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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
CONFERENCE

FÉRENCE 

 

 

Sous les auspices du Grand Orient de France et de ses Loges Maçonniques de Vannes : Conscience de l’Armor et Les Passeurs de Gué.

 

À l’occasion de la journée de la laïcité. Le philosophe, écrivain Henri Penã Ruiz auteur du Dictionnaire Amoureux de la Laïcité  traitera du thème suivant :

 

                                          « La Laïcité et la question de l’Identité. »

 

Nul doute que ce sujet traité en Bretagne terre d’une forte et vivace identité intéressera les participants. Ce concept d’identité :

« Qui fait qu’une chose est la même qu’une autre, que deux ou plusieurs choses ne soient qu’une. » Définition du Littré.

 

Comment concilier l’identité ou des identités avec la laïcité ? L’identité vue sous les prismes des traditions ou des Lumières ? Autant de questions qui seront sans doute posées au conférencier.

 

IMPORTANT :

 

La conférence est gratuite le nombre de places étant limité, l’inscription est obligatoire, pour tous les participants, maçonnes, maçons, profanes. L’entrée ne sera donc pas possible pour les non inscrits.

 

Inscription par mail : conf.6.decembre@gmail.com

Revue de presse

H. Pena-Ruiz : "Laïcité : un principe d’émancipation" (Marianne, 20 oct. 17)

Henri Peña-Ruiz, philosophe et écrivain, Prix de la Laïcité 2014, auteur de "Dictionnaire amoureux de la laïcité" (Plon). 20 octobre 2017

"A l’heure ou le mouvement progressiste semble se diviser sur le sens et les enjeux de la laïcité, j’ai voulu verser un effort de mise au point dans le débat. Le voici.

La laïcité n’est pas le produit d’une culture, qui serait celle de l’occident judéo-chrétien. C’est au contraire un idéal d’émancipation conquis à rebours de cette culture, souvent dans le sang et les larmes. Liberté de conscience, égalité des divers croyant(e)s et des athées, refondation de la puissance publique par le seul intérêt général : l’idéal laïque est limpide, et simple à définir. Certes l’émancipation qu’il promeut reste partielle et Marx a raison de dire que l’émancipation socio-économique est nécessaire. Mais lui-même salue l’œuvre laïque de la Commune de Paris, qui applique le propos de Victor Hugo : « Je veux l’Etat chez lui et l’Eglise chez elle ». Il insiste ainsi sur la dialectique des émancipations. N’opposons pas les registres d’émancipation sous prétexte que souvent les différents types de discriminations interfèrent.

Pour les femmes, premières victimes des sacralisations religieuses du patriarcat, c’est essentiel. L’intersection des injustices ne doit pas permettre de calomnier la laïcité. Ainsi une femme noire et musulmane invitée à ôter son voile pour garder des enfants de toutes origines dans une crèche publique n’est pas victime de racisme parce qu’elle est musulmane et noire, et de sexisme parce qu’elle est femme. Sa couleur de peau et son sexe ne la dispensent pas de rester discrète sur sa religion quand il s’agit de respecter la neutralité vestimentaire par souci de ne pas heurter les enfants et les familles qui ne croient pas en Dieu ou sont adeptes d’une autre religion. Si elle-même, croyante, place son enfant dans une crèche, elle vivra mal qu’un employé de la crèche porte sur son teeshirt « je suis athée ». Blanc et catholique, un homme exerçant la même fonction est tenu au même devoir de réserve.

Henri  Penã Ruiz : Philosophe, écrivain, agrégé de l'université, docteur en philosophie. Réputé pour ses travaux sur la laïcité. Il est également maître de conférence à l'Institut des Études Politiques de Paris.

Défenseur des idées de solidarité et de justice sociale.

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Publié le par jean françois
La Valette Île de Malte

La Valette Île de Malte

 

 

DU TEMPS AU TEMPS

 

Amies lectrices, et lecteurs, un peu débordé en ce moment par de nombreux chantiers maçonniques dont certains en début de construction. Je ne vous abandonne pas, mais qui trop embrasse mal étreint, et j’ai sans aucun doute présumé de mes forces et de mes capacités, nul doute que l’orgueil est tenace. 

Il me faut prendre un peu de recul, je pars en voyage quelques jours, à Malte à la recherche des chevaliers de l’ordre hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, les chevaliers de justice. 

 

Ces chevaliers organisés, placés sous l’autorité d’un Pilier  de langue, venus de toute l’Europe et se retrouvant dans leur Auberge de langue. Ces chevaliers véritables précurseurs de nos ONG. 

C’est donc un voyage à la recherche de la parole perdue et de la lumière véritable, la lumière du principe, qui brille de l’amour fraternel.

 

Ces chevaliers qui portent la croix à huit pointes symbolisant les huit langues ou provinces de l’ordre, ou pour certains les huit béatitudes évoquées par le christ dans son sermon sur la montagne, ces béatitudes synonymes de bonheur. Francs-Maçons de tradition nous affirmons notre foi maçonnique, par la reconnaissance d’un principe créateur que nous nommons Grand Architecte de l’Univers, dans le texte des béatitudes il nous suffit de substituer le mot Dieu, par le mot Lumière ou verbe ou parole.

