu, alors que le Dieu des catholiques est le fruit de la révélation même de Dieu dans le Christ Jésus ». Il s'agit essentiellement du fruit d'un événement historique, a-t-il ajouté, au cours duquel Dieu s'est fait chair, s'est approché des hommes, a parlé à tous les êtres humains et les a destinés à son salut.

15/11/2023

 

Les distances sidérales

« Même le concept de fraternité exprimé par la franc-maçonnerie est à des années-lumière de celui de la foi catholique ». Le président de l'Académie pontificale de théologie soutient que « notre fraternité est établie sur le sacrement de l'amour de Dieu en Jésus; elle est établie sur l'Eucharistie, et pas seulement sur l'idée générique d'être frères». Le même raisonnement, a ajouté l'évêque, peut être appliqué à la charité chrétienne qui « n'a rien à voir avec la philanthropie maçonnique ». La charité chrétienne correspond à l'événement historique « d'un Dieu mort et ressuscité pour nous, et qui demande à ses enfants de ne pas être simplement philanthropes mais d'être, éventuellement, crucifiés par amour ».

 

Franc-maçonnerie: l'adhésion reste interdite pour les catholiques

Dans une réponse approuvée par le Pape à la demande d'un évêque philippin, le dicastère pour la Doctrine de la Foi confirme l'inconciliabilité entre l'adhésion aux loges et la foi ...


 

Le chrétien aime la vraie lumière

Le président de l'Académie pontificale de théologie a souligné l'incompatibilité totale entre être catholique et adhérer à la franc-maçonnerie, en rappelant « qu’au sein de la franc-maçonnerie se développent des intrigues de pouvoir occulte qui sont en contradiction avec l'action chrétienne ». En somme, « lorsque nous parlons d'inconciliabilité, nous nous référons à des contradictions profondes. On ne peut même pas faire appel à l'opposition polaire du théologien Romano Guardini pour dire qu'ils peuvent être ensemble ».

Mystère et ésotérisme

L'ésotérisme -constitué de doctrines spirituelles très souvent secrètes et réservées aux initiés- qui imprègne l'enseignement maçonnique constitue un autre élément important de la distance entre catholiques et franc-maçons. « Même dans le catholicisme, précise Mgr Staglianò, on parle de Mystère. Cependant les Évangiles nous disent que le Mystère caché au cours des siècles ne cesse pas d'être Mystère, mais qu'il cesse d'être caché. Car le Mystère caché au cours des siècles a été révélé ».

La condamnation constante de l'Église

Retraçant la condamnation constante de la franc-maçonnerie par l'Église au cours des siècles, l'évêque a tenu à rappeler la dernière réponse du dicastère pour la Doctrine de la foi à un évêque des Philippines, datant du 13 novembre 2023 et approuvée par le Pape François, dans laquelle il réaffirme que l'adhésion active reste interdite. « Les fidèles qui adhèrent aux loges sont en état de péché grave et ne peuvent absolument pas avoir accès à la communion », a-t-il conclu.

Et pourtant ...

On sait la place que l’idée de liberté, d’égalité et fraternité tient dans votre culture, dans votre histoire. Au fond, ce sont là des idées chrétiennes. Je le dis tout en ayant bien conscience que ceux qui ont formulé ainsi, les premiers, cet idéal, ne se référaient pas à l’alliance de l’homme avec la sagesse éternelle. Mais ils voulaient agir pour l’homme. (1). 

  1. Jean-Paul II- Discours du Bourget dimanche 1er Juin 1980- Lors de son voyage apostolique à Lisieux et Paris.
LE VATICAN ET LES FRANCS-MAÇONS

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Astuce : cliquez sur les images pour les aggrandir.

 

FAITES CONNAÎTRE LE BLOG À VOS AMIS.

Voir les commentaires

Publié le par Jean-François Guerry
RESPECT

RESPECT !

 

Le respect est la manifestation de l’humilité pour celui qui le pratique, il se caractérise le plus souvent par un devoir de silence, face à l’homme respectable, l’homme car le respect est du aux hommes et non aux choses. L’on peut dire que les hommes sont dignes de respect à hauteur de leur exemplarité, qui se mesure par une hauteur encore plus sublime celle de leur amour pour les hommes ses Frères.

