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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Jean-François GUERRY
RECENSION : 14ème Cahier de l'Alliance - La Mort au présent, face à l'éternel Orient Part III-

VIENT DE PARAITRE-

La Mort au présent

face à l’éternel Orient

La mort est au cœur de l’expérience maçonnique, à toutes ses étapes, grâce à une méthode d’intériorisation singulière. La Franc-maçonnerie traditionnelle l’intègre puissamment, à travers l’expression symbolique des rites de passage et avec l’appropriation physique, mentale et spirituelle de la mort par l’initié.

Toutes les grandes philosophies et courants spirituels intègrent la mort. Contre tous les fantasmes transhumanistes, il faut affirmer que l’humanisme et le mystère de l’homme se fondent dans la reconnaissance de la fragilité de la vie, dans la vulnérabilité partagée.

Vivre, c’est apprendre à mourir, mourir à soi-même, à ce monde, à ses apparences, passer à l’éternité. De Pascal à Camus, quel est le sens de la vie ? Peut-on échapper à cette question du sens qui est aussi liée aux questions du temps et de l’altérité.

La mort est devenue le dernier tabou de nos sociétés modernes, elle est évacuée, escamotée. On ne meurt plus chez soi entouré des siens, mais majoritairement à l’hôpital, souvent dans la solitude, comme l’évoque magnifiquement Marie de Hennezel dans l’entretien qu’elle a accordé aux Cahiers.

Au sommaire

Fred PICAVET, On ne badine pas avec la mort
Gaston-Paul EFFA, Les morts ne sont pas morts
Marie de HENNEZEL, Face à la mort, nous sommes frères François-Xavier TASSEL, La mort pour décrypter la société
Pierre PELLE LE CROISA, La mort est le sens de la vie
Jacques TRESCASES, Réflexions d’un initié sur la mort
Gaël de KERRET, Du songe à la mort : une lecture des Tenues funèbres Jean DUMONTEIL, La Franc-maçonnerie ou l’amour de la mort

« Cahiers de L’Alliance » n°14, La Mort au présent, Ed Numérilivre, Paris, février 2023, 120 pages, 20 €. – abonnement un an, 3 numéros, 48 €.

A commander sur www.eosphoros.fr ou www.numerilivre.fr

CONTACTJean-Claude TRIBOUT – cahiers.alliance@alliance.fm

RECENSION : 14ème Cahier de l’Alliance - La Mort au présent- face à l’éternel Orient – Part III-

 

L’article de Pierre Pelle le Croisa écrivain prolifique, Franc-maçon membre de la Grande loge de l’Alliance Maçonnique Française : La mort est le sens de la vie, résonne au premier abord comme un paradoxe, voir une provocation sauf pour les initiés en général et les Francs-maçons en particulier. L’auteur, nous propose une réflexion philosophique dans cet article sur le sens de la vie au regard de la certitude de la mort physique.

Il aborde d’emblée : le sens ou non sens, le besoin de sens pour l’homme animal pensant et raisonnable. Dans son article il parcourt les pensées de Pascal, de Camus, Alain, Nietzsche, à la recherche des réponses au sens de la vie considérant le terme inéluctable de la mort physique. Il s’interroge et interroge le sens de cette vie : « si je parie pour le sens de la vie, il devient évident que je dois donner un sens à la mienne mais lequel ? »

« Ainsi dans le monde d’ici-bas, a-t-on toujours intérêt à parier pour le sens même si la vie n’en n’a pas. »

Il conclut la première partie de son article sur le sens de la vie par cette phrase, je dirais pleine de bon sens : « En un mot qu’est-ce qui donne du sens au sens ? »

Dans le 2ème paragraphe de l’article est évoqué : « le temps de la vie ». Ses limites entre la naissance et la mort, la brièveté relative de ce temps oblige à le valoriser, une urgence à agir en quelque sorte pour valoriser sa vie, la réaliser. Donner un essor à sa vie intérieure et extérieure. Comment, pour le Franc-maçon en pratiquant la vertu et en fuyant le vice, en se référant à un code moral, une éthique : « législation réelle pour nos actions », se respecter, être digne et respecter la société des hommes et du vivant. S’engager à être actif dans la pratique du bien moral en modifiant sa façon d’être.

Pierre Pelle le Croisa, aborde ensuite Le temps de la mort. Est-ce inutile de pratiquer l’ordre moral puisque l’on va disparaître ? Que tout va disparaître dans l’oubli ? Sauf que la Franc-maçonnerie est une tradition, ce qui implique la transmission. Transmettre, est donc un moyen de vivre, de survivre après la mort physique, parce que nous avons transmis aux autres. « Nous sommes les générations de transition, les intermédiaires, ceux qui accomplissent le travail pour que leurs descendants soient bien préparés. » Le travail sur soi profite aux autres, il n’est donc ni égotisme, ni égoïsme. Ainsi, par exemple quand la parole circule en loge elle enrichit le travail et la transmission, elle ouvre des nouveaux champs de réflexion pour les Sœurs et les Frères, elle élève leur état de conscience.

Pierre Pelle le Croisa conclu par un paragraphe au titre de « La seconde mort et la seconde naissance. » Après avoir constaté que nous continuons à vivre par notre capacité à nous reproduire. Il fait également le constat que dans la vie profane la naissance précède la mort, alors que dans la vie initiatique la mort précède la vie. L’initié revit sa naissance et sa mort.

L’auteur conclu presque en constatant que la réponse au pourquoi vivre est difficile, si ce n’est pour transmettre. Ce qui impose la recherche du comment vivre, plus à notre portée, à nous de choisir en quelque sorte. Un beau thème de réflexion et d’action.

Un Cahier de l’Alliance à lire pour réfléchir à notre condition de mortel au sens que l’on peut donner à sa vie, conscient que le temps presse.