Les béatitudes selon Mathieu.

"Heureux les pauvres par l'esprit : le Royaume des cieux est à eux."

"Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés."

"Heureux les doux : ils auront la terre en partage."

"Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront rassasiés."

"Heureux les miséricordieux : il leur sera fait miséricorde."

"Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu."(Dieu peut-être remplacé par Lumière ou parole)

"Heureux ceux qui font œuvre de paix : ils seront appelés fils de Dieu." (fils de la lumière.)

"Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux."

 

Est-ce par hasard que Paul est le patron de Malte, cela nous rappelle sa première lettre aux Corinthiens : Si je n’ai pas la charité.. Les chevaliers de Malte sont donc bien des chevaliers de l’esprit, des chevaliers de l’amour fraternel.

 

Je vais donc remplir mon bissac d’amour fraternel, je tremperais alors à nouveau ma plume, car comme le dit si bien Christian Bobin pour :

 

« Écrire- donner à une chose ou à quelqu’un dix mille fois plus d’existence qu’à nous-mêmes- une tentative d’amour pur. »

 

Après quelques jours de contemplation, de lecture lente, je passerais de nouveau à l’écriture

 

À bientôt.

 

                                            Jean-François.

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Publié le par jean françois
ESPÉRONS EN CONFIANCE ET EN SÉRÉNITÉ

ESPÉRONS EN CONFIANCE ET EN SÉRÉNITÉ

 

 

Le simple fait de relier les mots espérance et confiance montre que rien n’est acquis, mais aussi le début d’un chemin. Il faut de l’espérance pour atteindre un état de confiance en soi voie de la liberté.

La confiance apparaît donc comme un acte de foi, un sentiment qui nous pousse vers soi et vers les autres. Mais quelle est la destination, si ce n’est un désir de connaissance, de la Connaissance.

 

La confiance est un long apprentissage de soi, un exercice spirituel quotidien, des actes qui permettent de se libérer peu à peu des a priori, des préjugés, des dogmes.

La foi n’est pas un aveuglement, mais lumière de l’action, c’est un acte de maturation, qui mène à une maturité, par la métamorphose de l’être qui atteint un niveau plus élevé de spiritualité, par strates successives.

Women black wall White

La confiance vient sans doute, intuitivement, elle est la conséquence de la prise de conscience de la présence de la lumière éternelle intérieure, la lumière qui brûle d’espérance.

L’écoute :

 

« Des mots venant du cœur suffisent alors à donner la confiance pour la vie. » Charles Pépin.

 

La confiance en soi, permet alors d’aller vers l’autre, les autres, de vaincre ses peurs, même celle de la mort.

 

 

                                   Jean-François.

   

CONFÉRENCE 

 

 

Sous les auspices du Grand Orient de France et de ses Loges Maçonniques de Vannes : Conscience de l’Armor et Les Passeurs de Gué.

 

À l’occasion de la journée de la laïcité. Le philosophe, écrivain Henri Penã Ruiz auteur du Dictionnaire Amoureux de la Laïcité  traitera du thème suivant :

 

                                          « La Laïcité et la question de l’Identité. »

 

Nul doute que ce sujet traité en Bretagne terre d’une forte et vivace identité intéressera les participants. Ce concept d’identité :

« Qui fait qu’une chose est la même qu’une autre, que deux ou plusieurs choses ne soient qu’une. » Définition du Littré.

 

Comment concilier l’identité ou des identités avec la laïcité ? L’identité vue sous les prismes des traditions ou des Lumières ? Autant de questions qui seront sans doute posées au conférencier.

 

IMPORTANT :

 

La conférence est gratuite le nombre de places étant limité, l’inscription est obligatoire, pour tous les participants, maçonnes, maçons, profanes. L’entrée ne sera donc pas possible pour les non inscrits.

 

Inscription par mail : conf.6.decembre@gmail.com

Revue de presse

H. Pena-Ruiz : "Laïcité : un principe d’émancipation" (Marianne, 20 oct. 17)

Henri Peña-Ruiz, philosophe et écrivain, Prix de la Laïcité 2014, auteur de "Dictionnaire amoureux de la laïcité" (Plon). 20 octobre 2017

"A l’heure ou le mouvement progressiste semble se diviser sur le sens et les enjeux de la laïcité, j’ai voulu verser un effort de mise au point dans le débat. Le voici.

La laïcité n’est pas le produit d’une culture, qui serait celle de l’occident judéo-chrétien. C’est au contraire un idéal d’émancipation conquis à rebours de cette culture, souvent dans le sang et les larmes. Liberté de conscience, égalité des divers croyant(e)s et des athées, refondation de la puissance publique par le seul intérêt général : l’idéal laïque est limpide, et simple à définir. Certes l’émancipation qu’il promeut reste partielle et Marx a raison de dire que l’émancipation socio-économique est nécessaire. Mais lui-même salue l’œuvre laïque de la Commune de Paris, qui applique le propos de Victor Hugo : « Je veux l’Etat chez lui et l’Eglise chez elle ». Il insiste ainsi sur la dialectique des émancipations. N’opposons pas les registres d’émancipation sous prétexte que souvent les différents types de discriminations interfèrent.

