la Franc Maçonnerie au Coeur

L’ESPACE EST L’ORDRE DES CHOSES QUI COEXISTENT.

                                                                                           G.W. Leibniz.

                             UNE RÉFLEXION DE THIERRY DIDIER. PART I.

Gottfried Wilhem Leibniz (1646-1716), le choix de Thierry Didier de se pencher sur les idées de Leibniz, n’est surement pas un hasard. En effet Leibniz fut un scientifique, comme l’est Thierry Didier, mais aussi philosophe, mathématicien, logicien, diplomate, juriste, bibliothécaire et enfin philologue ! Un encyclopédiste, un polymathe comme le qualifie Didier, c’est-à-dire un esprit universel cultivé. Sa qualité de polymathe lui permis de prendre du recul et de la hauteur. Quand on s’élève l’on voit mieux, une meilleure vision permet d’envisager la direction que l’on veut prendre et change notre regard sur la nature, les choses et les hommes, plus l’on s’élève, plus notre regard est autre, c’est ce que certains appellent la conversion du regard. On envisage mieux avec modestie de contribuer à la construction du monde, ou au moins à sa finition, son perfectionnement et malheureusement souvent à sa rénovation. Polymathes Imhotep l’architecte de l’Égypte Ancienne dont le nom signifie : Celui qui vient en paix, est déjà par lui-même une forme d’harmonie, parmi les autres polymathes l’on trouve Pic de la Mirandole, Léonard de Vinci, j’y ajouterais dans une moindre mesure Érasme tous ces hommes du début de la Renaissance annonçant la venue des Lumières. La polymathie est aussi présente dans une loge maçonnique du moins cela devrait être le cas, on y trouve des femmes et des hommes différents, de sensibilités différentes, de milieux sociaux différents, de croyances différentes. Mais tous animés par le désir d’acquérir des savoirs et se marchant ensemble vers la Connaissance. L’on peut dire formule classique que la loge maçonnique est un athanor ou se mêlent des particules élémentaires capables de se lier ensemble si l’alchimie fonctionne, capables de construire un ouvrage où chaque Pierre différente apporte quelque chose d’utile, d’essentiel en étant à sa place et son office. Les échos, les résonances qui sont entendus en loge grâce à leur Force se propagent à l’extérieur, l’Ordre intérieur participe à l’Ordre extérieur. La diversité des résonnances forment un concert où l’universel trouve une forme d’apothéose. Chaque membre revient dans le monde après ses travaux de loge à chaque fois plus riche des enseignements qu’il a reçu des autres, prenant conscience qu’il n’est qu’un point sur la ligne de cette spirale ascendante qui aspire à rejoindre les altitudes les plus élevées de la spiritualité, sans se délier toutefois de la Terre qui l’a fécondé. Plus l’ouvrier se rapproche de la perfection de l’œuvre, plus il a le Devoir avec humilité de soutenir, d’encourager et de guider ses Frères, car tous sont sur le même chemin de l’Amour fraternel à des endroits différents.

Je reviens à notre Frère Thierry Didier, il a la faculté de mettre les mots justes sur les choses, sur les idées sans pour autant prendre les mots pour des idées enseignement qu’il a reçu au cours de sa longue pratique maçonnique. Nous sommes conscients que c’est la loge, la pratique en loge qui fait les maçonnes et les maçons et parvient s’ils persévèrent à les élever au-dessus d’eux-mêmes, pour peu qu’ils s’attachent à penser par eux-mêmes à sortir des enceintes fermées des dogmatismes de toutes sortes. C’est à ce prix que les esprits s’ouvrent aux Lumières et à la Grande Lumière. Les Sœurs et les Frères ayant toujours conscience qu’ils ne doivent pas, comme le dit bien un de mes Frères A… Le Gue… dans le labyrinthe du monde, s’égarer dans les méandres d’une matérialité sans transcendance, sans pour autant s’oublier dans une spiritualité désincarnée.

Ce sont des réflexions telles que celles de Thierry Didier qui contribuent à nous faire avancer sur le chemin de la Connaissance. La densité de sa réflexion est telle que je vous propose de la distiller ou plus exactement parce qu’elle l’a déjà été et que l’on ne saurait la réduire plus au risque d’en perdre l’essence et la substance. Je vous propose donc, de la scinder en plusieurs parties, comme des sachets de thé que l’on dépose dans la théière de l’esprit et du cœur. Pour chaque sachet infuse et qu’au terme de ces infusions successives, je vous restitue l’intégralité de sa réflexion pour en respecter le parfum unique.

En espérant que l’auteur n’y voit pas un manque de respect de sa volonté de transmission. De la transmission de cette Passion Écossaise qu’il nous a offerte en cinquante stations et huit personnages dans son livre paru aux Éditions Symbolon, il y a quelques mois. J’en profite pour dire que son deuxième livre : De l’homme profane au Chevalier Kadosch, est actuellement sous presse et sortira cet été.

Bonne lecture…

                                            Jean-François Guerry.   

« L'espace est l'ordre des choses qui coexistent »

                                                                               Leibniz

Cette citation appartient au philosophe Leibniz, qui avait l’immense qualité d’être polymathe, c’est-à-dire compétent dans de nombreux domaines, dont la philosophie, les mathématiques, la linguistique, le juridique, l’histoire, etc… Cette multiculture lui permit de pouvoir observer le monde sous différents angles, afin d’en tirer des conclusions dégagées le plus possible des contingences et des contraintes que pose inévitablement la pratique d’une seule discipline. Les limites que pose la réflexion lorsqu’on aborde un seul versant des choses ne correspondent pas à une volonté insidieuse du praticien, mais simplement à l’inclination naturelle que possède toute discipline de voir le monde du seul bout de sa lorgnette. C’est très humain, et il faut simplement l’avoir en permanence à l’idée. Je ferai de la citation de Leibniz une anaphore, afin d’en permanence m’y recentrer, m’y référer de façon presqu’obsessionnelle, d’en faire un cap idéel sur lequel forger mes convictions. Les citations sont toujours le fruit d’une longue réflexion, mais ne sont utiles que si le long travail intrinsèque de celui qui la produit en rend une ouverture lisible, dicible et surtout originale pour tout un chacun. La citation doit être une forme de condensé didactique apte à provoquer chez celui qui la lit, une appréhension nouvelle des choses, quel que soit la culture dudit lecteur. Pour cela, la citation doit être constituée de mots simples, donc ne pas conduire à une suffisance, une arrogance du style et de la syntaxe, qui deviendrait pour le coup castrateur, et surtout inutile pour celui qui la lit.