Le respect est dû à tout homme en qualité d’humain, rien ne saurait justifier la terrible, l’atroce inhumaine peine de mort. Robert Badinter aurait été l’avocat de Louis XVI. Emmanuel Kant a dit de cette exécution sommaire irrespectueuse de l’homme : La violence au front éhonté s’élève au nom des principes au-dessus du droit le plus sacré. C’est comme un abîme engloutissant tout sans retour, un crime qui semble ne pouvoir être racheté par aucune expiation.

Je dirais que nous devons toujours avoir le sentiment du respect de la personne humaine. Nous avons en ces temps de violence, le devoir de soigner, de réparer ce sentiment profond. Si nous devions avoir la tentation de l’abandonner, ce serait in fine renoncer à notre dignité d’homme.

C’est un bienfait pour nous que ce sentiment de respect, il est permanent en nous et il surgit à chaque fois que nous observons la qualité ou l’action morale de l’un de nos semblables, il est primordial d’insister, que ce respect est axé sur l’homme et non sur les choses. On ne respecte pas un statut social ou les avoirs matériels, mais les qualités morales intrinsèques de l’homme ; sa droiture morale à l’aune de ses actions et pas seulement de ses mots. Je ne m’incline pas par respect devant une quelconque échelle aristocratique, mais devant une échelle spirituelle où je vois des hommes de toutes conditions gravir les barreaux, aspirant à s’élever plus haut qu’eux-mêmes, là est la véritable noblesse de l’homme, celle qui suscite l’admiration. Sur cette échelle, montent ensemble les pauvres et les riches, les Francs-maçons les reconnaissent pour tels, parce qu’ils creusent des cachots pour les vices et tressent ensemble des couronnes de laurier et d’olivier aux vertus, ils s’efforcent d’être des hommes plus vertueux. C’est à ces hommes que nous devons dire Respect ! Fontenelle le féru de géométrie disait : Je m’incline devant un grand, mais mon esprit ne s’incline pas. Le véritable respect ne s’éprouve qu’en silence et intérieurement, il impose une sorte de pudeur, on ne l’exprime pas par de grands gestes ou en paroles flatteuses. Ce respect inspire la règle d’or commune à toutes les traditions et que les Francs-maçons ont adoptés à leur manière, avec volonté : Fais aux autres tout le bien que tu voudrais qu’ils te fassent !C’est par la réalisation de cette injonction que le postulant aux mystères fait ses premiers pas sur le chemin initiatique et acquiers le nom de Frère. Il prendra ainsi sa place, sa fonction dans le cosmos même s’il n’est qu’un point dans l’immensité de l’univers.

Les titulatures maçonniques souvent raillées par les profanes et quelques maçons, sont pourtant dignes de respect par leur symbolisme. Elles associent des vertus à ceux qui les portent. Elles caractérisent une hiérarchie spirituelle et non d’honneur. L’emploi des mots Respectable ou Très Respectable, qualifient avant tout des Frères qui sont plus humbles et plus proches des autres et de leurs Frères. Ils ont par leur longue pratique, leur âge acquis et développés des qualités humaines. Leurs fonctions sont plus des charges que des honneurs, le maçon sincère ne s’enorgueillit pas de ses titulatures, il travaille pour ses Frères du matin au soir. Il est reconnu par ses Frères non par ses savoirs, mais par ses actions et son dévouement. Un homme de bien est respectable par lui-même et indépendamment de tous les dehors. La Bruyère.

Dans notre société nous oublions trop souvent le respect, l’on vocifère plus que l’on ne se parle. Chacun accuse l’autre de manque de respect, se croyant lui-même respectable. Pourtant il est sûr et certain que quand le respect se perd, le respectable s’est perdu en premier, n’ayant pas su montrer du respect pour les autres qui sont ses Frères.

                                                     Jean-François Guerry.

RESPECT

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Astuce : cliquez sur les images pour les aggrandir.

 

FAITES CONNAÎTRE LE BLOG À VOS AMIS.

Voir les commentaires

Publié le par Jean-François Guerry
Eklablog Jean-Beauchard

Eklablog Jean-Beauchard

OÙ EST KANT ?