Pour les femmes, premières victimes des sacralisations religieuses du patriarcat, c’est essentiel. L’intersection des injustices ne doit pas permettre de calomnier la laïcité. Ainsi une femme noire et musulmane invitée à ôter son voile pour garder des enfants de toutes origines dans une crèche publique n’est pas victime de racisme parce qu’elle est musulmane et noire, et de sexisme parce qu’elle est femme. Sa couleur de peau et son sexe ne la dispensent pas de rester discrète sur sa religion quand il s’agit de respecter la neutralité vestimentaire par souci de ne pas heurter les enfants et les familles qui ne croient pas en Dieu ou sont adeptes d’une autre religion. Si elle-même, croyante, place son enfant dans une crèche, elle vivra mal qu’un employé de la crèche porte sur son teeshirt « je suis athée ». Blanc et catholique, un homme exerçant la même fonction est tenu au même devoir de réserve.

Henri  Penã Ruiz : Philosophe, écrivain, agrégé de l'université, docteur en philosophie. Réputé pour ses travaux sur la laïcité. Il est également maître de conférence à l'Institut des Études Politiques de Paris.

Défenseur des idées de solidarité et de justice sociale.

ESPÉRONS EN CONFIANCE ET EN SÉRÉNITÉ

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Publié le par jean françois
LA VUE LA DAME A LA LICORNE

LA VUE LA DAME A LA LICORNE

L’ŒIL DU CŒUR.

 

 

« Voici mon secret. Il est très simple. On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux. » 

Antoine de Saint-Exupéry- Extrait du Petit Prince.

 

 

Ce qui frappe l’imagination dès l’entrée en loge c’est le triangle à l’est, en son centre l’œil. L’œil seul, l’œil du principe, l’œil de lumière. Une des premières questions qui est posée au profane est : que cherchez-vous ? La réponse alors suggérée est : la lumière ?

C’est donc bien la recherche de la lumière le but essentiel de la présence en loge. La vue est le principal des cinq sens, il suffit de voir, mais de voir quoi et pourquoi. Y-a-t-il un rapport entre les masses qui se pressent au Louvre pour voir la Joconde au regard et au sourire énigmatique et ceux qui vont au Musée National du moyen âge aux Thermes de Cluny à Paris, pour regarder les tapisseries célèbres de la Dame à la Licorne, sans doute, le désir d’aller au-delà du regard physique des choses. Découvrir un autre oeil, voire différemment, voir la face cachée des choses, les idées sous les symboles, voir le principe.

 

Il est intéressant d’observer la tapisserie de la Dame à la Licorne, la dame, la licorne et le lion ne se regarde pas, ils regardent ailleurs, la présence également du miroir interroge. Les personnages cherchent une présence ailleurs, ils ne voient pas avec leurs yeux, mais avec l’œil intérieur, celui qui éveille leur conscience, l’œil du cœur. Cet œil unique est comparable à un 6ème sens, comme une porte d’accès au monde spirituel, au monde intérieur. L’œil du triangle est descendu au centre du tablier du maçon à la recherche de plus de spiritualité, munie d’une clé d’ivoire il peut ouvrir la porte du cœur. L’œil du cœur est l’organe de l’intelligence du cœur.

 

C’est pourquoi l’œil du cœur est à l’est, à l’orient à l’endroit où naît et monte la Lumière, qui va envahir le cœur.

 

Le soufi Mançûr El Hallâj apporte la réponse : 

 

« J’ai vu mon Seigneur avec l’œil du Cœur ; et je dis : qui est Tu ? Il me dit : Toi ! »

 

                                            Jean-François.

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Publié le par jean françois
Fractale de Mandelbrot

Fractale de Mandelbrot

CONTEMPLATION DU SACRÉ – RÉALISATION DE SOI

 

 

Il suffit par une belle journée d’été de jeter une pierre brute, simple dans l’eau calme bleutée d’un lac posé au lieu des sommets, et de contempler l’onde qui trace des cercles vers l’infini. Il suffit à l’automne de couper le ventre arrondi d’une pomme dorée pour voir l’étoile flamboyante, de regarder surgir les premiers cristaux de lumière au bord des flocons qui annoncent l’hiver blanc, se coller sur la vitre de la chambre.

 

Alors résonne en nous le chant sacré de la nature, la puissance, la beauté du divin, comme les premiers sons, à l’aurore du premier jour, comme les premières notes de l’orgue du monde, qui pousse notre esprit vers la voûte céleste.

 

Quand le sacré manque, comment faire route vers soi, comment franchir la porte basse, la porte secrète dans la muraille, comment passer le pont de l’indifférence.

 

Voir, regarder, contempler les simples, ces plantes qui soignent, qui nous soigne de la lèpre de l’orgueil qui mange notre cœur. Ces simples qui sont bien plus immenses que les flèches ambitieuses des cathédrales, elles sont le livre de la sagesse. Elles cicatrisent nos âmes meurtries. Hildegarde de Bingen la presque sainte, et son jardin rempli d’amour, pose des compresses d’Achillée sur nos plaies ouvertes.

 

Même le mathématicien au fond de sa feuille noircie par les nombres, contemple derrière leur froideur la lumière sacrée, infinie des fractales, l’empreinte du divin.