L’étude des citations constitue donc un outil irremplaçable pour nous maçons : elle peut être en cela initiatique, composant pour le franc-maçon un « produit momentanément fini », qui porte certes les limites de la réflexion de celui qui l’a produite, mais sans préjuger de ce que le regard neuf d’une tierce personne pourra y trouver. La citation peut être considérée comme le résultat alchimique d’un processus qui s’est déjà déroulé. Pourquoi alchimique ? Tout simplement parce que l’ordonnancement final de cette citation, en termes de mots choisis et de ce qui les relie, est apte, par mimétisme, à s’ajouter presque géométriquement au schéma de pensée de celui qui s’y penche.

« L’espace est l'ordre des choses qui coexistent ». Si cette sentence peut paraître hermétique au premier abord, elle recèle en fait tout une mécanique qui peut nous aider à comprendre et à approfondir le fait maçonnique dans son ensemble. L’espace, par exemple, tel que le définit Leibniz ici, ne s’apparente pas au volume préexistant de notre environnement, mais plus à une sorte de moment de vérité, de phénomène secondaire à l’installation d’un ordre général tel que le pressent le philosophe. Cet espace-là rappelle fortement celui de la loge, qui se constitue également progressivement lors, d’abord, de la disposition des éléments rituels, mais surtout lors de l’ouverture des travaux : cet endroit va se trouver momentanément consacré par le rituel. On dit en effet que l’espace de la loge est sacré, en particulier parce qu’il se trouve alors « coupé » du milieu extérieur profane : cette allégation n’est pas fausse mais incomplète, car c’est en fait l’ordre régnant, par les actes et les paroles, à l’intérieur de la loge, qui va constituer la tenue maçonnique. Le sacré devenant là, non le résultat d’une césure, d’un clivage, mais un différentiel entre un espace ordonné par une forme de liturgie, et un espace environnant qui suit, lui, l’ordre naturel des choses. Nous voyons bien là que la séparation entre loge et parvis dépend d’une différence de structuration entre 2 milieux. C’est pourquoi le terme de séparation et non de coupure est plus approprié ici. Quelle importance cela a-t-il ? Eh bien, cela permet en particulier de ne pas détacher en nous ce qui relève de la chair et de ce qui relève de l’Esprit, car consacrer un endroit appelle incidemment à considérer que cette mise à disposition n’est que temporaire, et que donc l’initiation, n’est, pour paraphraser un rituel, « permise qu’aux sages ».

Thierry Didier.

À SUIVRE 

Jean-François Guerry.

Clichy, le 2 avril 2024

Concert spirituel

« Musiques sacrées » de Matthieu Stefanelli,

lauréat 2023 du « Prix d'Art sacré de L'Alliance"

Jeudi 18 avril 2024 à 20h30, en l’Eglise Protestante du Saint-Esprit à Paris VIII°, ne manquez

pas le concert exceptionnel des œuvres de Matthieu Stefanelli, Lauréat 2023 du « Prix d'Art

Sacré de L'Alliance », concert co-organisé par la Grande Loge de l'Alliance Maçonnique

Française (GL-AMF) et la Grande Loge de France (GLDF) en présence de leur Grand Maître,

Pierre Lucet et Thierry Zaveroni.

Au programme

- Les Fleurs du Paradis sont un hommage à la cathédrale Notre-Dame de Paris,

- Missa Brevis et In Tempus Sacri évoquent le mystère de la Création par des chants grégoriens de

tradition mozarabe,

- La Sonate Aevum, pour violon et piano, fait appel à Thomas d'Aquin et Lux, pour piano, rend

hommage à Jean Sébastien Bach.

Direction Olivier Cangelosi, avec soprano, mezzo-soprano, chœur mixte, ensemble à cordes, orgue

et piano.

Le « Prix d’Art sacré de L’Alliance »

Créé en 2023, il a pour vocation de promouvoir une composante essentielle de L’Alliance

Maçonnique Française, Grande Loge qui place la spiritualité au cœur de la recherche initiatique.

Le dialogue entre l’Art et la Franc-maçonnerie, entre l’artiste et l’initié, s’inscrit pleinement dans

la Franc-maçonnerie de tradition spirituelle et Francis Bardot, initiateur de ce projet, aime à

rappeler que « L’artiste permet la révélation de l’esprit présent au sein de la matière, quand l’initié

en pénètre et dévoile le sens. »

Doté d’un montant de 5 000 €, le « Prix d’art sacré de L’Alliance » a été remis pour la première fois

en octobre 2023 et son premier lauréat est Matthieu Stefanelli, compositeur, pianiste

concertiste et chef de Chœur. Il a été primé pour un ensemble d’œuvres, groupées autour d’une

évocation musicale de l’incendie de Notre Dame de Paris, intitulé Les Fleurs du Paradis.

Le Jury

Matthieu Stefanelli a été désigné, à l’unanimité, par un Jury composé de :

- Francis Bardot, chef de Chœur, 23 ans durant, à l’Opéra comme à l’Orchestre de Paris et directeur

de Conservatoire,

- Jean-Paul Holstein, compositeur de 192 opus, docteur en musicologie de l’Université Paris-

Sorbonne, professeur de composition au Conservatoire national supérieur de musique de Paris

(1971-2008), auteur de nombreux ouvrages musicologiques, dont le Que Sais-je ? sur « La musique

française du XXe siècle »,

- Gae l de Kerret, directeur artistique et fondateur du Festival Valloire Baroque, artiste lyrique

présent en une vingtaine de CD, professeur d’Art lyrique, conférencier et musicologue (auteur de

« L’Esprit Musique et le REAA » aux éditions Agapae)

- et Pierre-Louis de Laporte : chef de Chœur et d’Orchestre de 25 ans, plus jeune doctorant de

France en musique, lauréat de plusieurs prix internationaux, professeur de Direction chorale au

Conservatoire de Paris.Jeudi 18 avril 2024 à 20h30

Eglise Protestante du Saint-Esprit, 5, rue Roquépine, 75008 Paris (Métro Saint-Augustin).

Ne manquez pas ce concert exceptionnel !

Participation 20 € - inscription : https://www.helloasso.com/associations/academie-chorale-

d-ile-de-france-les-ch-urs-francis-bardot/evenements/prix-d-art-sacre-2023-gl-amf-matthieu-

stefanelli-les-fleurs-du-paradis (helloasso.com)

CONTACT- Jean-Claude TRIBOUT – 06 76 68 78 21 – triboutjc@orange.fr

Illustrations disponibles sur demande

(source gl-amf, libres de droit)

- Affiche du Concert

- Matthieu Stefanelli (à droite) et Francis Bardot lors de la remise du Prix d’Art sacré de L’Alliance

(Lille, 21 octobre 2023)

- Francis Bardot, conseiller auprès du Grand Maître de la GL-AMF

Pour en savoir plus sur le lauréat :

https://www.matthieu-stefanelli.com/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Matthieu_Stefanelli

https://www.youtube.com/watch?v=3-zE15VxVsk

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LA NUIT JE RÊVE !