 

Avons-nous oublié la permanence des Lumières ? À chaque cérémonie en mémoire de nos grands hommes qui ont rejoint l’Orient éternel, et à qui nous obligent à notre Devoir de mémoire. Nous célébrons leur courage, leur volonté, leur engagement dans l’action au service des autres, leur détermination à faire régner la justice. À faire en sorte que l’homme soit un humain libre. Alors on convoque dans de grands discours l’Esprit des Lumières. Avec une sorte de respect, de pudeur, qui a le parfum du regret, des remords, constatant de fait l’abandon du principe des Lumières et ne discernant plus que l’ombre de leur esprit. De cet esprit des Lumières qui hante les pièces vides de nos cerveaux.

Naissance de la Lumière Photo Florence Beauchard

Nous n’avons perdu le courage de penser par nous-mêmes, les algorithmes sont devenus les architectes de nos savoirs et encombrent le chemin de la Connaissance. Les ingénieurs siliconés de la Valley Californienne, nourris par l’uniformité de la mondialisation dont le carburant est le profit matériel toujours plus avide. Nos esprits de plus en plus taillés en pierre identiques, bien rangées et sans originalités. Le droit, la justice, les devoirs sont mesurés par la jauge algorithmique. Les  smartphones greffés dans nos mains qui ne peuvent plus saisir les mains de nos Frères nos hommes.

Photo Florence Beauchard La vie est la Lumière des hommes -Jean

Kant, n’était pas une girouette ballotée par le vent voulant servir tous les auditoires. Il avait avec courage pris conscience de l’impossibilité de réconcilier tout le monde, de plaire en même temps à tout le monde, c’est-à-dire en fait à personne. L’uniformité de la mondialisation, n’est pas le bonheur de l’homme, Kant avait pris conscience que l’on ne pouvait résoudre tout, on ne peut pas satisfaire tout le monde tous les contraires. La Franc-maçonnerie s’efforce de respecter la dignité de tous, s’efforce de rapprocher les contraires, elle parle de réunion de ce qui épars dans le monde et en nous-mêmes. Non pas par une assimilation en une pensée unique dogmatique, mais en faisant une place à chacun, à sa place, à son office afin de créer une harmonie. Une harmonie qui est une paix de l’âme, et s’il faut mettre des mots c’est ce que l’on appelle de nos vœux le vivre ensemble, le vivre en paix. Kant, discerne les différences, les rapproches, essaye de faire vivre les idées universelles celles qui perdurent dans le temps et l’espace.

Il reconnaît notre incapacité à connaître l’absolu, mais aussi la possibilité de tendre vers. En effet nous pouvons simplement discerner les phénomènes grâce à nos sens.

Mais ne croyez pas que j’ai perdu l’espérance, que je suis plongé dans les ténèbres du pessimisme ou de la peur. Avec mes Frères, en voyant mes Frères je reste un naïf prêt encore et toujours à investir dans l’idéalisme et le réalisme, je suis toujours dans le rêve de la Paix perpétuelle de Kant, cette paix pas encore réalisée, qui reste à faire.

C’est pourquoi Kant est présent en nous comme un Maître intérieur. Celui qui veut s’élever, qui veut laisser parler en lui le Maître Secret, le guide sa conscience. Celui-là, peut voir la Grande Lumière au point du jour. Il s’évertue (essaye d’être chaque jour, un peu plus vertueux) de défendre un droit, une justice cosmopolite qui parle en tout homme. Un droit qui quand il est violé en un seul lieu de la terre nous émeut tous, comme une injustice, nous en avons la preuve avec cette guerre en Europe qui frappe de ses coups à notre porte. Tant que nous aurons la capacité au minimum de nous indigner et mieux d’agir contre toutes les tutelles, quelles soient liées à la science et aux techniques (je pense à l’emprise du numérique, de l’I A, de l’administratif dénoncé par Levinas) ou les dictatures politiques, religieuses, les despotismes, les fanatismes qui veulent mettre à genoux les conquêtes des Lumières. Tant que nous gardons nos désirs, notre volonté et notre capacité de savoir, de notre soif de connaître et d’agir, nous ne serons pas des étrangers à nous-mêmes, nous serons libres.