 

                                                     Jean-François.

Achillée Millefeuille

Achillée Millefeuille

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Publié le par jean françois
VERBALISER LE TEMPS LA SYMBOLIQUE DU TEMPS –PART-III

VERBALISER LE TEMPS LA SYMBOLIQUE DU TEMPS –PART-III

 

 

Il est venu le temps de clôturer cette recension en trois parties, sur la symbolique du temps, puisqu’il est l’heure avant de se quitter, il nous faut prendre le temps, un dernier temps pour s’interroger, comme le fit Charles-Bernard Jameux avec sa thèse sur l’Art de la Mémoire à l’œuvre dans le temps Maçonnique.

 

Le 4ème Cahier de l’Alliance se termine sur un article de Jean Dumonteil, qui propose puisqu’il est l’heure et que nous avons l’âge et j’ajouterais quelques mots, il nous propose une Méditation sur le Temps, comment mieux clôturer ce travail collectif, qui inspire l’individuel, ouvre sur le monde, et fait prendre conscience qu’à défaut de pouvoir arrêter le sablier présent dans le cabinet de réflexion, il est venu le temps du travail sur soi, et la nécessité de réaliser la folle utopie de transmettre dans le monde, les valeurs que nous avons eu la chance de recevoir et de cultiver en loge. Le temps de reconstruire de nouvelles cathédrales.

 

L’Art de la mémoire à l’œuvre dans le temps maçonnique. 

 

Charles Bernard Jameux, poète, écrivain, un des derniers surréalistes, de surcroit Franc-Maçon à la Grande Loge de France où il occupa de hautes responsabilités est invité dans ce cahier à faire part de sa thèse originale sur l’Art de la Mémoire.

 

Les questions : 

 

« (…) la nature de l’initiation proposée par la franc-maçonnerie spéculative ? Que transmet-on ? Comment le transmet-on…(…)

 

La nature de la démarche initiatique vient-elle par filiation directe (…) de la franc-maçonnerie de métier-ou, au contraire, par influence spirituelle d’une tradition antique bien antérieure ?

 

L’auteur dans sa thèse est à la recherche de la datation de la franc-maçonnerie spéculative, s’appuie sur deux auteurs britanniques non-maçons ce qui accrédite un peu plus sa thèse, et ses recherches personnelles sur une longue période, à caractère historique. Les deux auteurs, en l’occurrence Madame Frances Yates avec son ouvrage l’art de la mémoire (The Art of Memory), et celui de David Stevenson qui s’intitule Les Origines de la franc-Maçonnerie- Le siècle Écossais.

 

L’ouvrage de Frances Yates affirme en quelque sorte que c’est :

 

« (…),non pas l’architecture réelle de la maçonnerie « opérative », mais l’architecture imaginaire ou ‘spéculative’ de l’art de la mémoire comme moyen de véhiculer ses enseignements. »

 

David Stevenson renforce cette idée par l’étude des Seconds Statuts Schaw. Il souligne fait important :

 

 « l’influence de  Giordano Bruno, de ses voyages anglais et allemands et surtout à l’architecture imaginaire ou spéculative de l’art classique de la mémoire. »

 

Point départ sans doute des recherches de Charles Bernard Jameux, il allait mettre à jour l’analogie de structure et de fonctionnement entre l’art de la mémoire et la Franc-Maçonnerie spéculative. Il écrit :

 

« Les symboles maçonniques sont des imagines, les images de l’art de la mémoire. »

 

Le myste grâce au Rite Maçonnique, c’est-à-dire l’enseignement maçonnique, va pouvoir se déplacer dans ce temple imaginaire aussi grand que l’univers, à chaque pas, à chaque découverte il sera invité à pratiquer la vertu, fidèle à ses serments. On peut parler là d’un rappel constant à la mémoire.

 

L’auteur fait un rappel du bon usage de la mémoire, selon Saint-Thomas, en quatre préceptes extraits :

 

« Le premier est qu’il faut prendre des symboles appropriés des choses que l’on veut se rappeler ;….

 

Deuxièmement, il faut placé les choses dans un ordre déterminé les choses que l’on veut se rappeler, …

 

Troisièmement, il faut s’arrêter avec soi sur les choses qu’on veut se rappeler,….

 

Quatrièmement, il faut méditer souvent sur ce que l’on veut se rappeler. »

 

Charles Bernard Jameux, souligne le levier que constitue cette méthode, le choix des symboles, il reste a trouver un lieu de travail, calme, discret, propice au recueillement et à l’étude « La Loge », des hommes de bonne volonté à la recherche de la vertu, cela ressemble en tout point à la Franc-Maçonnerie spéculative pratiquée encore de nos jours.

 

Au terme de son article Charles Bernard Jameux émet une hypothèse : 

 

« L’initiation maçonnique consiste peut-être à passer d’une pièce à l’autre  et à chaque étape, comme disait Gérard de Nerval dans une lettre célèbre, à « se souvenir ».

 

Je dirais à se souvenir et à méditer, ce qui fait transition avec l’article de Jean Dumonteil : Méditation sur le temps.