Tout est parfait. Toi et moi on est au cœur des poèmes maintenant. La nuit qui s’annonce est sacrée. Elle est plus belle qu’un couronnement royal. C’est une nuit unique.

                      Christian Bobin- Le Murmure- Page 126. Éditions Gallimard – 2024.

Il y a des jours où on est plus radieux que jamais on renaît au monde. Ces jours suivent des nuits sans fin pleines de rêves. Dans ces rêves l’on voit des chemins lumineux, après les sombres labyrinthes de nos erreurs.

Si je ne marche pas dans la nuit, dans ma nuit les yeux clos comment pourrais-je voir la lumière des jours ?

Pourquoi faut-il toujours chercher la Lumière au fond des grottes les plus sombres, les plus profondes ? Pourquoi le passage des ténèbres à la Lumière, pourquoi la Lumière ne brille que dans le noir ?  Pierre Soulages dans ses Outrenoirs lumineux dessine une réponse. Christian Bobin dit de lui : La voix de Pierre Soulages, c’est la grotte de Lascaux avec de belles lueurs au fond de la gorge. La caverne c’est la vie lumineuse intense collée sur les parois des cœurs des hommes, c’est la Lumière qui vibre dans le noir.

C’est dans les ténèbres du Cabinet de réflexion que j’ai vu la Lumière la plus vive, le maigre flambeau qui brille, qui sauve, qui est en moi, qui accroche sa Lumière à mon cœur dans le silence de ma nuit.

Puis, les yeux clos j’ai senti la présence toute proche de la Lumière dans la main de mon Frère, bien plus belle que tous les néons de l’enfer lumineux.

Les oiseaux de mes rêves, volent de branches en branches, de rayons de lumières en rayons de lumières, ils jouent avec le soleil.

L’apothéose de la Lumière, c’est la flamme qui vacille dans la nuit sans jamais s’éteindre, elle éclaire la vallée de l’Amour.

Il faut voir la joie qui remplit les cœurs purs des enfants devant leurs bougies d’anniversaire qui brillent dans la nuit, ils n’ont plus peur, ils rêvent, ils sont anges nos chérubins ! Et moi, qui demande la Lumière, qui en rêve, je n’ai pas été capable de voir qu’elle était déjà en moi dans la caverne de mon cœur.

                                                     Jean-François Guerry.

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Jean-François Guerry.

« Le Printemps des poètes »

« La Grâce par-delà la musique et les mots » 

               Vannes                                Avril 2024

L’élégance de la Grâce

La Grâce peut être élégance fluidité !

Harmonie visuelle, sonore pour chorégraphe !

Musique des mots choisis par poète inspiré.

En magnifiant tel ou tel morceau de musique,

Soucieuse de parfaire l’œuvre d'un grand compositeur,

La danseuse ressent  vrai moment de bonheur.

Orchestré par un chef interprète héroïque,

Enrobée de lumière, sur nuage onirique

La danseuse par sa Grâce capte esprit vagabond

Séduit en son entier, les sens à l'unisson,

Le béotien que je suis dans rêve harmonique.

La danseuse a su par sa grâce nous faire oublier

Blessures et souffrances endurées par paliers.

C'est le prix à payer pour s'affranchir du corps.

Produire un spectacle où ne reste que le beau,

Les douleurs envolées ! la magie à nouveau

La Grâce a lissé les traces de travail et d'efforts.

L'harmonie de la Grâce.

La Grâce peut être harmonie avec la nature !

Émerveillement face au monde du vivant !

Interrogation entre créateur et créature.

Le sculpteur associe et met en lumière,

Un objet ou une œuvre qui nous semble en dehors

De nos critères ancrés dans routine de confort,

Éloge de la beauté comme sublime prière.

De pierre brute informe extraite de la carrière,

Comme Phydias soucieux des sublimes rapports,

Il harmonise le beau sous l’œil de Pythagore,

Pour donner sens à l'œuvre et vie à la matière.

Telle œuvre de l'artiste peintre nous prend au cœur, 

Le sublime assemblage harmonieux des couleurs

Nous faits oublier le temps passé en formation.

Le thème des trois Grâces à travers siècles repris

Nous montre que la beauté n'aura jamais de prix,

Masquant la recherche de divine proportion. ! 

La Grâce qui élève l'âme.

La Grâce peut être qualité qui élève l'âme !

Émerveillement face à la beauté du monde !

Explosion soudaine qui parfois nous enflamme.

Les Charités sont charme beauté créativité,

Chez les grecs les trois Grâces à jamais flamboyantes.

La verdoyante la joie de l'âme et la brillante.

Chez les romains Thalie Euphrosyne et Aglaé.

En loge les trois piliers Sagesse Force et Beauté,

Illuminent les travaux encore et encore,

Dans quête subtile d’un moment d'égrégore,

Les trois grandes lumières dûment associées.

Au fil de nos travaux selon sa propre ardeur !

L'apprenti découvre peu à peu les valeurs,

Le sens symbolique d'usage des outils.

Ayant maîtrisé les cinq de contrôle et tracé

Par hache maillet ciseau il pourra façonner,

Poser l'ouvrage fini résolument utile.

La Grâce transcende les limites humaines !

Tel néophyte dans cabinet de réflexion

Prenant soudain conscience de ses propres chaînes.

Dans la pénombre seul devant le miroir,

Entouré des symboles ô combien alchimiques !

Il rédige testament voulu philosophique,

A la lueur d'une bougie dans le cabinet noir..

Seul face à lui-même il ne peut décevoir !

Les trois questions posées sont problématiques,

Notre cher postulant pourtant si prolifique,

Vacille entre vérité et envie de faire voir. 

Ou c'est la panique ou un moment de grâce,

Son visage au reflet blafard dans la glace,

Il doit sur le papier finir de rédiger.

Dans cet instant magique seul avec lui même

Il doit s'interroger sur le sens de je t'aime.

Prisonnier d'un décor savamment orchestré.

La Grâce moment de plénitude.

La grâce provoque parfois moment de plénitude !

Sorte d'illumination jaillie de nulle part !

Révélation soudaine bousculant habitudes.

De l’épreuve de la terre rescapé victorieux,

Le néophyte peut sentir une vraie bienveillance

De la part d'inconnus le guidant en confiance.