 

                                                     Jean-François Guerry.


LIRE : Le 14ème Cahier de l’Alliance – La Mort au présent- face à l’éternel Orient. 

Par abonnement : GL-AMF – Cahiers de l’Alliance 8 rue Gesnouin 92110 – Clichy. Soit 3 numéros au prix de 48€ port compris.

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Les perroquets de la Colonne du Nord

Les perroquets de la Colonne du Nord

RECENSION : 14ème Cahier de l'Alliance - La Mort au présent, face à l'éternel Orient Part III-
LA GRANDE LOGE DES PERROQUETS - Travaille à la Gloire de CHAT GPT!
Bonne nouvelle plus besoin de travailler, de faire des recherches, de réfléchir, avec chat GPT la certitude de pouvoir rapidement acquérir tous les grades et degrés maçonniques ! On pouvait déjà acheter facilement  des passeports européens à Malte, bientôt en vente les diplômes du 1er degré au 33ème de R E A A. livraison Franco de port avec planches, colonnes, balustres de toutes tailles.

 

 

 

À lire sur 450.FM. 

https://450.fm
Journal 450.fm redaction@450.fm
 
Lire l'article
 
Actualité France  •  2023-03-29  •  La Rédaction
RECENSION : 14ème Cahier de l'Alliance - La Mort au présent, face à l'éternel Orient Part III-

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Publié le par Jean-François GUERRY
Pont, passage

Pont, passage

TRANSMETTRE

 

Nous recevons tout, la vie d’abord et ses mystères dont celui de l’initiation, qui nous donne à voir les forces de l’esprit. Tout est grâce à prendre à savourer, sans ces saveurs, comment la joie pourrait être dans nos cœurs ? Comment dire merci pour tous ces dons si ce n’est par l’amour.

Que faisons-nous de cet héritage, de cette transmission immatérielle. Nous modelons, taillons, polissons sans cesse ce que nous avons reçu, nous nous interrogeons sur cet héritage. « Assumer un héritage n’empêche pas de le questionner », (1) de le modifier, de le bonifier tout en restant fidèle à ce don. « C’est le subtil mélange entre fidélité et infidélité » (2) pour que la tradition soit toujours vivante. On échappe alors au conservatisme qui sclérose l’esprit, empêche le vivre et le penser par soi-même.

Ma loge mère, n’est pas sauvage, elle est souveraine, ses membres ne réécrivent pas les rituels au gré de leur egos. Ma loge est reliée à une fédération gardienne de la pureté et de la transmission du rite initiatique. À chaque tenue les ouvriers (les Frères) reconstruisent le temple, ils sortent des malles et des placards les décors et les outils symboliques qui vont permettent avec le rituel de sacraliser l’espace. Tous les Frères participent ainsi à la construction du temple matériel et inconsciemment, progressivement à la construction de leur propre temple intérieur. Chaque fois renaît un nouveau temple semblable au précédent. La matière et les outils sont moins importants que les idées et les savoirs qu’ils dissimulent. Le temple renaît à chaque plus radieux.

TEMPLE EXTÉRIEUR SHINTO - D'ISE

À l’image du grand temple Shinto d’Ise au Japon, composé de 125 bâtiments dont deux principaux le Naiku ou sanctuaire intérieur et le Geku sanctuaire extérieur, des temples dévoués aux nourritures terrestres et spirituelles. Ce sanctuaire shintoïste est censé avoir abrité le miroir sacré de l’empereur du Japon. Comme le temple de ma loge est construit à chaque tenue ouverte à la Gloire du Grand Architecte de l’Univers, le temple shinto d’Ise est lui reconstruit tous les 20 ans. Il est reconstruit suivant un ordre et des règles très précises, mais avec des matériaux neufs, bel exemple de transmission ! À Ise on ne vend pas d’artefacts religieux et le sanctuaire est purifié sans cesse par l’abondance de l’eau.

Ce sanctuaire : « Outre qu’il symbolise un cycle de mort et de renaissance, ce rituel part du principe que la matière brute est finalement moins importante à préserver et à transmettre que les techniques et les savoir faire qui ont permis de le bâtir. De ce point de vue, on réinvente à chaque instant ce qui nous est transmis. » (3)

Incendie Notre-Dame de Paris

Je ne puis m’empêcher de penser, à un exemple plus près de nous, la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris. En ce moment des apprentis, des compagnons et des maîtres d’œuvre participent à la reconstruction à l’identique avec de nouvelles pierres, de nouveaux ouvriers, mais des techniques et des savoir faire transmis et améliorés au cours des siècles.

Reconstruction de Notre-Dame de Paris

Il en est de même dans les loges maçonniques des Frères Apprentis nouvellement initiés ; qui font leurs premier travail, genou à terre à l’Orient. Ils donnent leurs premiers coups avec leurs outils maillets et ciseaux sur leur nouvelle pierre brute, à chaque fois perpétuant ainsi un rite ancestral. Ce rite qu’ils transmettrons un jour, quand ils auront construit leur temple intérieur à de nouveaux Frères Apprentis ayant demandé la lumière.

                                                     Jean-François Guerry.