En conclusion, nous ne pouvons ne devons pas, nous contenter de temps à autre de vagues appels grandiloquents à l’Esprit des Lumières au détour d’un discours convenu destiné à des auditeurs conquis d’avance, réunis autour des cercueils de nos grands hommes. Ces grands hommes, qui eux, ont eu le courage, de porter le flambeau des lumières pour éclairer notre destin, ils ont fait les Lumières pour libérer l’homme plutôt que de les dire.

                                                              Jean-François Guerry.   

Les photos sur la Lumière sont de Florence Beauchard la fille de Jean-Beauchard tableau en ouverture de l'article.

OÙ EST KANT ?

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Astuce : cliquez sur les images pour les aggrandir.

 

FAITES CONNAÎTRE LE BLOG À VOS AMIS.

OÙ EST KANT ?
Le journal : Le Télégramme de l'Ouest communique sur les Rencontres de Kerdréan.

 

poleservices@letelegramme.fr12:13 (il y a 5 heures)

L'info vous suit Votre événement est validé Bonjour, Votre événement intitulé "La Franc-Maçonnerie dévoilée, une passion écossaise" a été validé par nos service
Le journal : Ouest- France communique sur les Rencontres de Kerdréan.
Infolocale
 
 
 
se connecter
 
 
 
Votre annonce est validée
 
Rencontres de Kerdrean : La franc-maçonnerie dévoilée
 
Conférence sciences humaines. Cycle de 4 conférences. Mercredi 17 avril de 10 h à 17 h, salle de la Z.-A. du Mané-Salut, Brech. Tarif 25€, sans repas 10€.
 
voir l'annonce
 
 
 
Elle va être diffusée
 
Dans les journaux
 
- Ouest-France - le 10 avril 2024 - Brech
 
 
 
Sur Internet
 
- sur l'agenda Ouest-France
- sur votre site Infolocale Regroupement éthique des anciens amis des mégalithes

 

L'office de Tourisme de la Baie de Quiberon communique sur les Rencontres de Kerdréan dans son agenda.
RENCONTRES DE KERDRÉAN
Route de l'École SALLES DE LA ZA DU MANÉ SALUT
56400 Brech
APPELER
 
4èmes RENCONTRES DE KERDRÉAN- THÈME LA FRANC-MACONNERIE DÉVOILÉE. 4 Conférences. 
Avec déjeuner possible sur place
Tout public. 
1- Les Racines et la Genèse 
2- Découvrir et pratiquer 
3- Spécificité d'un Rite Maçonnique.
4- La loge Maçonnique creuset de la Fraternité.

Les dates d'ouverture

Le 17/04/2024 à partir de 10:00 jusqu'à 17:00
 SALLES DE LA ZA DU MANÉ SALUT
56400 Brech
L'office du Tourisme du Golfe - Vannes communique sur les Rencontres de Kerdréan.

 

 

Fest : Communique sur les Rencontres de Kerdréan.

ASSOCIATION LES MEGALITHES, bonjour !

4ème Rencontres Maçonniques de Kerdréan à Auray !

 

Déjà 72 inscriptions validées. 

BULLETIN D’INSCRIPTION

 

 

   Les Rencontres Maçonniques de Kerdréan

   Le Mercredi  17 Avril 2024

   À 10 heures 00

   Brec’h 56400 salles de la ZA du Mané salut

                  Pour vous joindre si besoin votre mail ou téléphone :

             Conférences seulement tarif unique 10€ par personne 

            Conférences et Repas :  25 €    

Règlement par chèque ordre Association Les Mégalithes chez Mr Jean-François Guerry 18, Rue de la Monnaie 35000 RENNES.

Règlement par virement : Titulaire Association Regroupement Éthique des Anciens Amis des Mégalithes. Banque Crédit Agricole Auray.

RIB : IBAN : FR76  1600  6020  2100  8346  9963  008    BIC : AGRIFRPP860

            DATE LIMITE DE RÉSERVATION ET PAIEMENT 10 AVRIL 2024

                       Contact Jean-François Guerry : Tél : 06 16 82 73 16.