Après voyages de l'eau de l'air et du feu.

L'homme libre et de bonnes mœurs, redevenu curieux,

Perçoit maillet battant forte soudaine luminance.

Le nouvel apprenti muet sans résistance

Reçoit chemin de vie comme un don précieux.

Souvent presque moribond dans un état second !

Tant ressenti à chaque nouvelle initiation !

Notre Maître en devenir découvre le rituel.

Filleul prêtant serment, son parrain pour garant,

Trois fenêtres voilées de lumière le préservant.

Moment de grâce vécu figé devant l'autel !

La Grâce pour moi Maçon depuis trente-quatre hivers

Dans la Grande Loge de France je travaille sans faiblir

A la Gloire du Grand Architecte de l'Univers !

Le Principe Créateur il faut le préciser,

Hors d'un dogme imposé ou de toute croyance,

Indique à l'apprenti que chercher en confiance,

Offre à chacun choix et liberté de penser.

Sans relâche travailler servir l'humanité,

A la gloire du Grand Architecte sans défiance !

Apprendre à se connaître en conscience,

Dynamise l'apprenti sur chemin de Vérité.

Appliquer au dehors ce que l'on a appris,

Par le travail en loge stimulant notre esprit,

Nous transcende au travers de notre idéal commun.

Avec la sensation de côtoyer la grâce !

Chaque frère plus sage remet monde à sa place !

Belle conversion de soi passant du Tout à un !

La Grâce une approche toute personnelle.

Je termine en exprimant en toute humilité

Ma définition non exhaustive de la Grâce

Instant sublime fragile moment de vérité.

Sur le chemin houleux, maçon passeur d'idée,

Victime de mon ego souvent en désarroi,

Convictions bousculées provoquant un émoi,

je me suis retrouvé souvent bien fatigué.

Tout rite ou tradition enrichi du passé

Converti notre regard et renforce nos choix

Nous aide à réfléchir à trouver bonne voie

Afin de donner suite aux serments formulés.

La Grâce un palier sur chemin de vérité,

Inaccessible étoile souvent hors de portée,

Moment fugace précieux incommunicable.

Dans parcelle en jachère masquée de notre cerveau,

Notre spiritualité endormie au repos,

Une fois réveillée nous mène à l'ineffable.

En souvenir d'un moment partagé

Avec mes frères et sœurs.

Jean-Pierre Rousseau

OUEST -FRANCE

Architecte de formation, Hervé Gauthier a décidé de revenir à sa passion d’enfance. Il crée des superpositions de photographies pour former des toiles évoquant peintures et gravures, à Languidic (Morbihan).

Arrivé à Languidic (Morbihan) depuis peu, Hervé Gauthier est installé au 18, place Général-de-Gaulle. Une vitrine qui lui permet d’exposer son travail photographique en attendant d’ouvrir une galerie, avec une exposition permanente « qui accueillera différents artistes : peintres, graphistes, musiciens… », explique l’artiste. Un lieu « dans l’esprit Art nouveau, un endroit accessible à tous ».

Ce Breton d’origine a poursuivi à Bordeaux des études d’architecture puis travaillé dans un cabinet « où nous dessinions des maisons de retraite, confie-t-il. Je les voulais comme moi j’aurais voulu vivre dedans, avec des espaces pour soi. Sur la cinquantaine réalisée dans toute la France, j’en ai 25 à mon actif. »

« J’avais mis tout cela en attente »

À l’arrêt de son activité professionnelle il y a cinq ans, il reprend l’appareil photo « numérique cette fois. Tout petit, j’adorais photographier avec un instamatic, se souvient-il. J’avais mis tout cela en attente. »

Hervé Gauthier ne travaille pas des photographies montrant le réel mais des créations. « Je superpose plusieurs photos, des détails de ceci ou de cela, pour exprimer un rendu abstrait, évoquant peintures ou gravures, explique l’artiste. En photographie, il faut regarder tous les détails et ne jamais prendre ce que l’on voit pour argent comptant, ni le discours qui va avec. »

À la rencontre d’artistes

Il y a quatre ans, ses proches l’incitent à exposer ses créations et le photographe franchit le pas lors d’un concours. « Je n’ai pas gagné, sourit l’artiste, mais j’ai été repéré par un patron de pizzeria qui m’a proposé deux murs pour 33 photos pendant un mois. J’y suis resté six mois et il y a eu énormément de réactions. »

En octobre 2019, une exposition était programmée par le Festival international du film d’architecture et des aventures constructives « mais annulée par la crise sanitaire »

Le TÉLÉGRAMME

Récemment installé à Languidic, dans l’ancien magasin d’optique du bourg, Hervé Gauthier expose ses œuvres photographiques en « espérant qu’une personne franchira la porte de son atelier pour échanger avec lui ». Architecte bordelais durant une trentaine d’années, le photographe a toujours aimé l’art. Pour sa communion, ses parents lui offrent un appareil photo, « un argentique ». Et c’est le déclic ! Son « petit cube » lui transmet la passion de la photographie. Son style évolue avec le numérique.

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Clichy, le 2 avril 2024

Concert spirituel

« Musiques sacrées » de Matthieu Stefanelli,

lauréat 2023 du « Prix d'Art sacré de L'Alliance"

Jeudi 18 avril 2024 à 20h30, en l’Eglise Protestante du Saint-Esprit à Paris VIII°, ne manquez

pas le concert exceptionnel des œuvres de Matthieu Stefanelli, Lauréat 2023 du « Prix d'Art

Sacré de L'Alliance », concert co-organisé par la Grande Loge de l'Alliance Maçonnique

Française (GL-AMF) et la Grande Loge de France (GLDF) en présence de leur Grand Maître,

Pierre Lucet et Thierry Zaveroni.

Au programme

- Les Fleurs du Paradis sont un hommage à la cathédrale Notre-Dame de Paris,

- Missa Brevis et In Tempus Sacri évoquent le mystère de la Création par des chants grégoriens de

tradition mozarabe,

- La Sonate Aevum, pour violon et piano, fait appel à Thomas d'Aquin et Lux, pour piano, rend

hommage à Jean Sébastien Bach.

Direction Olivier Cangelosi, avec soprano, mezzo-soprano, chœur mixte, ensemble à cordes, orgue

et piano.

Le « Prix d’Art sacré de L’Alliance »

Créé en 2023, il a pour vocation de promouvoir une composante essentielle de L’Alliance

Maçonnique Française, Grande Loge qui place la spiritualité au cœur de la recherche initiatique.