 

­­­­­­­­­-—————————————————————————————

  1. et (2) – Delphine Horvilleur Rabbin – Citation Journal La Croix du 31 décembre 2022.
  1. -     Fabien Trécourt – Éditorialiste revue Sciences Humaines- Grand Dossier N°70 de mars, avril, mai 2023. Éditorial – Transmettre, hériter, innover.            
QUE RETENIR

 

Gilles Vigneault

Gilles Vigneault

 
 

Sous la peau
La chair et la chaîne
Sous les mots
La joie et la peine
Sous la main
La lame et la haine
Sous le sein
Le lait et le coeur
Sous le champ
La source et la sève
Sous le vent
La dune et la voile
Sous le jeu
La paix et la guerre
Sous le feu
La cendre et le sang
Que retenir
De ces miroirs?
Au bord du soir
Que retenir?
Sous le pied
La marche et la danse
Sous le joug
La honte et la rage
Sous la mer
Le sel et la vie
Sous l’hiver
La fleur et le Temps
Sous la nuit
L’oubli et le rêve
Sous le pont
La barque et la rive
Sous le ciel
L’aiglon et la grive
Sous la mort
La nuit et le jour
Que retenir
De ces miroirs?
Au bord du soir
Que retenir?
Sous l’amour
La hâte et ses charmes
Sous l’amour
La peur et ses armes
Sous l’amour
Le rire et les larmes
Sous l’amour
L’enfant et l’espoir
Que retenir
De ces miroirs?
Au bord du soir
Que retenir?

TRANSMETTRE

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Publié le par Jean-François GUERRY
DU NOUVEAU À L'OUEST : Après les influenceurs, les relecteurs
Après la censure, l'auto censure, après l'auto censure, la dictature des relecteurs.

 

Au service des minorités ? Ou pas ?

 

Pod Cast audio de France Culture proposé par un lecteur du 
Blog.- Egidio.

 

Bonne écoute.

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Publié le par Jean-François GUERRY
RECENSION : 14ème Cahier de l'Alliance - La Mort au présent - face à l'éternel Orient- Part II-

VIENT DE PARAITRE-

La Mort au présent

face à l’éternel Orient

La mort est au cœur de l’expérience maçonnique, à toutes ses étapes, grâce à une méthode d’intériorisation singulière. La Franc-maçonnerie traditionnelle l’intègre puissamment, à travers l’expression symbolique des rites de passage et avec l’appropriation physique, mentale et spirituelle de la mort par l’initié.

Toutes les grandes philosophies et courants spirituels intègrent la mort. Contre tous les fantasmes transhumanistes, il faut affirmer que l’humanisme et le mystère de l’homme se fondent dans la reconnaissance de la fragilité de la vie, dans la vulnérabilité partagée.

Vivre, c’est apprendre à mourir, mourir à soi-même, à ce monde, à ses apparences, passer à l’éternité. De Pascal à Camus, quel est le sens de la vie ? Peut-on échapper à cette question du sens qui est aussi liée aux questions du temps et de l’altérité.

La mort est devenue le dernier tabou de nos sociétés modernes, elle est évacuée, escamotée. On ne meurt plus chez soi entouré des siens, mais majoritairement à l’hôpital, souvent dans la solitude, comme l’évoque magnifiquement Marie de Hennezel dans l’entretien qu’elle a accordé aux Cahiers.

Au sommaire

Fred PICAVET, On ne badine pas avec la mort
Gaston-Paul EFFA, Les morts ne sont pas morts
Marie de HENNEZEL, Face à la mort, nous sommes frères François-Xavier TASSEL, La mort pour décrypter la société
Pierre PELLE LE CROISA, La mort est le sens de la vie
Jacques TRESCASES, Réflexions d’un initié sur la mort
Gaël de KERRET, Du songe à la mort : une lecture des Tenues funèbres Jean DUMONTEIL, La Franc-maçonnerie ou l’amour de la mort

« Cahiers de L’Alliance » n°14, La Mort au présent, Ed Numérilivre, Paris, février 2023, 120 pages, 20 €. – abonnement un an, 3 numéros, 48 €.

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RECENSION : 14ÈME Cahier de l’Alliance – La Mort au présent – face à l’éternel Orient. Part – II-.

 

Après l’avant-propos du Grand Maître de La Grande Loge de l’Alliance Maçonnique française Fred Picavet : « On ne badine pas avec la mort. ». Après l’affirmation de Gaston Paul Effa : « Les morts ne sont pas morts. » où l’animisme est bien le réveil de l’âme. Après le constat que « Face à la mort nous sommes tous Frères. » dans l’entretien entre Marie de Hennezel praticienne entre autres de l’accompagnement en fin de vie et Jean Dumonteil directeur de la rédaction des Cahiers de l’Alliance. Nous abordons l’article fleuve de François Xavier Tassel praticien de l’urbanisme et Grand Orateur du Grand Chapitre Français de l’Alliance Maçonnique : « La mort pour décrypter nos sociétés. »

D’emblée l’auteur nous rappelle le lien entre la vie et la mort et inversement. Il constate notre désir d’allonger la vie, de la prolonger grâce au progrès des sciences et des techniques, il constate aussi que la philosophie s’intéresse plus à la vie qu’à la mort. (Recherche de la vie bonne, de la vie vraie…) Notre propension au désir de la vie bonne va jusqu’à l’effacement de la mort dans nos sociétés. Il décrit ensuite : « Les rites funéraires comme manifestation de la civilisation. ». Il y aurait-il un rapport entre notre manière de ritualiser la mort, d’organiser les funérailles et notre degré de civilisation ?

La partie de l’article consacrée à « ce que disent nos approches de la mort aujourd’hui », est particulièrement instructive. N’arrivant pas à nous débarrasser de notre peur, de notre angoisse de la mort nous nous efforçons de « rendre la mort invisible ». Cela va jusqu’à la « suppression du corps et du nom », on incinère, on réduit en cendres, parfois même sans la moindre plaque commémorative. Certains, ne supportent même plus d’assister aux cérémonies et rites funèbres. F X Tassel écrit : « Cette évacuation de la mort, devenue invisible et ravalée au rang d’un événement quasiment personnel en effaçant toute dimension collective, montre que l’homme est bien seul dans nos sociétés contemporaines, et qu’il meurt, alors, comme il a vécu. »

F X Tassel, pose la question « d’un repli identitaire ? » Qui mène à des funérailles immatérielles. On délègue les funérailles à des sociétés commerciales, voir financières (Contrats obsèques). Nous refusons en quelque sorte de voir la mort en face, de face. Est-ce « la fin du culte des morts ? » Où sont passées disait déjà il y a quelques années le poète Georges Brassens en termes de regrets les funérailles d’antan.