                                    mail : Réservations

                        rencontresmaconniqueskerdrean@gmail.com

Voir les commentaires

Publié le par Jean-François GUERRY
JE VAIS AU TEMPLE...
Photo de mjearlb sur Unsplash

Je vais au Temple…

 

Chaque matin, je vais au Temple. Quand je regarde le ciel par une nuit d’été, je vois le temple. Je mesure l’immensité de ses dimensions : de l’Occident à l’Orient, du Septentrion au Midi, du Nadir au Zénith. Sa surface est sans limites.

Le Temple, organise l’Ordre au milieu du Chaos, il est le lieu de la médiation, de la mesure. Chacun y trouve sa place son office, en fonction de sa progression spirituelle. Le Temple cristallise toute l’activité terrestre et céleste, il est à la fois macrocosme et microcosme. Il a une géométrie ordonnée, jusqu’au cube parfait comme le Saint des saints du Temple du Roi Salomon, là où se trouve le symbole de l’Alliance.

Quand je vais au Temple, je vais dans le monde et en moi-même, là où vit l’esprit qui révèle la lumière de l’âme.

Le Temple est le lieu sacré où s’exprime l’amour fraternel, la fraternité humaine. Quand je vais au Temple, je vais partager avec mes Sœurs et mes Frères, l’indicible grandeur de la lumière de l’amour. Je vais apercevoir derrière le voile des apparences, la grandeur spirituelle de l’homme, la beauté de celui qui tend vers plus haut que lui.

Il paraît que dans cette enceinte séparée de l’impur on creuse des cachots pour les vices et l’on sculpte des stèles à la vertu. Plus humblement peut-être on essaye de faire des hommes des humains.

Quand je vais au Temple, je viens chercher les mots de passe, les mots sacrés qui ouvrent qui ouvrent les portes de l’être.

Quand je vais au Temple, je vais chercher l’héritage spirituel incalculable, indéfinissable. C’est comme un parfum que l’on dépose sur son corps, qui le pénètre le transforme à jamais cette fragrance, cette eau pure coule en nous, cet héritage nous enrichi jusqu’au jour du grand voyage.

Mais, quand d’un passé ancien rien ne subsiste après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir. (1)

Ainsi, est la pensée du Temple. Quand je reviens du Temple, je porte en moi tout son héritage, son parfum. Qui me fait marcher vers les autres, je porte en moi l’espérance, le désir de revenir dans ce lieu de reliance entre les hommes.

                                                     Jean-François Guerry.

—————————

  1. - Marcel Proust- À la recherche du temps perdu- Citation reprise par Judith Guerry dans son livre Le Temple de Jérusalem Héritages. Éditions L’Harmattan Collection Religions & Spiritualités.   
COMMUNIQUÉ CONFÉRENCE

 

CLIQUEZ SUR L'IMAGE POUR MIEUX LIRE.

 
JE VAIS AU TEMPLE...
VU SUR LE BLOG SENTIMENT OCÉANIQUE. DE Jean Dumonteil.
De quoi la dignité est-elle le nom ?

jdumonteilmecom

7 février

Ta dignité, ma dignité, notre dignité. Cette dignité que nous avons en partage. Ce bien inaliénable qui impose le respect, autant le respect que je te dois que celui que je me dois à moi-même. La dignité qui fait qu’une vie vaut la peine d’être vécue. Dignité de celui qui a la force de se tenir debout et égale dignité du plus vulnérable d’entre nous, de celui qui a rendu les armes et qui mérite la pitié, cette merci qui n’est pas l’apitoiement sentimental. 

Toutes les dignités, celle du héros qui se dresse contre la barbarie et celle, tout aussi élevée, de l’éxilé qui survit dans l’épaisseur des jours, dans l’ombre de la société, et continue à vouloir la vie meilleure. La dignité, qui fait que tout être humain est plus grand qu’il ne semble en apparence. La fraternité ne va pas sans la perception de la dignité.

Il faut oser parler de la dignité, comme il faut oser parler de l’honneur, toujours au singulier, pas au pluriel où les dignités sont réservées à des dignitaires qui en manquent trop souvent. Il ne faut pas avoir peur de ce mot, même si on ne le prononce pas sans gravité. Dignité de ceux qui refusent les servitudes volontaires et tout ce qui avilit. La dignité ne sera jamais un luxe, un accessoire et encore moins une vanité. C’est le courage de tenir droit contre tous les vents mauvais. C’est le mérite de celui qui a pour horizon ce qui est digne d’être rêvé et bon de vouloir réaliser.