Le dialogue entre l’Art et la Franc-maçonnerie, entre l’artiste et l’initié, s’inscrit pleinement dans

la Franc-maçonnerie de tradition spirituelle et Francis Bardot, initiateur de ce projet, aime à

rappeler que « L’artiste permet la révélation de l’esprit présent au sein de la matière, quand l’initié

en pénètre et dévoile le sens. »

Doté d’un montant de 5 000 €, le « Prix d’art sacré de L’Alliance » a été remis pour la première fois

en octobre 2023 et son premier lauréat est Matthieu Stefanelli, compositeur, pianiste

concertiste et chef de Chœur. Il a été primé pour un ensemble d’œuvres, groupées autour d’une

évocation musicale de l’incendie de Notre Dame de Paris, intitulé Les Fleurs du Paradis.

Le Jury

Matthieu Stefanelli a été désigné, à l’unanimité, par un Jury composé de :

- Francis Bardot, chef de Chœur, 23 ans durant, à l’Opéra comme à l’Orchestre de Paris et directeur

de Conservatoire,

- Jean-Paul Holstein, compositeur de 192 opus, docteur en musicologie de l’Université Paris-

Sorbonne, professeur de composition au Conservatoire national supérieur de musique de Paris

(1971-2008), auteur de nombreux ouvrages musicologiques, dont le Que Sais-je ? sur « La musique

française du XXe siècle »,

- Gae l de Kerret, directeur artistique et fondateur du Festival Valloire Baroque, artiste lyrique

présent en une vingtaine de CD, professeur d’Art lyrique, conférencier et musicologue (auteur de

« L’Esprit Musique et le REAA » aux éditions Agapae)

- et Pierre-Louis de Laporte : chef de Chœur et d’Orchestre de 25 ans, plus jeune doctorant de

France en musique, lauréat de plusieurs prix internationaux, professeur de Direction chorale au

Conservatoire de Paris.Jeudi 18 avril 2024 à 20h30

Eglise Protestante du Saint-Esprit, 5, rue Roquépine, 75008 Paris (Métro Saint-Augustin).

Ne manquez pas ce concert exceptionnel !

Participation 20 € - inscription : https://www.helloasso.com/associations/academie-chorale-

d-ile-de-france-les-ch-urs-francis-bardot/evenements/prix-d-art-sacre-2023-gl-amf-matthieu-

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CONTACT- Jean-Claude TRIBOUT – 06 76 68 78 21 – triboutjc@orange.fr

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(source gl-amf, libres de droit)

- Affiche du Concert

- Matthieu Stefanelli (à droite) et Francis Bardot lors de la remise du Prix d’Art sacré de L’Alliance

(Lille, 21 octobre 2023)

- Francis Bardot, conseiller auprès du Grand Maître de la GL-AMF

Pour en savoir plus sur le lauréat :

https://www.matthieu-stefanelli.com/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Matthieu_Stefanelli

https://www.youtube.com/watch?v=3-zE15VxVsk

MA LOGE, MES LOGES…

Il y a bien sûr celle où je suis né, où j’ai reçu la Lumière, un soir quand les ténèbres commençaient à obscurcir les rues de ma ville, quand le tumulte, la fureur et le bruit saturaient l’air. Cette première loge m’a ouvert ses portes, elle est et sera toujours ma loge mère. Et puis, il y a eu toutes les autres loges, les ateliers successifs où peu à peu lentement à force de travail, de persévérance et de fidélité, j’ai tissé en moi le désir de spiritualité, ce désir d’un monde réel loin des apparences. J’ai pu discerner derrière les voiles, un nouveau monde jusqu’alors invisible, en passe-muraille j’ai franchi les murs, construit des ponts entre le monde extérieur et le mystère du monde intérieur. Cela fut possible en suivant les voies qui étaient tracées par le rite, ces voies qui passent du savoir à la Connaissance. Le cap a été calculé dès mes premiers pas en cheminant de l’Occident vers l’Orient, du Septentrion vers le Midi et enfin du Nadir au Zénith la terre était-elle trop petite ? Quelle folie de vouloir aller au-delà !

Il fallait passer par d’autres dimensions, il fallait naître à nouveau, ma loge mère fut cette sage-femme, celle de la maïeutique. Mes autres loges, mes autres ateliers allaient être le corpus propédeutique de mon cheminement initiatique et spirituel. Mes loges allaient s’entremêlées comme des spirales ascendantes, imposant de plus en plus de travail, pour aller plus loin et peut-être plus haut, sans oublier pour autant les premiers pas fondateurs, les premières pierres de fondation.

Quand j’ai frappé pour la première fois à la porte de la loge, quand j’ai demandé à entrer, on m’a ouvert. Quand j’ai dit que je cherchais, on m’a montré les outils symboliques, on m’a dit regarde et tais-toi. J’ai vu les ouvriers à l’œuvre dans la carrière, j’ai entendu les maillets résonner dans le silence, rythmer les travaux. La loge a un corps et une âme, elle est animée, chacun y a sa place, son office, tous les ouvriers regardent dans la même direction, mêmes si les chemins sont différents. La loge enveloppe les corps, les esprits et les âmes toutes les Sœurs et les Frères, personne n’est laissé sur le bord du chemin. Les membres de la loge respirent individuellement, mais ils inspirent le même air et expirent leur propre souffle. Ils viennent s’abreuver à la fontaine commune du même nectar, recevoir l’énergie spirituelle du verbe.

Dans ma loge, dans mes loges la parole circule entre les membres et s’enrichit peu à peu, se nourrit, renforce la chaîne d’union fraternelle. Dans ma loge on ne mesure pas les savoirs, l’on reçoit les émotions. L’esprit est tourné vers le cœur et les battements du cœur enrichissent l’esprit.

Alors les Sœurs et les Frères ayant sacralisé leur loge, passent dans le Temple. Ils passent des petits mystères aux grands mystères, de la matière à l’esprit, de l’avoir à l’être. Allez ! Osons ! ils se rapprochent du Divin, que l’on peut appeler Lumière ou Vérité ou Parole perdue en réalité un seul mot suffit, ils se rapprochent de l’Amour. C’est pourquoi, puisqu’ils sont sincères ils ne peuvent pas succomber à l’hubris. S’ils regardent plus loin, plus haut qu’eux-mêmes, c’est pour augmenter leur part de spiritualité, pour essayer de saisir quelques bribes de l’invisible Lumière. L’injonction est donnée dès l’ouverture des travaux, dès la sacralisation de la loge en Temple : Que nos regards se tournent vers la Lumière ! Dès lors, chaque pas, chaque geste, chaque mot, chaque action n’auront d’autres but que de tendre vers la Lumière, l’harmonie la recherche de l’unité, de la parole d’Amour qui console, fortifie et unit tous les hommes en fraternité. Les frontières entre les hommes dans ma loge sont tombées, chacun regarde l’autre pour ce qu’il est non pour ce qu’il a. Le maillet du Vénérable Maître harmonise, comme la baguette du chef d’orchestre nous jouons ensemble l’ode, la symphonie d’un printemps perpétuel, le Vénérable Maître est aussi cet alchimiste qui transforme le plomb en or spirituel, dans cet athanor chaque Sœur, chaque Frère devient un point brillant, une étoile dans l’univers qui illumine le Temple de l’esprit.