Dans les deux paragraphes qui concluent son article F X Tassel, s’interroge et interroge la société. Faut-il « Rendre à nouveau visible les morts », pour qu’ils fassent physiquement corps avec la société. Que l’on célèbre leur mémoire. Faut-il leur redonner une dimension physique par des témoignages physiques, par exemple des monuments, associations, noms de rues et place, des signes et images mémorielles. Une occasion de relier la vie à la mort et de faire et parfaire son deuil. Je ne puis m’empêcher à cet instant (En Franc-maçon du R E A A), aux paroles du Roi Salomon organisateur avec les Lévites des funérailles du Maître Architecte Hiram, et qui s’exclama à la vue du mausolée : tout est parfait ! Une manière d’honorer d’Hiram, de lui rendre justice et consacrant de surcroit le patronyme de Maître Parfait.

F X Tassel écrit : « La mort comme conséquence de nos vies, c’est aussi la grande leçon de l’Apocalypse. »

Oui, nous serons peut-être un jour jugés sur notre manière de rendre hommage à nos morts. F X Tasselconclu donc son article par une injonction : « Redonner sens à nos vies pour rendre vie à nos morts » en agissant pour « Replacer la mort au cœur de la cité… pour repenser le sens de nos vies. » Il cite enfin Marie de Hennezel comme un message d’espérance. « Il en va aussi de notre santé », « plus notre société nie l’existence de la mort, plus ce déni bouleverse notre inconscient. » F X Tassel en Franc-maçon affirme « pour combattre notre hubris il est nécessaire de redonner place à la mort. »

J’espère que ces quelques lignes, et ces extraits vous inciteront à faire une lecture complète de cet article et de l’intégralité du 14ème Cahier de l’Alliance.

                                            Jean-François Guerry.

À SUIVRE…


LIRE : Le 14ème Cahier de l’Alliance – La Mort au présent- face à l’éternel Orient. 

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RECENSION : 14ème Cahier de l'Alliance - La Mort au présent - face à l'éternel Orient- Part II-

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Publié le par Jean-Laurent Turbet

Cet article est reposté depuis Le Blog des Spiritualités.

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Publié le par Jean-François GUERRY
LE BRUIT ET LA FUREUR EMPÊCHEMENTS

LE BRUIT ET LA FUREUR

Sont des empêchements à la rencontre avec soi-même qui se fait dans le silence intérieur, qui mène à la rencontre de l’autre. Insultes et invectives sont des voiles qui masquent le réel. Celui qui ferme sa porte, ou simule son ouverture, celui qui se sert du dialogue pour convaincre à tout prix, n’écoute pas, ne parle pas à l’homme. « Celui qui ne parle pas à un homme, ne parle pas à l’homme et celui qui ne parle pas à l’homme ne parle à personne. » (1)

Il s’expose au bruit, à la fureur, au chaos. Aujourd’hui l’on refuse trop souvent le réel, on parle de sentiment de peur, de sentiment d’injustice, c’est refuser pour le moins de voir la Lumière qui baisse et les ténèbres qui peu à peu recouvrent la terre. C’est refuser l’épreuve de la vérité, se retrancher dans ses certitudes, celles qui ne sont partagées qu’avec soi-même et signe le refus de voir le visage de l’autre et d’écouter sa détresse.

« Toute épreuve ne peut être réellement vécue que dans la mesure où elle s’éprouve. On ne peut lui rester extérieur. L’épreuve n’est pas un ressenti, c’est un franchissement qui transforme. » (2)

Le feu de la fureur, n’est pas celui de la Lumière, l’ouragan de la colère, n’est pas le souffle de la vie, l’intolérance aveugle la juste tolérance.

Celui qui use de l’arrogance et du mépris, qui est aveuglé par ses seules certitudes, est dans le dualisme non pas dans la reconnaissance de la dualité. La reconnaissance de la dualité élève l’homme qui en a pris conscience vers la sagesse, la juste harmonie, l’incline a réaliser son désir d’unité, à réunir ce qui est épars en lui et dans le monde.

« Passer du feu à la lumière, passer de l’air au souffle, passer de l’eau à l’océan. À l’infini tout est passage. » (3)

Alors on atteint la grandeur de l’humilité.

                                                     Jean-François Guerry.

 

 

  1. - Antonio Machado- Poète espagnol.
  2. – Jean Dumonteil – Sentiment océanique, Lettres à un frère- « Ces épreuves qui éprouvent. » - Éditions Numérilivre Page 129, 130.
  3. – Ibid (2)

 

SENTIMENT OCÉANIQUE
Sentiment océanique. Lettre à un Frère. Le livre.

jdumonteilmecom

Mar 26

J’ai la grande joie de vous annoncer la parution de mon livre Sentiment océanique. Lettres à un Frère qui prolonge et développe le propos dont je vous entretiens régulièrement sur ce blog. 

Le sentiment océanique, c’est la perception intime de la plénitude, de l’infini auquel nous sommes liés, tel que Romain Rolland l’a défini dans une célèbre lettre à Sigmund Freud en 1927 : « sensation de l’éternel, simplement sans bornes perceptibles et comme océanique. » À partir de cette belle expression, je vous invite à entrer dans la perception intime de la plénitude, de l’infini auquel nous sommes liés. Une méditation d’amour et un message d’espérance adressé aux hommes et aux femmes d’aujourd’hui. 