 

L’auteur propose dés le début de son article une réflexion sur l’engagement maçonnique qui est libre et se conçoit sur la durée, donc sur des obligations d’assiduité, de présence et de pratique. Il n’y a pas d’initiation maçonnique sans la pratique collective en loge.

Il faut du temps pour l’initiation 

 

« Comme il faut du temps pour l’initiation comme le sucre mets du temps à fondre dans l’eau. »

 

Le temps initiatique s’égrène en :

 « Un temps immuable de la tenue et un temps progressif du parcours maçonnique. »

 

L’auteur propose une réflexion sur la trajectoire du temps, l’écoulement du temps, les illusions du temps il cite Vladimir Jankélévitch pour extrait ;

 

« Ce qu’il y a de plus mystérieux, ce n’est pas la nuit profonde, c’est le grand jour à midi. »

 

Ce midi plein parle au Franc-Maçon, le moment de la pleine lumière propice à la prise de conscience, de l’éveil aux secrets.

 

Le temps en loge est rythmé par le rite, ce rite comme l’indique l’auteur :

 

« …comme battement de cœur de la vie maçonnique. »

 

Il évoque également le mythe de la perfection des commencements, le désir du retour aux paradis perdus, à la Jérusalem céleste. Le Franc-Maçon prend soudain conscience de l’impérieuse nécessité de réalisation parfaite du rite d’ouverture des travaux en loge.

 

Dans sa conclusion Jean Dumonteil appelle en quelque sorte, à ne pas fermer les travaux, peut-être seulement à les suspendre, à ne pas éteindre la lumière.

 

« Que la Lumière qui a éclairé nos Travaux continue de briller en nous. »

 

C’est un appel à l’exemplarité, un appel pour répandre la Lumière. Le temps ne s’arrête pas à l’image des deux Saint-Jean. La Lumière se transmet à travers le temps.

 

Je ne puis que vous encourager à lire ce 4ème Cahier de L’Alliance, il est que l’on soit Franc-Maçon ou non un livre de méditation sur le temps, un arrêt nécessaire.

 

                                                     Jean-François.

 

A LIRE : Le 4ème Cahier de l’Alliance. – La Symbolique du Temps- Puisqu’il est l’heure…

 

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Cahiers.abonnement@gl-amf.net

 

Ou par courrier : GL-AMF-CAHIERS DE L’ALLIANCE- 8, Rue Gesnouin 92110 CLICHY.

 

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VERBALISER LE TEMPS LA SYMBOLIQUE DU TEMPS –PART-III
BIBLIOGRAPHIE
VERBALISER LE TEMPS LA SYMBOLIQUE DU TEMPS –PART-III
VERBALISER LE TEMPS LA SYMBOLIQUE DU TEMPS –PART-III
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VERBALISER LE TEMPS LA SYMBOLIQUE DU TEMPS –PART-III
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Publié le par jean françois
VERBALISER LE TEMPS LA SYMBOLIQUE DU TEMPS-PART II.

VERBALISER LE TEMPS LA SYMBOLIQUE DU TEMPS-PART II.

 

 

Retour sur le temps, dans cette deuxième partie de la recension du 4ème Cahier de l’Alliance, un article sur la maçonnerie dans l’air du temps, un autre sur le temps et la mythologie grecque aux sources du temps, puis sur l’énigmatique formule du temps des travaux maçonniques de midi à minuit.

 

La Maçonnerie dans l’air du temps par François-Xavier Tassel, d’emblée il ne s’agit pas d’une question posée, mais d’une affirmation, laissant pressentir un espoir, mieux une espérance. Dans un temps où le doute n’est plus constructif et prospectif, mais le plus souvent le ferment de la théorie du complot. 

L’article pourrait débuter par la formule au commencement. Il fait un constat de l’air du temps, dans lequel la franc-maçonnerie spéculative a vu le jour et son projet changer le monde en changeant les hommes.

 

Las plus de 300 ans après sa naissance, si cette vieille dame est toujours en vie, le but n’a pas encore été atteint, l’auteur constate que la société est toujours en crise.

 

« L’individualisme devient la caractéristique d’un homme coupé progressivement de ses racines et aussi des autres. »

 

Le temps segmente, désuni, l’homme. Le projet des scientifiques de prolonger la vie, la volonté de maintenir le présent avec le transhumanisme. Constatant l’obsolescence de l’homme, associé à l’obsolescence des produits matériels. Le temps est trop rapide, trop plein, il ne laisse plus d’espace à la réflexion, la méditation, la poésie, la création, toutes choses souvent considérées comme des pertes de temps, le temps n’est plus que compté.

Pourquoi en sommes-nous rendus là ? L’auteur constate :

 

                          « La perte des amers. »

Notre bateau est à la dérive. Les vérités scientifiques sont remises en cause, le doute négatif s’installe, les religions sont en crise, la société se désagrège, se désacralise, en même temps que l’homme se sacralise.

Les prémisses de l’apocalypse sont là avec l’orgueil, le développement des vices, dans la nouvelle Babylone de la consommation. L’auteur cite Paul Ricoeur, qui identifie trois crises :

 

« Une crise politique, la démocratie en péril. »

 

« Une crise épistémologique. »

 

« Une crise des religions. »

 

La franc-maçonnerie apparaît comme un remède à cette souffrance. Une possibilité de changer l’air du temps, l’avènement d’une nouvelle ère, le début d’un chemin. La prescription :

 réintroduire du sacré dans l’homme, pour restructurer la conscience humaine, et pas seulement faire appel à la charité et la fraternité, il faut mettre en avant l’exigence d’un travail effectif sur soi, pratiqué en loge et à l’extérieur de la loge.