Le Rite structure le cheminement initiatique, les passages d’ateliers en ateliers, de chantiers en chantiers, jamais le travail ne cesse, le perfectionnement de l’homme est sans fin. La pratique des vertus, du choix des vertus impose la persévérance sans même la certitude de la réussite. Mais une chose est sûre cette pratique apporte la joie dans les cœurs et l’espérance de voir apparaître un jour la Grande Lumière.

                                                     Jean-François Guerry.

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Clichy, le 2 avril 2024

Concert spirituel

« Musiques sacrées » de Matthieu Stefanelli,

lauréat 2023 du « Prix d'Art sacré de L'Alliance"

Jeudi 18 avril 2024 à 20h30, en l’Eglise Protestante du Saint-Esprit à Paris VIII°, ne manquez

pas le concert exceptionnel des œuvres de Matthieu Stefanelli, Lauréat 2023 du « Prix d'Art

Sacré de L'Alliance », concert co-organisé par la Grande Loge de l'Alliance Maçonnique

Française (GL-AMF) et la Grande Loge de France (GLDF) en présence de leur Grand Maître,

Pierre Lucet et Thierry Zaveroni.

Au programme

- Les Fleurs du Paradis sont un hommage à la cathédrale Notre-Dame de Paris,

- Missa Brevis et In Tempus Sacri évoquent le mystère de la Création par des chants grégoriens de

tradition mozarabe,

- La Sonate Aevum, pour violon et piano, fait appel à Thomas d'Aquin et Lux, pour piano, rend

hommage à Jean Sébastien Bach.

Direction Olivier Cangelosi, avec soprano, mezzo-soprano, chœur mixte, ensemble à cordes, orgue

et piano.

Le « Prix d’Art sacré de L’Alliance »

Créé en 2023, il a pour vocation de promouvoir une composante essentielle de L’Alliance

Maçonnique Française, Grande Loge qui place la spiritualité au cœur de la recherche initiatique.

Le dialogue entre l’Art et la Franc-maçonnerie, entre l’artiste et l’initié, s’inscrit pleinement dans

la Franc-maçonnerie de tradition spirituelle et Francis Bardot, initiateur de ce projet, aime à

rappeler que « L’artiste permet la révélation de l’esprit présent au sein de la matière, quand l’initié

en pénètre et dévoile le sens. »

Doté d’un montant de 5 000 €, le « Prix d’art sacré de L’Alliance » a été remis pour la première fois

en octobre 2023 et son premier lauréat est Matthieu Stefanelli, compositeur, pianiste

concertiste et chef de Chœur. Il a été primé pour un ensemble d’œuvres, groupées autour d’une

évocation musicale de l’incendie de Notre Dame de Paris, intitulé Les Fleurs du Paradis.

Le Jury

Matthieu Stefanelli a été désigné, à l’unanimité, par un Jury composé de :

- Francis Bardot, chef de Chœur, 23 ans durant, à l’Opéra comme à l’Orchestre de Paris et directeur

de Conservatoire,

- Jean-Paul Holstein, compositeur de 192 opus, docteur en musicologie de l’Université Paris-

Sorbonne, professeur de composition au Conservatoire national supérieur de musique de Paris

(1971-2008), auteur de nombreux ouvrages musicologiques, dont le Que Sais-je ? sur « La musique

française du XXe siècle »,

- Gae l de Kerret, directeur artistique et fondateur du Festival Valloire Baroque, artiste lyrique

présent en une vingtaine de CD, professeur d’Art lyrique, conférencier et musicologue (auteur de

« L’Esprit Musique et le REAA » aux éditions Agapae)

- et Pierre-Louis de Laporte : chef de Chœur et d’Orchestre de 25 ans, plus jeune doctorant de

France en musique, lauréat de plusieurs prix internationaux, professeur de Direction chorale au

Conservatoire de Paris.Jeudi 18 avril 2024 à 20h30

Eglise Protestante du Saint-Esprit, 5, rue Roquépine, 75008 Paris (Métro Saint-Augustin).

Ne manquez pas ce concert exceptionnel !

Participation 20 € - inscription : https://www.helloasso.com/associations/academie-chorale-

d-ile-de-france-les-ch-urs-francis-bardot/evenements/prix-d-art-sacre-2023-gl-amf-matthieu-

stefanelli-les-fleurs-du-paradis (helloasso.com)

CONTACT- Jean-Claude TRIBOUT – 06 76 68 78 21 – triboutjc@orange.fr

Illustrations disponibles sur demande

(source gl-amf, libres de droit)

- Affiche du Concert

- Matthieu Stefanelli (à droite) et Francis Bardot lors de la remise du Prix d’Art sacré de L’Alliance

(Lille, 21 octobre 2023)

- Francis Bardot, conseiller auprès du Grand Maître de la GL-AMF

Pour en savoir plus sur le lauréat :

https://www.matthieu-stefanelli.com/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Matthieu_Stefanelli

https://www.youtube.com/watch?v=3-zE15VxVsk

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TRADUIRE : TRAHIR OU TRANSMETTRE.

Traduire est-ce déformer jusqu’au risque de trahir ? Comment traduire l’intime, l’unique, l’impalpable ? En matière initiatique est-il vain de vouloir comprendre ? Comment alors combattre l’ignorance ? Comprendre passe par un vécu, non pas par la récitation, la reproduction à l’identique, ânonner n’est qu’un labeur pour les ânes. Comprendre passe par le savoir, sans y rester prisonnier. Le cabinet de réflexion n’est pas un cabinet de curiosité, mais un moment de solitude vécu, jusqu’à l’impudeur, l’indécence même qui met à nu notre cœur, un moment dirait Plotin où l’âme contemple le corps.

Le cérémonial est le même pour chaque postulant et pourtant chaque cérémonie est différente tout en étant à la fois la même, le rite parfaitement exécuté avec fidélité résonne différemment en chacun de nous, ici aucun préjugé. Être reconnu comme tel, ce n’est pas être semblable à l’autre, c’est avoir franchi les mêmes étapes, les mêmes épreuves et s’être transformé en restant soi-même et différent à la fois. C’est avoir renoncé à faire semblant et être enfin. L’initiation n’est pas soumission, mais allégeance rapport consenti et réciproque aux mêmes valeurs. Le chemin initiatique est commun, la marche est individuelle.