Nous sommes tous des illettrés spirituels, appelés à vivre une démarche poétique et créatrice qui nous ouvre fraternellement à l’infini océanique et à l’intelligence contemplative.

On peut commander le livre dans toutes les bonnes librairies ou directement chez l’éditeur https://numerilivre.fr/fr/accueil/249-sentiment-oceanique-lettres-a-un-frere-184.html

LE BRUIT ET LA FUREUR EMPÊCHEMENTS

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Publié le par Jean-François GUERRY
RECENSION : 14ème Cahier de l'Alliance - La Mort au Présent - Part I

VIENT DE PARAITRE-

La Mort au présent

face à l’éternel Orient

La mort est au cœur de l’expérience maçonnique, à toutes ses étapes, grâce à une méthode d’intériorisation singulière. La Franc-maçonnerie traditionnelle l’intègre puissamment, à travers l’expression symbolique des rites de passage et avec l’appropriation physique, mentale et spirituelle de la mort par l’initié.

Toutes les grandes philosophies et courants spirituels intègrent la mort. Contre tous les fantasmes transhumanistes, il faut affirmer que l’humanisme et le mystère de l’homme se fondent dans la reconnaissance de la fragilité de la vie, dans la vulnérabilité partagée.

Vivre, c’est apprendre à mourir, mourir à soi-même, à ce monde, à ses apparences, passer à l’éternité. De Pascal à Camus, quel est le sens de la vie ? Peut-on échapper à cette question du sens qui est aussi liée aux questions du temps et de l’altérité.

La mort est devenue le dernier tabou de nos sociétés modernes, elle est évacuée, escamotée. On ne meurt plus chez soi entouré des siens, mais majoritairement à l’hôpital, souvent dans la solitude, comme l’évoque magnifiquement Marie de Hennezel dans l’entretien qu’elle a accordé aux Cahiers.

Au sommaire

Fred PICAVET, On ne badine pas avec la mort
Gaston-Paul EFFA, Les morts ne sont pas morts
Marie de HENNEZEL, Face à la mort, nous sommes frères François-Xavier TASSEL, La mort pour décrypter la société
Pierre PELLE LE CROISA, La mort est le sens de la vie
Jacques TRESCASES, Réflexions d’un initié sur la mort
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Au rythme de 3 numéros par an, les « Cahiers de L’Alliance » sont édités par la Loge nationale de recherche de la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française.

Directeur de la rédaction : Jean DUMONTEIL - Rédacteur en chef : Jean-Claude TRIBOUT

RECENSION : Le Cahier de l’Alliance N°14 – La Mort au présent. Face à l’éternel Orient.

 

 

La Franc-Maçonnerie est une tradition vivante dans sa forme spéculative elle a plus de 300 ans. Sa méthode le symbolisme de la construction, permet à l’homme de se construire, de vivre un peu mieux cet espace-temps entre la naissance et la mort. Elle nous prépare à mieux accepter la mort. L’initiation maçonnique est une métamorphose intérieure, une succession de morts et de régénérations, car rien ne meurt tout se transforme. La mort physique est inéluctable et factuelle celle de l’esprit et de l’âme fait partie des mystères inaccessibles à la raison humaine, elle ouvre le champ des croyances et des doutes. Le Frère Goethe contemplant les Collines éternelles nous a légué cette injonction meurs et deviens dans les deux premières strophes de Chant et figure dans Le Divan Occidental et Oriental. Un appel à la métamorphose de l’être intérieur, dans les pas d’Hermès Trismégiste le dieu de l’alchimie ou encore du poète lyrique grec Pindare, adepte de l’Eunomie grec c’est-à-dire le bon ordre. Pindare qui finalise si j’ose dire l’injonction par son : Deviens ce que tu es… Ainsi la mort symbolique, fait partie de l’initiation qui permet de passer du monde des apparences au monde réel indestructible celui de l’esprit. Quand la chair quitte les os, l’homme renaît plus radieux que jamais. Notre société individualiste et matérialiste a oublié de vivre réellement, elle a oublié la vie de l’esprit. Nous sommes dans un déni de la mort physique, nous voulons prolonger sans fin la vie physique, jusqu’à réduire, oublier la célébration de nos morts, la peur de la mort nous angoisse.

La Franc-maçonnerie avec ses outils symboliques, ses mythes et légendes nous ouvre le passage du visible à l’invisible. Elle permet au myste de mieux comprendre sa vie et d’agir sue celle-ci jusqu’au seuil de l’Orient Éternel, vivre mieux, un peu mieux. Apprendre à recevoir la mort et s’y préparer dignement. Après avoir célébrer la mort de Dieu et placé l’homme au centre du monde, nous n'avons de cesse que célébrer le corps et les apparences oubliant l’esprit qui anime l’âme. Nous sommes atteints par la démesure l’hubris tant redoutée des grecs. Le Franc-maçon s’efforce de chercher la mesure de toutes choses. Il ne recherche pas l’éternité de son corps dans un transhumanisme salvateur, où le paraître domine toujours l’être, où l’avoir dominant l’être fini par le déshumaniser.

Dans une société où les religions sont gangrénées par leurs extrêmes, une société où le sacré fait figure de sacrilège. Une société qui ayant peur de ses morts, disperse leurs cendres, ou sont passés les funérailles d’antan, les cimetières marins qui recueillent le souffle infini et le sel de la mer, dans cette amnésie générale il reste quelques femmes et quelques hommes qui n’oublient pas leurs anciens, dont l’esprit est toujours vivant dans les chaînes unions fraternelles, ainsi l’espérance demeure.

Le 14ème Cahier de l’Alliance sur le thème de la Mort au présent, face à l’Éternel Orient est marqué de cette espérance. Il participe à l’effacement de la peur de la mort, à sa célébration et son acceptation dans une forme d’ataraxie.