 

Se servir de : « de la force initiatique, réintroduire du mythe. » L’auteur cite à ce sujet Mircea Éliade extraits :

 

« (…) Le symbole, le mythe, l’image appartiennent à la substance de la vie spirituelle. (…) une manière de comprendre l’homme dans le monde. (…) C’est-à-dire celle que l’homme découvre en prenant conscience de sa place dans l’univers. »

 

Les chapitres se déroulent alors fort de cette prise de conscience :

 

« Retrouvez sa propre humanité. L’espace-temps maçonnique : un espace de re-création. Le temps des autres et la reliance. »

 

Le cercle ainsi se reforme, les mains se tendent, la parole d’espérance circule, dans ce magnifique article, mon coup de cœur, à lire et à relire absolument.

 

Gaël de Kerret, interprète, chef de cœur, passé vénérable maître de la loge de recherche Gérard de Nerval de l’Alliance, nous propose un chant puisé aux sources mythologiques du temps Chronos, Kaïros, Aïon, comme un chemin d’élévation spirituelle.

 

C’est un voyage dans la mythologie grecque, dans ce miracle grec suivant la formule consacrée. Tout est dit ou presque de son article, quand il évoque ses travaux du chant secret du monde paru chez Numérilivre en 2017. 

 

« Quand le maçon a fait sienne la parole poétique, chronos ne dévore plus le maçon, car l’initiation a été pour lui un Kaïros, un moment d’éclair qui lui a changé la vie et qui l’a fait entrer dans l’Aïon, le temps éternel qu’il sait être la réalité de l’homme. »

 

Je retiendrais ce Kaïros ce moment décisif, né d’une volonté intuitive de bousculer le quotidien, de pousser la porte du temple, pour s’ouvrir aux mystères, cette porte d’où jaillit un rayon de lumière dans les ténèbres.

 

Ce Kaïros fait transition avec l’article de Claude Beau : de midi à minuit. Temps des travaux, horaire de travail connu des seuls maçons continentaux. Claude Beau nous explique les modalités du temps de travail chez les maçons opératifs en s’appuyant sur les manuscrits dits Old Charges

Il donne ensuite une explication symbolique du temps de travail chez les Maçons spéculatifs, en associant la Lumière à l’heure des travaux, ainsi que la lumière symbolique portée par les officiers de la loge et celle du vénérable maître en particulier, il s’agit là bien sûr de la Lumière spirituelle, voie vers la connaissance. Il associe les ténèbres au monde profane, dans sa conclusion il évoque les deux solstices et les deux Saint-Jean.

 

                                                     Jean-François.

 

Demain dernière partie de la recension de ce 4ème Cahier de l’Alliance.

 

A LIRE : Le 4ème Cahier de l’Alliance sur La Symbolique du Temps – Puisqu’il est l’heure…

 

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VERBALISER LE TEMPS LA SYMBOLIQUE DU TEMPS-PART II.

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VERBALISER LE TEMPS LA SYMBOLIQUE DU TEMPS

VERBALISER LE TEMPS, LA SYMBOLIQUE DU TEMPS.

 

 

 

C’est à une promenade symbolique rythmée par le temps que nous propose le 4ème Cahier de l’Alliance, la revue de la Grande Loge Maçonnique de l’Alliance Maçonnique Française. Le temps de cette lecture est comme d’habitude au beau fixe, la qualité des intervenants a dissipé tous les nuages. Le rendez-vous de cette réflexion sur la symbolique du Temps qui ponctue nos rituels maçonniques, donc nos travaux initiatiques est un levier pour ouvrir notre esprit, se poser, prendre le temps et l’utiliser au mieux dans notre quête de vérité.

Quand nous possédons les mots justes, il est temps de se mettre à l’œuvre, le temps presse, l’œuvre est si conséquente, le temps est une épreuve, qu’il nous faut franchir à défaut de pouvoir toujours s’en affranchir, il contingente notre passage ici-bas. Il est donc temps, oui il est temps de conjuguer le verbe être au présent, non point pour être de son temps, mais de tous les temps. De s’harmoniser, de trouver sa place dans le cosmos. 

Être prêt quand résonnent les premiers coups de maillet, donnés par la main guidée par le Grand Architecte, le Grand Horloger, ces coups de maillet qui ouvrent le Temps Sacré.

 

Au sommaire de ce 4ème numéro des Cahiers de l’Alliance.

 

L’avant-propos de Jean-René Dalle le Grand-Maître de la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française, il nous invite :

 

« A revisiter le temps dans toutes ses dimensions, mais surtout dans sa dimension spirituelle, celle du maçon en quête de Vérité. »

 

L’article de Pierre Pelle Le Croisa : De Temps en Temps est une pérégrination à travers tous les temps du monde : cosmologique, géologique, astronomique, physique, chronologique, physiologique, psychique, jusqu’au temps symbolique, initiatique, ce dernier se déroulant comme une véritable symphonie qui rythme les travaux en loge : temps d’ouverture et de fermeture des travaux, de silence, temps qui nous embarque dans une spirale initiatique ascendante.