La traduction, n’est pas une trahison, mais le recueil de l’essence d’une tradition mise en forme en nous-mêmes, façonnement du général à l’individuel, chaque sculpture est unique, est une œuvre originale toutes les œuvres tendent à l’originel.

C’est la complexité et la beauté de l’initiation maçonnique : être autre en devenant soi-même, partager des valeurs communes, communier avec les autres et la nature.

Il y a tant de voyages à faire, traduire c’est aussi transférer, les voyages sont des invariants de l’initiation. Dans le processus initiatique traduire en justice, ce n’est pas accuser encore moins incarcérer, c’est faire que chaque acte soit juste et équitable. Le Rite transporte vers des lieux d’harmonie de paix et de justice, il aide le myste au comportement juste en toute circonstance.

Traduire, la force du mot est sans aucun doute dans sa racine profonde première son étymologie latine : traducerre qui signifie faire passer au-delà, conduire au-delà, puisqu’il en est ainsi qu’il passe !

La force du rite initiatique c’est d’aider au passage d’une succession de portes qui sans lui seraient restées closes. Toutes ces portes mènent au cœur de l’impétrant, bien au-delà des savoirs aux confins de la Connaissance, alors la traduction n’est pas trahison, mais transmission.

                                                     Jean-François Guerry.    

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MA LISTE PRINTANIÈRE DES R…

Le printemps, c’est comme un feu éternel vivant, une Renaissance perpétuelle qui surgit sous l’aile du Phénix. Une Régénération extérieure et intérieure qui explose avec le Retour de la Lumière les parois les dures de nos Résistances à l’Amour. Le printemps est un don Répété sans fin, un sacrifice pour le bonheur de l’homme, une espérance de lumière éternelle. Comme celui qui… fût mis en croix pour que la Lumière ne s’éteigne jamais. La Rose mystique, mystérieuse est au centre de la croix comme un témoignage d’Amour sans pourquoi. Elle dit, Redit chaque printemps que Rien n’arrête le cycle de la lumière, Rien ne surpasse sa Renaissance.

Quand la Lumière Revient, c’est une somme de rayons magiques qui gonflent nos cœurs. Notre Rapport à la nature et aux hommes change, l’harmonie s’installe. Celui qui ne perçoit pas le Rayon de lumière, n’a pas trouvé sa Route, il erre dans le labyrinthe de l’erreur. Il ne peut pas faire la Reliance entre son corps son esprit et son âme. Il n’est pas passé par les épreuves, il ne peut Renaître à la vie. Voltaire l’homme des Lumières de la Raison fût étonné de voir que dans Bénarès des disciples de brames même et jusqu’à des brames même se brûlent pour Renaître.Empédocle d’Agrigente se précipita selon la légende dans le cratère en feu de l’Etna pour découvrir l’arkhé du cosmos.

Il faut avoir subi de sa propre volonté ces épreuves fussent-telles symbolique, pour Renaître à nouveau. C’est aussi le cas de Pythagore de Samos et Crotone le premier des philosophes, ce sage si proche du divin selon son biographe Jamblique aurait été initié aux mystères des hiérophantes de Phénicie, à ceux des hiérogrammates d’Égypte, des mages de Chaldée, des initiés du Mont Ida, des orphiques de Thrace, des prêtresses de Delphes. Voyageur infatigable, plusieurs fois Régénéré croyait à la transmigration des âmes.

Reconstruire, Rénover sans cesse le monde, le Réparer, Renaître au divin et à la Raison. Le pauvre profane égaré dans les ténèbres Renaît à la vie par l’initiation. Ceci est connu de toute éternité, il suffit d’observer le cycle des saisons, tous les ans le printemps Renaît et bientôt le dernier tison encore brûlant du feu de la Saint-Jean d’hiver Rallumera le feu de la Saint-Jean d’été, Renouvelant la force de l’espérance, le ciel étoilé illuminera la terre annonçant la venue de la Jérusalem céleste, le Retour de la Lumière de l’Amour dans le cœur des hommes.

Regardez les jeunes apprentis Lapins danser sous la lumière de la Lune, Regardez et suivez le chien qui guide les âmes vers la fontaine de jouvence, Regardez quand le printemps Revient les Singes qui montent jusqu’aux faîtes des arbres, ce sont des bons Maîtres, ils veulent découper un bout du ciel pour le Ramener sur terre.

                                                     Jean-François Guerry.

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MA LISTE PRINTANIÈRE DES R…

Le printemps, c’est comme un feu éternel vivant, une Renaissance perpétuelle qui surgit sous l’aile du Phénix. Une Régénération extérieure et intérieure qui explose avec le Retour de la Lumière les parois les dures de nos Résistances à l’Amour. Le printemps est un don Répété sans fin, un sacrifice pour le bonheur de l’homme, une espérance de lumière éternelle. Comme celui qui… fût mis en croix pour que la Lumière ne s’éteigne jamais. La Rose mystique, mystérieuse est au centre de la croix comme un témoignage d’Amour sans pourquoi.

Elle dit, Redit chaque printemps que Rien n’arrête le cycle de la lumière, Rien ne surpasse sa Renaissance. Quand la Lumière Revient, c’est une somme de rayons magiques qui gonflent nos cœurs. Notre Rapport à la nature et aux hommes change, l’harmonie s’installe. Celui qui ne perçoit pas le Rayon de lumière, n’a pas trouvé sa Route, il erre dans le labyrinthe de l’erreur. Il ne peut pas faire la Reliance entre son corps son esprit et son âme. Il n’est pas passé par les épreuves, il ne peut Renaître à la vie. Voltaire l’homme des Lumières de la Raison fût étonné de voir que dans Bénarès des disciples de brames même et jusqu’à des brames même se brûlent pour Renaître.Empédocle d’Agrigente se précipita selon la légende dans le cratère en feu de l’Etna pour découvrir l’arkhé du cosmos.

Il faut avoir subi de sa propre volonté ces épreuves fussent-telles symbolique, pour Renaître à nouveau. C’est aussi le cas de Pythagore de Samos et Crotone le premier des philosophes, ce sage si proche du divin selon son biographe Jamblique aurait été initié aux mystères des hiérophantes de Phénicie, à ceux des hiérogrammates d’Égypte, des mages de Chaldée, des initiés du Mont Ida, des orphiques de Thrace, des prêtresses de Delphes. Voyageur infatigable, plusieurs fois Régénéré croyait à la transmigration des âmes.