Dans son Avant-Propos au titre de On ne badine pas avec la mort. Fred Picavet le Grand Maître de la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française. Il souligne que nous faisons le constat de la mort biologique, mais qu’en est-il de l’esprit et de l’âme après ce passage ? Il pose un certain nombre de questions : « Comment peut-on être mort puisque l’on n’est plus ». La mort est-elle simplement un changement d’état comme un autre ? Nous changeons tous les jours, la mort serait l’ultime changement d’état, un changement radical, une fin ou un commencement, ou les deux ? Fred Picavet écrit : « Cette quête de morts en renaissances successives, vers l’ataraxie, nous amènera inéluctablement vers l’Orient Éternel ». Le désir de transmettre avant sa mort, donne du sens à notre vie.

Le premier article au sommaire de ce cahier est signé par Gaston Paul Effa professeur de philosophie et Franc-maçon membre de l’Alliance Maçonnique. Le titre de son article est : « Les morts ne sont pas morts. ». Une invitation à changer notre regard sur la mort. Cela, dans l’instant me fait penser à Épicure et sa lettre à Ménécée qui développe à propos de la mort sa pensée concluant que ce n’est pas de la mort dont nous avons peur mais de l’idée de la mort.

G P Effa distingue trois moments, trois tournants de la pensée occidentale.

1°) – Le vivant perçus à l’aune de la nature : « La mort fait partie de la nature. »

2°) – Le tourant judéo-chrétien : « L’homme accepte facilement de mourir pour retourner à Dieu et mériter le paradis. »

3°) – L’homme né « de la mort de Dieu. » Se place au centre de l’univers. Prédominance de l’immanence et enlisement de la pensée occidentale.

 « L’humanité a donc perdu le contact avec la nature et Dieu. » - « L’homme en s’éloigne de Dieu et de lui-même. »

Selon G P Effa, l’animisme comme contre philosophie ouvre la possibilité de renouer avec ce qui a été perdu.

Il nous propose d’observer : « La mise en ordre ou la cosmétique du vivant ». Dans un autre paragraphe il nous propose de découvrir : « L’éveil » - « Entre la naissance et la mort. » : écouter ce que nous dit la nature et ce que Dieu nous dit à travers la nature. G P Effa illustre cet éveil avec un poème qui commence par : « Lève les yeux, regarde les étoiles. » poème qui se conclut par : « Si je m’absente, c’est pour te souffler que la joie à son double dans ton cœur ».

Dans la conclusion de son article je perçois l’espérance du rien ne meurt….

 

Le deuxième article de ce Cahier est un entretien entre Marie de Hennezel psychologue, clinicienne et psychanalyste adepte de Jung, praticienne et pionnière de l’accompagnement des personnes en fin de vie, et Jean Dumonteil écrivain, directeur de la rédaction des Cahiers de l’Alliance.

Il est question dans cet entretien entre autres : « Du moment de mourir, du mal de mourir, de la peur de mourir. » Accentué par la solitude de celui qui va mourir. (Cela me fait penser dans l’instant à la Convention sur la fin de vie ; et des éventuelles propositions pour accompagner celle-ci. Alors que l’on déplore que les dispositions de la loi dite Leonetti de 2005, ne sont pas mis correctement en application manque de moyens et de formations, non accompagnement pour la rédaction des directives anticipées. On constate notre propension à voter un nombre incalculable de lois et leurs non applications dans les faits !)

Marie Hennezel nous parle de son expérience et de ses constats lors de son accompagnement des personnes en fin de vie.

Elle relate l’énergie des personnes en fin de vie, « de leur appétence relationnelle ». Ce qui interroge notre responsabilité dans leur accompagnement. Plus loin elle nous dit : « Ce qui sort de la bouche des gens qui vont mourir et qui le savent, c’est l’amour. » J’imagine la charge émotionnelle de ceux qui sont à leur chevet, cela ne peut que nous inspirer l’attention et le respect.

On ne peut pas, non on ne peut pas priver les personnes en fin de vie de l’assistance et de l’accompagnement, c’est inhumain ! (Cela s’est quand produit lors de la pandémie de la Covid 19, il faudra réfléchir à cette question.) Notre fraternité nous oblige au regard vers l’autre, à l’accompagnement de l’autre.

  Jean Dumonteil, met en exergue l’indispensable humilité que nous devons avoir si nous voulons aider l’autre dans la fin de sa vie. Le bénévole « est simplement un humain face à un humain. » souligne avec son expérience Marie de Hennezel. Cet entretien est bien sûr bien plus riche d’idées et d’émotions, vous y découvrirez l’importance de « l’art de mourir », des références « à la vie de l’esprit. »

Une lecture qui incite à lever les yeux, j’ai ressenti la force et la nécessité de la chaine d’union fraternelle entre le mourant et son accompagnant, ainsi que l’indispensable pensée dans la chaîne d’union fraternelle en loge vers nos anciens passés à l’Orient Éternel, cette chaine mémorielle qui doit toujours clore nos travaux, c’est une manière déjà de porter en dehors du temple ce que nous avons reçus, ces dons déposés dans nos esprits et nos cœurs par nos ancêtres. Cette chaîne au double aspect humain et spirituel.

Le 3ème article est signé de François-Xavier Tassel praticien de l’urbanisme, chercheur universitaire, Grand Orateur du Grand Chapitre Français de la Grande Loge de l’Alliance. C’est article fleuve de 17 pages dont le titre est : « La mort pour décrypter nos sociétés. » La mort comme support, lien entre les hommes ?

À SUIVRE…

                                            Jean-François Guerry.