JE VAIS AU TEMPLE...

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Astuce : cliquez sur les images pour les aggrandir.

 

FAITES CONNAÎTRE LE BLOG À VOS AMIS.

Voir les commentaires

Publié le par Jean-François GUERRY

AU-DELÀ DU SYMBOLE…FICTION OU PAS ?

Nous honorons, nous félicitons, nous décorons, nous célébrons, nous compatissons, notre fabrique de cierges sera bientôt en rupture de stock. On envisage après un grand débat, (Un de plus) de faire une grande cause nationale (Une de plus) qui serait la réalisation d’une industrie de la fabrication des fleurs artificielles, un artifice pour ne pas agir ? Nous pourrions ainsi, aussi éviter le dépérissement des fleurs naturelles la consommation d’énergie dans les serres, réduire l’empreinte carbone  des transports de fleurs de Hollande par camions entiers ou d’Afrique par avions cargos. Autre avantage chaque citoyen pourrait accrocher ces fleurs artificielles à son balcon embellir la cité d’une manière perpétuelle et faire des célébrations un système politique pacifique évitant toutes les indignations, les résistances, l’humanité serait dans une kermesse permanente.  Ainsi l’apparence de la paix régnerait sur la cité et dans les esprits.

Comment en sommes-nous arrivés là ? Parce que nous serions incapables de pérenniser les grandes idées et les grandes valeurs du passé, et surtout de les pratiquer ? Alors nous les panthéonisons, nous les exposons dans de lieux de mémoire, des musées. Pourtant nous savons que depuis l’aube des temps, la vraie vie : c’est la pensée et l’action. En langue maçonnique c’est faire en sorte de propager en dehors des Temples, les idées, les vertus, les valeurs travaillées dans les loges. Les chevaliers de l’esprit n'ont pas pour mission de fleurir les cimetières, mais de relier les hommes autour du bien, du beau, du juste. Non pas dans le seul souci de l’esthétique, mais dans celui de faire naître dans le cœur des hommes, la volonté et le courage de pérenniser les valeurs universelles, intemporelles héritées des Lumières et des traditions et de faire que la transmission de la Connaissance puisse rendre les hommes un peu meilleurs. De faire en sorte que peu à peu dans l’action l’esprit pénètre la matière. Sommes-nous devenus incapables de lutter contre l’homo economicus ce veau d’or, et faire que les hommes soient des homo fraternicus, pas seulement en paroles mais en actes. Dans les livres prophétiques de l’Ancienne Alliance, Ézéchiel le prophète au chapitre des résultats de la prédiction nous lisons :  Voici, tu es pour eux comme un chant d’amour, agréablement chanté, bien accompagné de musique. Ils écoutent tes paroles, mais nul ne les met en pratique… (1)

Dans la Nouvelle Alliance le patron des loges Jean nous le dit encore : Petits enfants, n’aimons ni de mots ni de langue, mais en actes et en vérité… Socrate ne disait pas non plus autre chose en nous demandant de passer de la théorie à la pratique. Cela devrait nous interroger sur notre capacité à faire plutôt qu’a dire, à faire plutôt qu’a communiquer, à faire plutôt qu’à procrastiner.

Bien sûr il faut réfléchir avant de passer à l’action, et nous savons que ceux font, seront toujours critiqués par ceux qui ne font rien. Tant pis aux risques de l’indignation permanente, il faut mieux s’indignez comme le disait Stéphane Hessel c’est le début du combat de la résistance, la réponse à ceux qui comptent, qui calculent les hommes comme des choses.

Les chevaliers de l’esprit doivent toujours avoir dans une main le glaive de la justice et dans l’autre la truelle de la fraternité, comme pourraient-ils sans cela construire en eux le temple de l’esprit et même devenir un temple eux-mêmes, sinon par leur exemplarité dans l’action. On ne peut pas vivre de mots. Pour que les symboles que nous célébrons puissent continuer à vivre, il nous faut faire vivre les idées qui sont cachées derrière eux, autrement nous ne serions que des cymbales qui résonnent dans le désert et dont les sons à force de répétitions tombent dans l’oubli et ne remontent plus dans nos cœurs. Imaginons-nous tous les Badinter, les Manouchian, les Veil, les Hessel, les Zay, les Beltrame, les héros, anonymes, les pompiers de nos vies regardant la cité qui brûle… Se contentant de déposer des fleurs sur ses cendres et d’allumer des cierges en chantant !  