 

« Ce continum de temps sacrés abolit le temps extérieur et permet d’accéder à cette intemporalité d’une éternité recomposée. »

 

Belle transition vers l’article de Jacques Branchut sur Le Temps Sacré. Après un distinguo subtil entre le temps profane et le temps sacré, l’auteur constate la dégradation du champ du sacré dans notre société. Sans doute dû en partie à l’assimilation du sacré à des dogmes religieux, refusés, par notre société de la modernité.

Il nous invite à une réflexion sur les moments sacrés qui rythment notre vie, en sont le substrat, l’essence, les marqueurs. Rappel des cérémonies et des rites initiatiques, moments de recherche sur :

 

                                     « Le Mystère de la Vie. »  

 

Gaston Paul Effa affirme Le Temps n’existe pas. » Il nous propose après avoir une nouvelle visite du temps profane, de nous interroger sur le temps spirituel, avant de nous montrer que pour l’initié le temps n’existe pas. Le temps spirituel c’est peut-être sortir du temps.

 

           « Sortir de cette course qui nous précipite en avant.» 

 

Déconstruire le temps, et prendre un nouveau départ avec l’initiation :

 

                     « Être prêt à risquer d’avantage.»

 

Le musicologue Jean-Paul Hostein nous donne comme un opus Le Temps témoin de l’homme, musique de l’âme.

Parler du mystère  du temps n’est pas chose aisée preuve de son introduction.

 

« Projeté dans l’espace objectif, le Temps est tout entier subjectif. »

 

L’auteur différencie le Temps du corps, celui de l’âme et de l’esprit.

 

« Si le Temps du corps à un temps, si le Temps de l’âme est infini, le Temps de l’esprit n’a pas de temps. »

 

La dernière partie de son article est, consacrée à la mystique du temps. Belle symphonie sacrée sur le temps émaillée de citations du livre remarquable hors du temps de François Cheng : de l’Âme.

 

Je n’ai bien sûr ici fait que survoler la première partie de ce 4ème Cahiers de l’Alliance, par manque de temps sans doute, mais aussi parce qu’il faut donner de son temps et du temps au temps, pour une digestion méditative sur ses articles.

Je reviendrais demain, dans un autre temps vers vous.

 

                                                     Jean-François.

 

A LIRE SANS PERDRE DE TEMPS : Le 4ème Cahier de l’Alliance. Sur la symbolique du Temps, puisqu’il est l’heure..

 

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VERBALISER LE TEMPS LA SYMBOLIQUE DU TEMPS

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Publié le par jean françois
APOCALYPSE NOW RÉALITÉ OU FICTION ?

APOCALYPSE NOW RÉALITÉ OU FICTION ?

 

 

 

Dans ma loge mère aurait dit Kipling, les travaux sont ouverts à la Gloire du Grand Architecte de l’Univers, je n’en tire personnellement aucune gloire et aucun mépris pour les sœurs et les frères qui en ont décidés autrement, qui serais-je pour les juger ? Mais c’est ainsi il y a sur les colonnes de ma loge mon frère Yahya, mon frère Yahya il est arrivé chez nous, enfin chez lui avec, pourquoi tu t’appelles Yahya qui veut dire Jean, tes parents auraient du t’appeler Ali. C’est la faute de mon grand-père un harki, pour lui Yahya cela voulait dire « Qu’il vive.»

 

Et puis il y a Yohanân qui signifie Jean aussi, il est juif, hébreu, lui son prénom signifie « Dieu pardonne. » Je me suis toujours demandé ce qu’il avait à ce faire pardonner, il est doux comme un agneau. Lui ses grands-parents ils viennent du ghetto de Varsovie.

 

Et puis il y a moi Jean, je ne suis pas le mieux loti, mon prénom désignait avant les sots, les niais, ceux qui étaient toujours gros- jean comme devant.

 

Une chose est sure nous faisons nous sommes tous d’une loge de Saint-Jean, pour preuve le volume de la loi sacrée est ouvert au prologue de Jean, je dis Jean et pas Saint-Jean il y a des frères susceptibles dans ma loge, les mêmes qui se revendiquent d’une loge de Saint-Jean sans problème. Là où cela se complique encore c’est qu’il y a deux Jean. Le Baptiste il aurait baptisé le prophète Jésus, il n’était donc pas si sot que cela. Je serais plus réservé sur l’évangéliste celui qui s’est enfui en Grèce, un peu comme mon frère Yahya sous prétexte que le temple était détruit, il a fait comme tous ceux qui vont aujourd’hui à Lampedusa. Jean l’évangéliste lui il a choisi à l’époque Patmos, il se fait d’ailleurs appelé Jean de Patmos. C’est bizarre ces deux Jean on dirait le dieu romain a deux têtes Janus, en plus il paraît qu’il y en a un qui ouvre la porte et l’autre qui la ferme, enfin passons !