 

 

LIRE : Le 14ème Cahier de l’Alliance – La Mort au présent- face à l’éternel Orient.

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RECENSION : 14ème Cahier de l'Alliance - La Mort au Présent - Part I

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Publié le par Jacques Viallebesset

Cet article est reposté depuis L'atelier des Poètes - par Jacques Viallebesset.

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Publié le par Jean-François GUERRY
Paul Ricoeur.

Paul Ricoeur.

PENSER AVEC PAUL RICŒUR – Part IV- : Le pouvoir de l’imagination. Fin.

 

 

                                                                   « L’imagination est la folle du logis. »

                                                                                   Nicolas de Malebranche (1638- 1715)

 

 

Faut-il séparer l’imagination et la raison, sans doute, faut-il les opposer peut-être pas. L’imagination animée par la passion peut donner corps à mes pensées, réveiller mon esprit. L’imagination n’est pas une faculté de l’erreur, les poètes sont souvent considérés comme des utopistes, mais aussi vecteurs de la vérité. Guy Béart a chanté : La Vérité- Le poète a dit la vérité il doit être exécuté.

La poésie est image, Paul Ricœur pense que l’image est un moyen de représenter le monde, le connaître et enfin agir sur celui-ci. La Franc-maçonnerie est un art de vivre, souvent qualifié d’Art Royal qui impose de Savoir, Comprendre et Agir. Comment par la pratique d’exercices spirituels. La poésie est des exercices spirituels, qui sont des exercices de formation de l’homme.

L’homme imagine, figure le réel au moyen d’images et de symboles, qui agissent sur lui et sur le monde. Quand le Franc-maçon trace sur le sol, le tableau de loge, il trace les plans d’un temple sur terre à l’image du ciel, ce temple est composé d’une forêt de symboles qu’il traverse comme le disait Charles Baudelaire. Il trace un autre monde, ou le monde réel qui fait sens, un monde autre par la force de l’image. Paul Ricœur, pense que l’herméneutique des images et des textes est propice à l’interprétation du monde et de l’homme. Ainsi, l’expérience du mal et du bien se fait à travers les mythes, les légendes, et leurs métaphores qui développent des comparaisons entre deux êtres ou deux situations, deux manières de vivre et de se comporter face aux défis de la vie. L’image, le texte, et leurs métaphores provoquent des chocs sémantiques, mais aussi initiatiques, une prise de conscience. L’imagination donne accès à la connaissance, par une figuration du réel, on passe du visible à l’invisible, on comprend mieux ce que sont l’homme et le monde. L’image permet donc l’accès à l’ineffable, c’est un choc psychologique. Jean de la Fontaine a utilisé cette méthode symbolique dans ses fables, donnant du concret à son imagination.

La lecture des poèmes et des romans fait tenir ensemble deux temps, à la fois attribut de la nature (cf Aristote et Kant) et le temps de l’âme, il faut faire tenir les deux ensemble, l’imagination y participe. C’est le temps subit hors de moi, et le temps intérieur qui est celui de l’âme.

Les signes, les images nous révèlent donc le monde, un monde possible d’où va naître le réel et la possibilité d’agir. Paul Ricœur, par exemple atteste de l’importance du lecteur dans la lecture, il devient lecteur de lui-même et constructeur de lui-même. Le Franc-maçon sait quand il bâtit un temple, qu’il se bâtit lui-même, c’est dire l’importance de l’imagination. Il bâtit un monde qu’il peut et veut habiter, c’est dire la force de l’imagination qui permet la construction d’une vie meilleure, d’un monde meilleur.

« L’imagination n’est plus vilipendée, elle est réhabilitée, sœur jumelle de la raison comme inspiratrice des découvertes et du progrès. Les symboles sont au centre au cœur de cette vie imaginative. Ils révèlent les secrets de l’inconscient, conduisent aux ressorts les plus cachés de l’action, ouvrent l’esprit sur l’inconnu et l’infini. »

Jean Chevalier- Extrait de l’introduction du Dictionnaire des Symboles- de Jean Chevalier et Alain Gheerbant – Éditions Robert Laffont 1969- Page XI.

 

                                    Jean-François Guerry.

La Lumière de l'imagination

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Publié le par Jean-François GUERRY
Paul Ricœur

Paul Ricœur

PENSER AVEC PAUL RICŒUR : Part III- L’épreuve de la Foi et la Raison.

 

                           « Quand un obstacle se présente, il faut l’affronter, ne pas le contourner, ne jamais rester sur la peur d’y aller voir. » « Cette espèce d’intrépidité philosophique m’a soutenu toute ma vie. »

                                                                                                 Paul Ricœur.

 

On peut dire que Paul Ricœur à affronter la question de la possibilité de la contradiction entre la Foi et la Raison. De la conviction mise à l’épreuve de la critique raisonnable. Ce qui explique sans doute sa soif impérieuse des savoirs, une nécessité vitale. Un effort dont on mesure l’importance pour un chrétien protestant élevé dans un milieu quiétiste traditionnel. Un milieu où la faute originelle, la culpabilité ancestrale ferme la porte à la raison. Paul Ricœur va se délier, se défaire progressivement de cette faute, de cette éducation séminale de la faute. Comment ? En passant de la croyance de la culpabilité à la croyance de la capacité de l’homme à se perfectionner sans cesse, de faire face à ses défis personnels, même à celui de la mort. L’homme en apprenant à vivre, une vie bonne apprend aussi à mourir, conscient que la mort fait partie de la vie. Un parcours proche de l’initiation maçonnique. Une alliance entre Foi et Raison toutes deux ailes de l’espérance, comme le dit Jean Paul II dans son encyclique Fides et Ratio (Foi et Raison).