Reconstruire, Rénover sans cesse le monde, le Réparer, Renaître au divin et à la Raison. Le pauvre profane égaré dans les ténèbres Renaît à la vie par l’initiation. Ceci est connu de toute éternité, il suffit d’observer le cycle des saisons, tous les ans le printemps Renaît et bientôt le dernier tison encore brûlant du feu de la Saint-Jean d’hiver Rallumera le feu de la Saint-Jean d’été, Renouvelant la force de l’espérance, le ciel étoilé illuminera la terre annonçant la venue de la Jérusalem céleste, le Retour de la Lumière de l’Amour dans le cœur des hommes.

Regardez les jeunes apprentis Lapins danser sous la lumière de la Lune, Regardez et suivez le chien qui guide les âmes vers la fontaine de jouvence, Regardez quand le printemps Revient les Singes qui montent jusqu’aux faîtes des arbres, ce sont des bons Maîtres, ils veulent découper un bout du ciel pour le Ramener sur terre.

                                                     Jean-François Guerry.

RECENSION : CAHIER DE L’ALLIANCE N°17- Le Sacré dans tous ses états au risque des profanations. Part IV.

L’article de Mina Djaad Docteure en sociologie des organisations, vient particulièrement à propos dans ce Cahier de l’Alliance. Il est question du Sacré hors du champ religieux et de sa manifestation dans la nature et l’homme, le support choisi est l’œuvre d’Albert Camus : Une ode charnelle au Sacré. On peut y voir aussi une parenté de cette idée du Sacré et son incarnation aussi avec le Sacré dans le livre de Régis Debray Le moment fraternité, où Debray fait une différence entre Sacré et sacralité religieuse.

Pour Camus : le mystère de l’incarnation de Jésus-Christ est la mise en contact du divin et du charnel. Il effectue une réinterprétation des mythes judéo-chrétiens. L’accent est mis sur les valeurs du monde terrestre par une inversion du chemin qui va du ciel vers la terre et non de la terre vers le ciel. Mais après tout la Jérusalem céleste est bien une descente d’un monde nouveau sur la terre ?

Mina Djaad constate que Camus a conscience du Sacré qui est en l’homme et qu’il a une admiration pour l’enseignement du christ, à son humanité, sans pour autant croire à sa résurrection.

Dans son paragraphe : Le Sacré dans l’univers de la révolte chez Camus, l’auteure discerne un certain panthéisme de Camus, jusqu’à imaginer que l’homme devra se défaire de son humanité pour entrer en communion avec la nature, le monde qui l’entoure.

Dans les deux derniers paragraphes de l’article de Mina Djaad, vous découvrirez : Une conception anthropomorphe du Sacré, ainsi que l’ambivalence inscrite au cœur de l’élan sacrificiel.

De l’œuvre de Camus ressort le fait qu’il croit à une existence sans Dieu, mais pas sans le Sacré. Amour et révolte se mêlent, les réponses aux mystères sont humaines. L’on peut se demander si elles sont vraiment toutes humaines ? L’œuvre de Camus, a une grandeur Sacrée, ce sont presque les mots de Mina Djaad. Un Cahier de l’Alliance qui rentre en résonnance avec le temps pascal et en particulier cet article. L’éclairage Camusien sur la valeur du Sacré est vraiment intéressant.

                                            Jean-François Guerry.  

À SUIVRE…

Pour se procurer ce Cahier et les numéros précédents :

Par courrier : GL-AMF- CAHIER DE L’ALLIANCE- 

8 rue Gesnouin – 92110 – CLICHY.

Par mail : www.eosphoros.fr ou www.numerilivre.fr

Tarifs : Le numéro 20 € l’abonnement 3 numéros 48 €

VIENT DE PARAITRE- Février 2024

Le Sacré dans tous ses états

au risque des profanations

Comment parler du sacré et de quoi parle-t-on quand on emploie ce

mot ? La notion de « sacré » ne peut se laisser enfermer

paresseusement dans une définition sociologique, très datée, qui

décrit le sacré comme un entomologiste observerait des insectes avec

lesquels il n’a rien de commun.

Le sacré n’existe que dans la relation que nous entretenons avec cette réalité qui ne s’efface pas,

cet intangible plus élevé que toutes les apparences prosaïques. C’est cet essentiel que nous

tenons pour sacré.

L’objet de ce numéro des « Cahiers » est de visiter les contours du sacré, de découvrir et

redécouvrir « le sacré dans tous ses états » pour mieux en comprendre la dimension infinie,

toujours liée au mystère de l’Univers, dans la transformation de notre aventure humaine.

Définissons le sacré comme ce qui rend visible l’invisible, ce qui manifeste l’infini dans nos

finitudes présentes. On peut prendre la mesure du sacré en contemplant le message lumineux

des icônes, comme en relisant l’œuvre d’Albert Camus habitée par le sacré hors des codes

religieux. Avec la force de leurs rites, les Francs-maçons font l’expérience du temps et de l’espace

sacrés dans la voie initiatique. Et, dans la pratique de la fraternité, ils reconnaissent comme

sacré le visage de leurs Frères. Entrons dans le sacré, libérés du risque d’idolâtrie ou de peur,

invités à sacraliser nos vies.

Au sommaire

Pierre LUCET - Sacré : De quoi parle-t-on ?

Gaston-Paul EFFA - Le sacré n’est pas de trop

François Xavier TASSEL - Salé, sucré, sacré : la loi de la valeur

Eric VINSON - Définir le « spirituel »

Mina DJAAD - Albert Camus, une ode charnelle au sacré

Jean-Claude TRIBOUT - L’art sacré des icônes

François CHAUVANCY - L’Amour sacré de la Patrie, le ciment d’une Nation

Jean DUMONTEIL - Le sacré dans le vocabulaire des rituels maçonniques

Gérard MAYAU - Un aperçu du sacré dans le modèle initiatique « Émulation »

Jean DUMONTEIL - Méditation sur le sacré

« Cahiers de L’Alliance » n°17, Le Sacré dans tous ses états, Ed Numérilivre,

Paris, février 2024, 120 pages, 20 €. – abonnement un an, 3 numéros, 48 €.

A commander sur www.eosphoros.fr ou www.numerilivre.fr

Au rythme de 3 numéros par an, les « Cahiers de L’Alliance » sont édités par la Loge nationale de

recherche de la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française.

Directeur de la rédaction : Jean DUMONTEIL - Rédacteur en chef : Jean-Claude TRIBOUT

CONTACT- Jean-Claude TRIBOUT – – cahiers.alliance@alliance.fm

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