                                                     Jean-François Guerry.    

————————————

  1. Ézéchiel 33 31
  2. Jean 3-18.   
AU-DELÀ DU SYMBOLE…FICTION OU PAS ?
Faire la paix avec soi.
19 - Février 

 

Connaître l'autre de l'intérieur.

 

On ne connaît pas la vie de quelqu'un si l'on n'en sait que les événements extérieurs. Pour connaître la vie de quelqu'un, il faut connaître ses rêves, ses rapports avec ses parents, ses états d'âme, ses désillusions, sa maladie, sa mort.

 

Etty Hillesum.

AU-DELÀ DU SYMBOLE…FICTION OU PAS ?

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Astuce : cliquez sur les images pour les aggrandir.

 

FAITES CONNAÎTRE LE BLOG À VOS AMIS.

Voir les commentaires

Publié le par Jean-François GUERRY
18 février - Aimer ce qui nous entoure.
En fait, le monde est beau. Quand nous sommes seuls en pleine nature et disposés à l'attention, quelque chose nous porte à aimer ce qui nous entoure (...)

 

Et la beauté nous touche d'autant plus vivement que la nécessité apparaît d'une manière plus manifeste, par exemple dans les plis que la pesanteur imprime aux montagnes ou aux flots de la mer, dans le cours des autres.

 

Etty Hillesum- Faire la paix avec soi.

AIMER
Photo de umanoide sur Unsplash

En fait, pour moi ce qui fait le monde beau, c’est le regard de l’autre qui me surprend, qui prend quelque chose sur moi, s’attache à moi en silence. Subitement pour rien, parce que je suis là en face de lui. C’est bizarre parfois comme les gens s’interrogent quand on les regarde, ils se demandent pour quoi ? Si je ne m’étais pas penché vers eux, le monde aurait moins beau, moins vivant. Si je n’avais pas tendu ma main à l’inconnu, le monde se serait asséché dans l’indifférence. Alors que son regard avec ses différences me montre un monde nouveau à chaque fois plus beau, rempli de visages qui me sortent de mes ténèbres, avec la lumière de leurs visages. C’est étrange comme les étrangers nous sont si proches.

                                            Jean-François Guerry.

AIMER
Pour s'inscrire : 
1° - Le bulletin
2°- Par mail : rencontresmaconniqueskerdrean@gmail.com

 

3°- Par téléphone : 06 16 82 73 16.

 

4°- Sur le site de l'office de tourisme de la Baie de Quiberon. Consulter l'agenda à la date du Mercredi 17 avril 2024.
 copier ce lien  https://www.baiedequiberon.bzh

BULLETIN D’INSCRIPTION

 

 

                              Les Rencontres Maçonniques de Kerdréan

                      Le Mercredi  17 Avril 2024

                     À 10 heures 00

                                        Brec’h 56400 salles de la ZA du Mané salut

                                             Pour vous joindre si besoin votre mail ou téléphone :

                               Conférences seulement tarif unique 10€ par personne 

                                                 Conférences et Repas :  25 €    

Règlement par chèque ordre Association Les Mégalithes chez Mr Jean-François Guerry 18, Rue de la Monnaie 35000 RENNES.

Règlement par virement : Titulaire Association Regroupement Éthique des Anciens Amis des Mégalithes. Banque Crédit Agricole Auray.

RIB : IBAN : FR76  1600  6020  2100  8346  9963  008    BIC : AGRIFRPP860

            DATE LIMITE DE RÉSERVATION ET PAIEMENT 10 AVRIL 2024

                       Contact Jean-François Guerry : Tél : 06 16 82 73 16.

                                    mail : Réservations cliquez sur l'adresse mail

                        rencontresmaconniqueskerdrean@gmail.com

AIMER

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Astuce : cliquez sur les images pour les aggrandir.

 

FAITES CONNAÎTRE LE BLOG À VOS AMIS.

Voir les commentaires