 

Mais qu’est-ce qu’il a bien pu faire Jean l’évangéliste à Patmos, il faut peut-être chercher derrière le mot Patmos qui signifie paraît-il « mortel ou fascinant », tout un programme c’est à méditer, c’est d’ailleurs ce que fit Jean l’évangéliste au fond d’une grotte, où il s’était réfugié, à mon avis il n’avait pas de papiers non plus.

 

Pas étonnant que voyant le monde s’écrouler autour de lui, il eût des visions apocalyptiques, des révélations, de quoi écrire dans sa cachette un évangile apocryphe, qui d’après ce qu’on dit n’a pas toujours été en odeur de sainteté.

 

Et pourtant nous voilà mes frères et moi dans une loge de Saint-Jean, heureusement qu’autour de nous tout est symbole. Nous nous réunissons régulièrement, pour essayer de comprendre le monde, pour savoir qui nous sommes, où nous allons essayer de donner un sens à tout ça. Vu de l’extérieur nous sommes parfois pris pour des naïfs qui passent leur temps à discuter pour refaire le monde, alors que nous pourrions dormir tranquille !

 

Sauf que nous avons pris la sale manie de nous occuper de tout, après s’être soucié de nous, nous essayons d’aider les autres, nous pourrions être indifférents c’est quand même moins fatiguant.

 

Mais bon, quand on voit le voile de brouillard opaque qui tombe maintenant régulièrement sur New Dehli, l’eau qui va bientôt dans le Jourdain, le feu qui ravage la Californie, la forêt amazonienne. Pendant ce temps-là on nous propose du crédit à taux zéro pour nous pousser à la consommation, objectif plus de croissance. Il y a quand même quelques soucis, ou pour le moins suivant selon la nouvelle formule à la mode « c’est compliqué ».

 

« Notre monde est devenu un mastodonte qui vit à nos dépens. Un monde aliéné, qui nous pompe nos vies. Alors si comme dans la Bible ce monde doit finir tant mieux. » (Extrait du quotidien La Croix du 08 novembre 2019)

 

 Tout ça ressemble étrangement à l’apocalypse de Saint-Jean. Je suis donc retourné au Château Royal d’Angers avec mon petit-fils Baptiste, nous avons regardé la magnifique tapisserie de l’apocalypse, les questions sont tombées, dit donc ça ressemble un peu à la tournure que prend notre vie actuelle, et on ne peut vraiment rien faire ? Et toi avec tes frères tu fais quoi ?

 

Déjà Baptiste on se parle, et l’on s’écoute c’est déjà pas si mal, on s’efforce de faire de notre mieux, de ne pas se désespérer, d’êtres des colibris mais pas que. Conscients que la Jérusalem céleste du livre de Jean ne descendra pas toute seule vers nous. Alors nous nous efforçons de lutter contre toutes les injustices, les ignorances et les fanatismes. Merci papy parce-que j’ai l’impression que beaucoup de gens, pleurent, se lamentent, gémissent, sans espérer et c’est pas comme ça qu’elle viendra notre Jérusalem céleste.

 

                                                     Jean-François.

 

APOCALYPSE NOW RÉALITÉ OU FICTION ?
APOCALYPSE NOW RÉALITÉ OU FICTION ?
APOCALYPSE NOW RÉALITÉ OU FICTION ?

 

 

HUMOUR PIERRE DAC.

 

Carnet Mondain :

 

Monsieur et Madame Peuplus ont la joie de vous annoncer la naissance de leur fils Jean.

 

 

Monsieur et Madame Titouplin ont la joie de vous annoncer la naissance de leur fils Jean.

 

 

Monsieur et Madame Pourmonargent ont la joie de vous annoncer la naissance de leur fils Jean-Eudes.

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Publié le par jean françois
TOUCHÉ AU COEUR

TOUCHÉ AU CŒUR

 

         

 

« Aller vers ceux qu’on aime, c’est toujours aller dans l’au-delà. »

                                                                     Christian Bobin extrait (éclat) de Pierre. 

 

Touché au cœur, touché à cœur, Christian Bobin est un poète Samouraï du cœur. Il nous éventre avec sa plume, pénètre au plus profond, ouvre la porte où l’âme s’était endormie en exil, sous la pâleur de la lune. 

 

Je ne sais pas précisément où est mon âme, dans quelle vague, ou sur quel rivage elle m’attend. Mais je sens qu’elle est quelque part du côté du cœur, à la pointe peut-être ? Elle est à son chevet quand il pleure, rouge de sang.

 

Il y a du Christ dans Christian Bobin, il donne du souffle au cœur. Ce cœur qui en bien besoin pour faire face aux renoncements, aux petits arrangements, aux serments oubliés, jusqu’à son arrachement.

Il faut sans cesse recharger ce transporteur de l’âme, débordé par ses livraisons.

 

Les francs-maçons connaissent son intelligence, celle qui refuse la haine et l’ignorance, qui les rend chaque jour, plus humbles.

Sur le volume la loi sacrée, ils ont posé leur main, leurs lèvres, sceller leur adhésion au parti du cœur.

LUX TENEBRIS

Le cœur palpite toujours sous les montagnes de ténèbres, c’est Lumière.

« Et lux in tenebris Lucet et tenebrae eaum  non conprehenderunt. » Prologue de Jean.

La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas compris.

         Jean-François.

 

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