Ce qui explique que Ricœur a toujours mis à distance la philosophie et la foi religieuse, en particulier sa foi chrétienne. Ricœur est donc un philosophe et un chrétien et non un philosophe chrétien, comme beaucoup de Francs-Maçons, cette comparaison me semble raisonnable. Emmanuel Levinas était aussi un philosophe et un juif et non pas un philosophe juif. Il à dit de Paul Ricœur : « Vous êtes incontestable. » Ricœur affirma plus tard, être devenu philosophe pour ne pas devenir schizophrène.

Ricœur boulimique des savoirs a toujours connu une évolution de sa pensée, un perfectionnement de celle-ci toute sa vie. Dans une période il fût existentialiste, mais un existentialiste humaniste mettant l’accent sur le fait que l’homme est un sujet à être. Il prenait alors ses distances entre le fait que l’existence précède et domine l’essence, être et éviter les replis sur soi. Affirmant que le moi deviens un soi avec l’autre, être avec autrui. Il refusa à la fois la divinisation de l’homme et la dissolution de celui-ci dans le structuralisme. Il est convaincu des possibilités de perfectionnement de l’être, c’est aussi la pensée maçonnique de l’amélioration sans limite de l’individu.

Ricœur croit donc aux possibilités de l’homme, mais cela reste au niveau des possibilités, il peut donc y avoir des souffrances pour parvenir à cette amélioration, il se peut aussi que l’homme fasse le mal, que son regard ne se tourne pas toujours vers le plus haut de son être : « Cela fait partie de l’homme, bien entendu, mais par possibilité, il faut entendre aussi que l’homme peut souffrir, qu’il peut ne pas être à la hauteur de ses possibilités, qu’i peut faire le mal, mais aussi il peut agir, parler, raconter son expérience, tenir ses promesses, pardonner, être effleuré par le divin. »

Dans cette citation l’on discerne une analogie avec le chemin initiatique maçonnique, reconnaissance des possibilités de perfectionnement de l’homme, de sa part d’ombre, de ses efforts pour faire le bien fuir le vice pratiquer la vertu. Au fur et à mesure de sa progression dans les degrés initiatiques pratiquer les vertus qui sont enseignées dans ceux-ci, parler après avoir appris à épeler, après avoir acquis les savoirs, se construire. Faire son devoir en transmettant son expérience, c’est tenir ses promesses faites lors de ses serments successifs, être capable de donner, de pardonner aux repentis, après avoir fait alliance avec les hommes, être capable de contempler, d’effleurer le divin.

Paul Ricœur a travaillé pendant plus de cinq sur la pensée de Freud, sur le défi de l’inconscient par rapport à la pensée analytique, sur l’intuition qui a un rapport avec la vérité. J’ai retenu, de cette transcendance de l’esprit et de la parole, qu’après coup elle permet de dépasser l’immédiateté qui gangrène notre société. Comme nous l’avons vu, la philosophie de Ricœur est une philosophie des détours, non pas pour contourner les obstacles, (par un mièvre en même-temps) mais pour une réflexion permettant de les affronter. Ricœur comme nous l’avons vu aussi dans sa démarche herméneutique, sorte d’initiation aux textes, part des textes et s’efforce de les comprendre. Il s’intéresse à l’énigme des images, voire la présence des choses et des idées derrière les images. Ricœur voit aussi dans les images, la présence de ce qui absent, comme une représentation de l’antérieur, une stimulation de notre inconscient ou de notre mémoire ?

Je termine pour aujourd’hui sur une réflexion de Ricœur sur la mort, nous sommes en réflexion en ce moment sur les modalités de la fin de vie. Sur la finitude de la mort, c’est la fin du désir d’être, il nous encourage à être vivant jusqu’au mourir, ce pourrait être pris pour une lapalissade. C’est simplement souligner l’important de vivre le mieux possible jusqu’à la mort, de pouvoir vivre cette mort en pleine paix de l’âme.

                                                                           Jean-François Guerry.

 

À SUIVRE…

Un blog à suivre : Sentiment Océanique
Passent les âges, aime la vie

jdumonteilmecom

Mar 22

Quand nous avons perdu l’innocence de l’enfance, son absolu cosmique qui crée l’émerveillement, quand nous avons combattu tous les combats de la vie, prosaïques dans notre commune humanité, dans la mêlée des jours, que reste-t-il ? La mansuétude pour nous-mêmes et pour nos semblables, nos frères, nos sœurs.

Regarde-les et dis-leur simplement : « Mes Frères, mes Sœurs, nos mêmes rêves, nos semblables et silencieuses blessures. Nos mêmes émois, nos mêmes espérances, la chaleur d’être ensemble, l’ambition d’exister et simplement la joie, toujours réanimée. Joie au-delà de la fatigue des jours, des illusions et de la réalité que nous ne savions voir. »

Joie de l’œuvre commune et fatigue des espérances invisibles. Commune humanité, fragile sourire, la vie toujours recommencée, au-delà, toujours au-delà des apparences, de l’époque, des mœurs qui nous désagrègent, nos mêmes envols, nos mêmes peurs. Aimer, la grande espérance, vivre et transmettre au-delà de nos peurs, de la crainte d’être les derniers ou d’être les premiers à penser cela. Petit chaînon, tendre liaison. La vie, l’humanité toujours recommencée. 

Reviennent les saisons, passent les âges, aime la vie. Reçois. Prends le temps d’accueillir et de te recueillir. Tout est don. Toi-même es don et tu ne le sais pas. Don et contre-don. La vie est rencontre. Joie des jours à venir, joie des jours effacés après la marche harassante et le temps de l’épreuve. Toujours la joie qui déborde, toujours la beauté qui révèle et l’ultime sagesse qu’on n’ose définir, seulement contempler et écouter, comme si le vrai blasphème était de proclamer la sagesse humaine accomplie.

 
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